lundi 29 septembre 2008

Compte rendu de la réunion de rentrée

Pour nos deux apprenties traductrices absentes aujourd'hui, Brigitte et Laetitia, voici un rapide compte rendu de la réunion de ce matin (n'hésitez pas à me contacter par mail s'il y a des points sur lesquels vous avez besoin de davantage d'informations).

- Il a été précisé par Jean Mondot, le responsable de l'ensemble de la formation, que la possibilité offerte aux hispanistes de suivre le cursus sur deux ans était une mesure d'exception. Il est impératif de prendre en compte qu'aucun diplôme ne sera délivré si TOUS les cours ne sont pas suivis, si la traduction longue n'est pas rendue et le stage effectué (avec rédaction d'un rapport) au terme des deux années. Pour mettre un maximum de chances de votre côté, il faut dès maintenant vous renseigner pour savoir quelles sont les possibilités proposées par le Ministère, etc. pour obtenir un congé de formation. Nous vous aiderons dans la mesure de nos moyens, mais il va de soi que ce doit être une démarche personnelle, démontrant – auprès de nous également – votre implication dans la formation.

- L'évaluation :
Il pourra y avoir des notes données en cours par tel ou tel enseignant, pour tel ou tel exercice… mais seules compteront véritablement celles attribuées au rapport de stage et à la traduction longue.
Le stage :
Il se déroulera sur 4 à 6 semaines (continues ou morcelées, en fonction de l'accord auquel chacun sera parvenu avec l'éditeur pour qui il travaillera). Il doit être effectué entre mai et septembre (vous pouvez éventuellement aller jusqu'à octobre). Pour le choix de telle ou telle maison, il a été conseillé de ne pas s'en tenir à l'Aquitaine. À vous de prospecter dans le monde de l'édition le plus largement possible (le Salon du Livre – qui a lieu en mars – peut être une bonne occasion, même si c'est un peu tard) pour trouver la perle rare : un lieu où l'on acceptera de vous donner une vraie formation et à travers lequel vous pourrez prendre des contacts intéressants (il va de soi que cela est primordial dans un milieu très fermé). Avant d'envoyer vos demandes (avec CV à l'appui, lettre de recommandation, lettre de motivation), prenez bien le temps de chercher et de réfléchir. Vous devez parfaitement connaître les différents éditeurs traduisant de l'espagnol et leurs particularités ; pour notre domaine, les éditions Métailié ne publient pas tout à fait le même genre de littérature que Gallimard ou Seuil, etc.
La traduction longue :
Vous êtes libres de choisir votre texte, en fonction de vos goûts, entre autres critères ; il peut s'agir de littérature, "grande" ou "petite" – nous y reviendrons, car les classifications et les hiérarchies constituent un sujet passionnant pour le traducteur [c'est parfois la plus "petite" qui est la plus agréable à traduire]–, de théâtre, de poésie, d'un roman, d'un ensemble de nouvelles…, ou d'un essai, d'un manuel, etc. Néanmoins, dans la mesure où le jury devra évaluer vos qualités de traducteur, il est impératif d'opter pour un support susceptible de vous permettre de mettre en avant lesdites qualités. Cela ne signifie pas nécessairement quelque chose de très difficile. Ne vous mettez pas la barre trop haut ! L'essentiel est que vous demandiez rapidement des conseils à votre tuteur, qui saura certainement vous aider à conjuguer les impératifs universitaires et les conditions d'une éventuelle publication… en tout cas d'un solide aprentissage du métier. La traduction doit être rendue avant le 31 août et elle donnera ensuite lieu à une soutenance, en présence du tuteur et d'un ou deux membres de l'équipe enseignante. Si le tuteur ne fera pas la traduction à votre place, ni dans son ensemble ni ponctuellement, il sera là tout au long de l'année pour répondre à vos questions et pour lever vos doutes… (pour les étudiants placés sous la tutelle de Christilla Vasserot, vous avez son mail et vous pouvez la contacter quand vous le souhaitez ; elle est à Cuba jusqu'en décembre, mais même à Cuba il y a internet). Pour la longueur : désormais, nous parlerons – comme cela se fait dans le monde de l'édition – de page de 1500 signes (espaces compris)… et donc, votre traduction doit porter sur 100 pages. Ces 100 pages peuvent correspondre à l'ensemble de l'ouvrage ou n'en constituer qu'une partie (dans ce cas, efforcez-vous de faire une coupure "intelligente").

- Nous avons également parlé du congrès d'Arles et de notre voyage là-bas, en petit groupe. Je fais un post demain ou après-demain sur le sujet.


P.S. : merci de notre part à tous à Jacqueline pour les quiches !


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