vendredi 24 octobre 2008

Atelier de traduction collective, séance du 23 octobre

En photo : un petit clin d'œil amical à l'auteure de ce compte rendu

Secrétaire de séance : Nathalie Lavigne

Pour cette 4° séance, nous avons accueilli une invitée : Denise, professeure d’anglais à la retraite qui a repris le chemin de la fac et se passionne pour la traduction. Bienvenue parmi nous !
La traversée s’est déroulée sous les meilleurs auspices : notre capitaine, toujours sur le pont, menait la manœuvre pendant que l’équipage s’évertuait, tant bien que mal, à éviter les écueils afin d’arriver à bon port.
Nous avons traversé une zone de houle légère avec le texte de Felipe BENITEZ REYES (qui a été donné au CAPES, cette année) avant de retrouver l’article de Gabriel GARCIA MARQUEZ, dont la traduction s’est faite, aujourd’hui, sans remous.
Bon, je vais arrêter de filer la métaphore maritime, sinon, on va finir par croire que cet atelier collectif ressemblait à un épisode de « La croisière s’amuse » !
Plus sérieusement, notre commandant de bord (j’ai pas pu m’en empêcher !) nous a incitées à privilégier le sens du texte, nous aidant ainsi à nous libérer du pouvoir hypnotique des mots. La recette ? Se placer dans la situation énoncée par le texte afin de retrouver ce que l’on dirait spontanément. Ainsi, lorsque l’auteur parle de « una novela de éxito popular », il faut naturellement traduire par « best seller » et non par « un roman à succès », expression trop plate et qui ne produit pas l’effet escompté dans le texte.
Nous avons profité de la longueur des phrases pour recourir à la ponctuation et découvrir les vertus d’une virgule ou les bénéfices syntaxiques des deux-points.
Nous avons également cherché à nous faire plaisir puisque ce texte, délibérément humoristique, s’y prêtait (cf la métaphore ovine). Do you see what I mean ?
Avant de nous quitter, je vous offre un petit intermède musical – que nous devons à notre spécialiste, Laure LABAT ; il s’agit d’un air de forro, [ pour jouer un extrait, reportez-vous à la barre ci-dessous, et cliquez sur "lecture"], une musique brésilienne aussi populaire que la bossa nova, et qui se danse à 2.
D’ailleurs, 3 d’entre nous se sont portées «volontaires» pour découvrir cette danse, que l’on pratique tous les jeudis soirs au "Central do Brasil". Parviendront-elles à remplir cette délicate mission ? Pour le savoir, ne ratez pas notre prochain compte rendu !
Nathalie Lavigne.
NB : pour la rentrée, traduire « la reja » , les 2 tests de juin et de septembre et la fin de l’article « vidas de perros ». De bonnes vacances en perspective…


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