lundi 27 octobre 2008

Devoirs de vacances, 2

La version du jour

Ésta será una historia de terror. Será una historia policíaca, un relato de serie negra y de terror. Pero no lo parecerá. No lo parecerá porque soy yo la que lo cuenta. Soy yo la que habla y por eso no lo parecerá. Pero en el fondo es la historia de un crimen atroz.
Yo soy la amiga de todos los mexicanos. Podría decir: soy la madre de la poesía mexicana, pero mejor no lo digo. Yo conozco a todos los poetas y todos los poetas me conocen a mí. Así que podría decirlo. Podría decir: soy la madre y corre un céfiro de la chingada desde hace siglos, pero mejor no lo digo. Podría decir, por ejemplo: yo conocí a Arturito Belano cuando él tenía diecisiete años y era un niño tímido que escribía obras de teatro y poesía y no sabía beber, pero sería de algún modo una redundancia y a mí me enseñaron (con un látigo me enseñaron, con una vara de fierro) que las redundancias sobran y que sólo debe bastar con el argumento.
Lo que sí puedo decir es mi nombre.
Me llamo Auxilio Lacouture y soy uruguaya, de Montevideo, aunque cuando los caldos se me suben a la cabeza, los caldos de la extrañeza, digo que soy charrúa, que viene a ser lo mismo aunque no es lo mismo, y que confunde a los mexicanos y por ende a los latinoamericanos.
Pero lo que importa es que un día llegué a México sin saber muy bien por qué, ni a qué, ni cómo, ni cuándo.
Yo llegué a México Distrito Federal en el año 1967 o tal vez en el año 1965 o 1962. Yo ya no me acuerdo ni de las fechas ni de los peregrinajes, lo único que sé es que llegué a México y ya no me volví a marchar. A ver, que haga un poco de memoria. Estiremos el tiempo como la piel de una mujer desvanecida en el quirófano de un cirujano plástico. Veamos. Yo llegué a México cuando aún estaba vivo León Felipe, qué coloso, qué fuerza de la naturaleza, y León Felipe murió en 1968. Yo llegué a México cuando aún vivía Pedro Garfias, qué gran hombre, qué melancólico era, y don Pedro murió en 1967, o sea que yo tuve que llegar antes de 1967. Pongamos pues que llegué a México en 1965.
Definitivamente, yo creo que llegué en 1965 (pero puede que me equivoque, una casi siempre se equivoca) y frecuenté a esos españoles universales, diariamente, hora tras hora, con la pasión de una poetisa y la devoción irrestricta de una enfermera inglesa y de una hermana menor que se desvela por sus hermanos mayores, errabundos como yo, aunque la naturaleza de su éxodo era bien diferente de la mía, a mí nadie me había echado de Montevideo, simplemente un día decidí partir y me fui a Buenos Aires y de Buenos Aires, al cabo de unos meses, tal vez un año, decidí seguir viajando porque ya entonces sabía que mi destino era México, y sabía que León Felipe vivía en México y no estaba muy segura de si don Pedro Garfias también vivía aquí, pero yo creo que en el fondo lo columbraba. Tal vez fue la locura la que me impulsó a viajar. Puede que fuera la locura. Yo decía que había sido la cultura. Claro que la cultura a veces es la locura, o comprende la locura. Tal vez fue el desamor el que me impulsó a viajar. Tal vez fue un amor excesivo y desbordante. Tal vez fue la locura.

Roberto Bolaño, Amuleto, Barcelona, Editorial Anagrama, «Narrativas hispánicas»,
1999, p. 11-13.

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La traduction «officielle », Amuleto, réalisée par Émile et Nicole Martel, Éditions Le Rocher, 2008, p 11-13 :

Ça va être une histoire de terreur. Ça va être une histoire policière, un récit de série noire, et d'effroi. Mais ça n'en aura pas l'air. Ça n'en aura pas l'air parce que c'est moi qui raconterai. C'est moi qui parlerai, et, à cause de cela, ça n'en aura pas l'air. Mais au fond, c'est l'histoire d'un crime atroce.
Je suis l'amie de tous les Mexicains. Je pourrais déclarer : je suis la mère de la poésie mexicaine, mais c'est mieux que je ne le dise pas. Je connais tous les poètes et tous les poètes me connaissent. Je pourrais donc le dire. Je pourrais affirmer : je suis la mère et il y a un foutu zéphyr qui court depuis des siècles, mais c'est mieux que je ne le dise pas. Je pourrais dire, par exemple : j'ai connu Arturito Belano quand il avait dix-sept ans et c'était un enfant timide qui écrivait du théâtre et de la poésie et qui ne savait pas boire, mais ce serait d'une certaine manière une redondance et on m'a enseigné (on m'a appris avec un fouet, avec une baguette en fer) que les redondances sont de trop et qu'il faut s'en tenir à l'argument.
Ce que je peux dire, c'est mon nom.
Je m'appelle Auxilio Lacouture et je suis uruguayenne de Montevideo, même si, quand les crus me montent à la tête, les crus de l'étrangeté, je dis que je suis charrúa*, ce qui revient au même, quoique ce ne soit pas la même chose, et que cela confonde les Mexicains, donc tous les Latino-américains.
Mais ce qui importe, c'est qu'un jour je suis arrivée à Mexico sans savoir vraiment pourquoi, ni dans quel but, ni comment, ni quand.
Je suis arrivée à Mexico Distrito Federal en 1967, ou peut-être en 1965 ou 1962. Je ne me souviens déjà plus ni des dates ni de mes pérégrinations, tout ce que je sais, c'est que je suis arrivée au Mexique et que je n'en suis jamais repartie. Voyons voir, que j'essaie de me rappeler. Étirons le temps comme on étire la peau d'une femme inconsciente dans une salle d'opération de chirurgie esthétique. Voyons. Je suis arrivée au Mexique alors que León Felipe vivait encore, quel colosse, quelle force de la nature, et León Felipe est mort en 1968. Je suis arrivée a Mexico quand Pedro Garfias vivait encore, un si grand homme, si mélancolique, et don Pedro a disparu en 1967, ce qui veut dire qu'il faut que j'y aie été avant 1967. Disons que je suis arrivée au Mexique en 1965.
En fin de compte, je pense que je suis arrivée en 1965 (mais je pourrais me tromper, je me trompe presque tout le temps) et j'ai fréquenté ces Espagnols universels jour après jour, heure après heure, avec la passion d'une poète et la dévotion absolue d'une infirmière anglaise et d'une petite soeur qui se met en quatre pour ses grands frères, vagabonds comme moi, quoique la nature de leur exode ait été bien différente de la mienne ; moi, personne ne m'avait chassée de Montevideo, j'ai simplement résolu un jour de partir et je suis allée à Buenos Aires et de Buenos Aires, après quelques mois, un an peut-être, j'ai décidé de continuer de voyager parce que je connaissais déjà ma destination, le Mexique, et je savais que León Felipe vivait à Mexico et je n'étais pas tout à fait certaine que don Pedro Garfias y habitait aussi, mais je pense que dans le fond je le devinais. C'est peut-être la folie qui m'a poussée au voyage. Peut-être la folie. Moi, je racontais que ça avait été la culture. Bien sûr, la culture est parfois folie ou inclut la folie. Peut-être que c'est l'absence d'amour qui m'a incitée au voyage. Peut-être que c'est un amour excessif et débordant. Peut-être que c'est la folie.
* Membre des tribus de la côte nord du Río de la Plata (N.D.T.).

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Olivier nous propose sa traduction :

Cette histoire-là sera une histoire de terreur. Ce sera une histoire policière, un roman noir et de terreur. Mais sans en avoir l’air. Elle n’en aura pas l’air parce que c’est moi qui la raconte. C’est moi qui parle et c’est pour ça qu’elle n’en aura pas l’air. Mais, au fond, c’est l’histoire d’un crime atroce.
Moi, je suis l’amie de tous les mexicains. Je pourrais dire : je suis la mère de la poésie mexicaine, mais il vaut mieux que je me taise. Je connais tous les poètes et tous les poètes me connaissent. C’est pour ça que je pourrais le dire. Je pourrais dire : c’est moi, la mère, et une foutue quantité de flotte a depuis coulé sous les ponts, mais il vaut mieux que je me taise. Je pourrais dire, par exemple : j’ai connu le petit Arturo Belano quand il avait dix-sept ans, que c’était encore un enfant timide qui écrivait des pièces de théâtre et des poèmes, et qui ne tenait pas l’alcool. Mais ce serait quelque part me répéter, et on m’a appris (à coups de fouet, on me l’a appris, à coups de barre de fer) que les répétitions sont de trop et que l’argument doit se suffire à lui-même.
Ce que je peux dire, par contre, c’est mon nom.
Je m’appelle Auxilio Lacouture et je suis Uruguayenne, de Montevideo, même si quand ça me prend trop le chou de me sentir comme une métèque, je dis que je suis charrùa*, ce qui est la même chose mais sans l’être tout à fait, et déconcerte les Mexicains et les Latino-américains en général.
Mais bon, ce qui compte, c’est que j’ai débarqué au Mexique sans savoir très bien quand, ni comment, ni pourquoi, ni ce que j’étais venue y faire.
Je suis arrivée dans la capitale, Mexico, en 1967, à moins que ce soit en 1965 ou 1962. Je ne me souviens plus aujourd’hui ni des dates, ni des pérégrinations, la seule chose que je sais c’est que j’ai débarqué au Mexique pour ensuite ne plus jamais le quitter. Voyons, que j’essaye de me rappeler. Etirons le temps comme la peau d’une femme évanouie sur la table d’opération d’un chirurgien esthétique. Voyons, voyons. Je suis arrivée au Mexique du vivant de Leòn Felipe, ce colosse, cette force de la nature, et Leòn Felipe est mort en 1968. Je suis arrivée au Mexique alors que Pedro Garfias était encore de ce monde, un type génial, grand mélancolique devant l’Eternel, et don Pedro est mort en 1967, c’est à dire que j’ai dû arriver avant 1967. Mettons que je suis arrivée au Mexique en 1965, pour couper la poire en deux.
En fin de compte, je crois que je suis arrivée en 1965 (mais je peux me tromper, on se trompe presque à tous les coups) et que j’ai fréquenté tous ces espagnols universels, tous les jours, à toute heure, avec la passion d’une poétesse et la dévotion sans bornes d’une infirmière anglaise, ou d’une soeur cadette bouche bée devant ses grands frères, vagabonds comme moi, même si la raison de leur exode était bien différente de la mienne. Moi, personne ne m’a fichue à la porte de Montevideo, j’ai tout bonnement décidé un jour de partir et d’aller à Buenos Aires, et de Buenos Aires, au bout de quelques mois, peut-être un an, j’ai décidé de poursuivre ma route parce que je savais déjà, à ce moment-là, que c’était au Mexique que j’allais finir, et je savais que Leòn Felipe vivait au Mexique, et même si je n’étais pas très sûre que don Pedro Garfias y vivait également, je crois qu’au fond de moi-même, je le devinais. C’est peut-être la folie qui m’a poussée à voyager. C’était peut-être la folie. Moi, je disais que c’était la culture. C’est clair que culture et folie marchent souvent main dans la main, et que l’une ne va pas sans l’autre. C’est peut-être la haine qui m’a poussée à voyager. C’est peut-être un amour excessif et débordant. C’est peut-être la folie.

* Charrùa est, en langage courant, synonyme de Uruguayen. Le terme désigne, à l’origine, un membre d’une tribu indienne de la côte septentrionale du Rio de la Plata. Son emploi, ici, marque la forte revendication de la protagoniste de son uruguayanité.

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Jacqueline nous propose sa traduction :

Ça va être une histoire de terreur. Ça va être une histoire policière, un roman noir et de terreur. Mais ça n’en aura pas l’air. Ça n’en aura pas l’air parce que c’est moi qui le raconte. C’est moi qui parle et c’est pour ça que ça n’en aura pas l’air. Mais dans le fond c’est l’histoire d’un crime atroce.
Moi, je suis l’amie de tous les Mexicains. Je pourrais dire : je suis la mère de la poésie mexicaine, mais il vaut mieux me taire. Je connais tous les poètes et tous les poètes me connaissent. C’est pourquoi je pourrais le dire. Je pourrais dire : Je suis la mère et de l’eau a sacrément passé sous les ponts depuis tout ce temps –là mais il vaut mieux me taire. Je pourrais dire, par exemple : j’ai connu le petit Arturo Belano quand il avait dix-sept ans, qu’il était un enfant timide qui écrivait des pièces de théâtre et des poèmes, et qu’il ne supportait pas l’alcool. Mais ça serait faire du verbiage, et on m’a appris (à coups de fouet, on me l’a appris, à coups de trique en fer) que le verbiage est de trop et qu’avec l’argument ça doit suffire.
Ce que je peux dire, en revanche, c’est mon nom.
Je m’appelle Auxilio Lacouture et je suis Uruguayenne, de Montevideo, mais quand la moutarde me monte au nez de me sentir étrangère, je dis que je suis charrúa, ce qui revient au même bien que ce ne soit pas tout à fait la même chose, et ça gêne les Mexicains et par-delà les Latino-américains.
Mais ce qui compte, c’est qu’un jour, j’ai débarqué au Mexique sans très bien savoir pourquoi, ni pour quoi y faire, ni comment, ni quand.
Je suis arrivée à Mexico Ville, en 1967, ou peut-être bien en 1965 ou en 1962. Je ne me souviens plus, moi, ni des dates ni des pérégrinations, tout ce que je sais c’est que j’ai débarqué au Mexique et que je n’en suis plus jamais repartie. Voyons, que j’asticote ma mémoire. Étirons le temps comme la peau d’une femme inconsciente dans la salle d’opération de chirurgie esthétique. Voyons un peu. Je suis arrivée au Mexique quand León Felipe était encore de ce monde, quel colosse, quelle force de la nature, et León Felipe est mort en 1968. Je suis arrivée au Mexique quand Pedro Garfias était encore parmi nous, mais quel homme, comme il était mélancolique, et don Pedro est mort en 1967 ; j’ai donc dû arriver avant 1967. Mettons que je suis arrivée à Mexico en 1965.
Finissons-en, je crois que je suis arrivée en 1965 (mais une fille comme moi se trompe presque à tout bout de champ), et que j’ai fréquenté tous ces Espagnols universels, jour après jour, heure après heure, avec la passion d’une poétesse et la dévotion infinie d’une infirmière anglaise ou bien d’une sœur cadette qui se met en quatre pour ses frères aînés, des vagabonds tout autant que moi, mais la raison de leur exode a été bien différente de la mienne : moi, personne ne m’a jetée dehors de Montevideo ; simplement un beau jour j’ai décidé de partir et d’aller à Buenos Aires et de Buenos Aires, au bout de quelques mois, peut-être un an, j’ai décidé de continuer mon chemin parce que déjà je savais que le destin m’attendait à Mexico, et je savais que León Felipe vivait au Mexique ; je n’étais pas sûre que don Pedro Garfias y vivait aussi mais je crois qu’au fond je m’en doutais. C’est peut-être la folie qui m’avait poussée à voyager. Ou alors c’était la folie. Moi, je disais que ça avait été la culture. C’est clair que la culture, c’est parfois de la folie, ou bien qu’elle en a sa part. Ça a peut-être été la rancœur qui m’a poussée à voyager. Ou peut-être un amour excessif et débordant. Ou peut-être la folie.

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Odile nous propose sa traduction :

Ça va être une histoire de terreur. Une histoire policière, un récit de série noire et d'effroi. Mais ça n'en aura pas l'air. Ça n'en aura pas l'air parce que c'est moi qui la raconte. Je suis celle qui parle et c'est pour ça qu'elle n'en aura pas l'air. Mais au fond, c'est l'histoire d'un crime atroce.
Je suis l'amie de tous les mexicains. Je pourrais dire : je suis la mère de la poésie mexicaine, mais il vaut mieux que je ne le dise pas. Je connais tous les poètes et tous les poètes me connaissent. Je pourrais donc le dire. Je pourrais affirmer, par exemple : j'ai connu Arturito Belano quand il avait dix-sept ans et c'était un enfant timide qui écrivait des oeuvres de théâtre et de poésie et qui ne savait pas boire, mais ce serait d'une certaine manière une redondance et on m'a enseigné (on m'a appris avec un fouet, une baguette en fer) que les redondances sont de trop et que l'argument doit suffire.
Ce que je peux dire, c'est mon nom.
Je m'appelle Auxilio Lacouture et je suis Uruguayenne, de Montevideo, même si, quand les crus me montent à la tête, les crus de l'étrangeté, je dis que je suis charrúa*, ce qui revient au même, bien que ce ne soit pas la même chose, et que cela confonde les Mexicains, donc tous les latino-Américains.
Mais ce qui importe, c'est qu'un jour je suis arrivée à Mexico sans savoir vraiment pourquoi, ni dans quel but, ni comment, ni quand.
Je suis arrivée à Mexico District Fédéral en 1967, ou peut-être en 1965 ou 1962. Je ne me souviens déjà plus ni des dates ni de mes périgrinations, tout ce que je sais, c'est que je suis arrivée au Mexique et que je n'en suis plus jamais repartie. Voyons, que j'essaie de me rappeler. Étirons le temps comme la peau d'une femme inconsciente dans la salle d'opération d'un chirurgien esthétique. Voyons. Je suis arrivée au Mexique alors que León Felipe vivait encore, quel colosse, quelle force de la nature, et León Felipe est mort en 1968. Je suis arrivée à Mexico quand Pedro Garfias, quel grand homme, si mélancolique, vivait encore et don Pedro est mort en 1967, ce qui veut dire que j'ai dû arriver avant 1967. Disons donc que je suis arrivée au Mexique en 1965.
En fin de compte, je crois que je suis arrivée en 1965 (mais je peux me tromper, je me trompe presque toujours) et j'ai fréquenté ces Espagnols universels, jour après jour, heure après heure, avec la passion d'une poétesse et la dévotion absolue d'une infirmière anglaise et d'une petite soeur qui se met en quatre pour ses grands frères, vagabonds comme moi, quoique la nature de leur exode ait été bien différente de la mienne car moi, personne ne m'avait chassée de Montevideo, j'ai simplement décidé un jour de partir et je suis allée à Buenos Aires, et de Buenos Aires, après quelques mois, un an peut-être, j'ai décidé de continuer de voyager parce que je connaissais déjà ma destination, le Mexique, et je savais que León Felipe habitait à Mexico et je n'étais pas certaine que don Pedro Garfias y vivait aussi, mais je pense que dans le fond je le devinais. C'est peut-être la folie qui m'a poussée à voyager. Peut-être la folie. Moi, je disais que ça avait été la culture. Bien sûr, la culture est parfois folie ou inclut la folie. Peut-être que c'est le manque d'amour qui m'a incitée à voyager. Peut-être que c'est un amour excessif et débordant. Peut-être que c'est la folie.

*Charrúa : Les Charrúas étaient un peuple qui habitait la côte septentrionale du Río de la Plata, jusqu'à l'actuel Uruguay. Les Uruguayens sont parfois appelés « charrúas » de nos jours.

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