dimanche 12 juillet 2009

Questions à des enseignants du secondaire au sujet de la traduction, par Nathalie

En photo : Agneaux par Mathieu GUY

Comme vous le savez, Nathalie et moi, nous interrogeons depuis peu sur la pratique ou la non-pratique de la traduction dans le secondaire. Or assez ignorantes l'une et l'autre sur le sujet – au moins pour la partie concrète de la chose – nous avons eu l'idée d'un petit questionnaire, auquel répondront (nous les remercions à l'avance) les enseignants en collège et lycée parmi les membres de la communauté ou que chacun et chacune se chargera de diffuser auprès d'un maximum de profs… genre opération pièces jaunes. Il serait effectivement intéressant de savoir comment naît et grandit notre futur cheptel de traducteurs… ou alors, au contraire, comment il est tué dans l'œuf, faute que leur goût naturel pour le métier reçoive un écho ou faute que le système éducatif lui permette de s'exprimer… malgré la bonne volonté des enseignants.
Merci de votre participation.

1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
3. Pourquoi ?
4. Quel intérêt y voyez-vous ?
5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?

Envoyez les questionnaires complétés à l'adresse mail suivante :


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Olivier, enseignant (espagnol) à Poitiers, répond au questionnaire :

1/ Je suis incapable de te citer les textes en matière de traduction, mais il est clair que celle-ci n'est pas au centre de nos préoccupations, le mot d'ordre étant d'éviter justement le plus possible de passer par le français.
2/ Toutes les séquences ne donnent pas lieu à une traduction.
3/ Je pense personnellement l'utiliser plus que d'autres, surtout quand des faits de langue me paraissent riches.
4/ Je fais traduire des dialogues simples, du coloquial. Toujours des textes très courts.
5/ Le niveau en espagnol, mais surtout en français (grammaire de basse-cour et lexique d'ornithorynque), bien souvent pathétique, ne permet pas vraiment de se lancer à corps perdu dans la traduction des poèmes de Vicente Huidobro...
6/ Quant à faire une différence entre traduction et version...
7/ Par contre, j'ai trouvé les élèves assez demandeurs, dans la mesure où on les place dans un contexte valorisant, de réussite, et qu'ils se rendent compte "que ce n'est pas si difficile que ça". J'essaye aussi, bien modestement, de les faire réfléchir sur les ressemblances, racines et autres étymologies.
9/ Rien, dans l'enseignement de l'espagnol, ne favorise la traduction.
10/ Moi, tenté par la traduction? Tu rigoles !

***

Laëtitia, enseignante (espagnol), à Verdun :

Avant de répondre au questionnaire, j’aimerais revenir sur le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) en précisant que nous avions surtout recours, nous, stagiaires IUFM, au Portfolio européen des langues. En effet, le CECRL, qui est quand même un gros pavé, ne nous aidait pas beaucoup pour l’élaboration concrète des séquences pédagogiques. Nous utilisions donc le Portfolio qui présente de façon simplifiée et surtout pratique les recommandations du CECRL sous forme de consignes directement transposables à une classe.
Ce Portfolio se décline en plusieurs volumes en fonction de l’âge des élèves (je possède celui applicable en lycée qui porte la mention « 15 ans et + » sur la couverture).
Il se divise en 3 parties. Dans la première, « le Passeport de langues » (c’est en fait un petit livret indépendant), l’élève est amené à faire le point sur ses compétences (par le biais de grilles d’auto-évaluation) ainsi que sur ses « expériences linguistiques et interculturelles » et sur ses éventuels « certificats et diplômes ». La deuxième partie, la « Biographie langagière » est « un journal de bord personnel » qui permet à l’élève de suivre étape par étape son apprentissage de la langue. Dans la troisième, « le Dossier », l’élève est invité à rassembler des documents (réalisations, réflexions, projets, attestations obtenues) qui « illustrent [son] niveau de compétences » tout en lui permettant de « garder en mémoire les différentes étapes de [son] apprentissage ».
La deuxième partie est celle que nous exploitions pour nos cours car elle détaille précisément toutes les compétences attendues à la fois par activité langagière et par niveau.
Il y a 5 activités langagières :
– « Écouter » : compréhension orale
– «Lire » : compréhension écrite
– «Prendre part à une conversation » : expression orale (en interaction)
– «S’exprimer à l’oral en continu » : expression orale (en continu)
– «Écrire » : expression écrite
Chaque activité langagière est organisée selon 6 niveaux : A1, A2, B1, B2, C1, C2 (voir le post de Nathalie du 11 juillet 2009) sachant que les niveaux A2 et B1 font l’objet de 3 niveaux intermédiaires (A2-1, A2-2, A2-3 et B1-1, B1-2, B1-3).
La règle que nous devions suivre à l’IUFM pour construire nos cours était la suivante : une seule activité langagière par séance (1 séance = 1 heure de cours).
Par exemple, si on choisissait l’activité langagière « compréhension orale » et la thématique « se repérer dans l’espace » (on proposait par exemple de faire écouter un dialogue entre 2 personnages, l’un demandant à l’autre de lui indiquer sa route), la restitution par les élèves ne devait viser que de la compréhension orale : on pouvait entre autres leur demander de flécher l’itinéraire sur un plan ou d’entourer sur ce plan tous les lieux entendus voire uniquement ceux effectivement traversés par le personnage. En aucun cas, nous ne devions par exemple leur demander d’écrire un paragraphe sur le parcours du personnage, car cette consigne aurait ajouté une autre activité langagière à la précédente : l’« expression écrite ». Et les formateurs de nous expliquer que si on évalue la capacité d’un élève à comprendre un chemin qu’on lui indique, on se fout de savoir s’il sait écrire les mots « calle », « avenida » ou « parque », encore plus de savoir s’il sait ses conjugaisons et ses règles de grammaire…
On comprend mieux alors pourquoi la traduction ne risque pas de trouver sa place dans les programmes dans la mesure où elle se trouve précisément au carrefour de plusieurs activités langagières : déjà la compréhension et l’expression écrites, alliées en plus à la maîtrise de l’orthographe, de la grammaire, de la conjugaison et à un travail de longue haleine sur le style, la syntaxe…
À ce propos, je ne résiste pas à vous faire part d’une remarque d’un de mes formateurs IUFM suite à une séance grammaticale que j’avais proposée : « C’est inadmissible ! Quelle profonde marque d’irrespect à l’égard de tes élèves ! ».
Sans commentaire… Allez, mes réponses au questionnaire…

1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
Oui, malheureusement, pas grand-chose…

2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
Les consignes ayant été claires à l’IUFM… : aucune ! Déjà que je m’étais fait remarquer en proposant un cours de grammaire… je ne me suis pas risquée à récidiver…

3. Pourquoi ?
Dans mon cas, la question n’est pas « pourquoi ne pas avoir proposé de version » mais plutôt « pourquoi je n’ai pas pu ». Je pense avoir déjà répondu…

4. Quel intérêt y voyez-vous ?
L’intérêt d’un tel exercice me semble pourtant manifeste. Certes, il requiert concentration et exigence (et alors ?) mais il permet un vrai travail sur la langue et sur la culture : plaisir de découvrir la beauté, l’originalité… d’une écriture, éveil aux richesses d’un patrimoine littéraire, culturel…, apprentissage des subtilités de la langue, la sienne comme celle de l’Autre… Bon, j’arrête là mon envolée lyrique…

5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
Les rares fois où je me suis tournée vers la traduction, je l’ai fait pour débloquer une situation : un accès difficile au texte. Il est arrivé que certains élèves refusent de se confronter à leur texte soi-disant parce qu’ils n’y comprenaient rien. Je leur ai donc lancé : « Et si vous essayiez de traduire ces phrases à première vue incompréhensibles ? ». Et ils ont pu se rendre compte qu’en prenant un mot après l’autre, on obtient vite des bouts de phrase puis une phrase entière dont la majeure partie du sens affleure, même avec quelques doutes résiduels. Magique !

6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
Le terme « version » me paraît plutôt s’appliquer à un exercice scolaire ou universitaire répondant à des exigences bien spécifiques de la part du correcteur (évaluer tel aspect ou tel autre). Quant à la traduction, c’est un terme plus englobant, qui caractérise déjà tout simplement l’acte de traduire en lui-même. C’est aussi lui qui qualifie la pratique professionnelle, le métier de traducteur.

7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
Les quelques fois où ils se sont confrontés à l’exercice, les uns se sont sentis plutôt à l’aise, les autres, récalcitrants au départ, se sont vite aperçus que ce n’était pas « si difficile que ça ! »

8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
De là à être demandeurs… N’exagérons rien… Mais, qui sait ? Au fil des mois, si j’avais eu la possibilité de proposer de vraies séquences de version, j’aurais peut-être pu avoir des surprises…

9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
Absolument pas. Cette année, comme je l’ai dit, les consignes ont été on ne peut plus claires à l’IUFM. Voici en résumé le discours qui m’a été tenu : la version et le thème sont des exercices purement formels, théoriques, académiques, particulièrement affectionnés des jeunes profs qui sont encore des étudiants mal dégrossis toujours en quête d’exercices d’érudition. D’ailleurs, nos formateurs ont stoppé net toute tentative allant en ce sens au début de l’année, en nous faisant le coup de la vie pratique : « Pouvez-vous nous citer un acte du quotidien où l’élève sera confronté à la traduction ? S’il demande son chemin à un passant dans la rue, s’il fait ses courses dans un magasin, s’il va au restaurant, à quoi lui servira la version ou le thème, hein ? ». Aaah… c’est vrai, j’avais oublié que l’école ne sert pas à recevoir une formation intellectuelle mais à apprendre à acheter sa baguette, ou ses churros…

10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?
Oui, oui, et encore oui ! Certes, elle a d’abord constitué pour moi un exercice scolaire (et dans ma bouche, ce n’est pas une insulte) que j’ai découvert au lycée, puis que j’ai approfondi en première année de classe prépa. J’ai ensuite pu apprendre à en maîtriser mieux les différents aspects à l’université (traduction d’articles de presse en LEA, traduction littéraire en LLCE). J’aimerais donc aujourd’hui avoir l’opportunité d’aborder une autre étape, celle de la traduction pratiquée dans un cadre professionnel. On verra ça…

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Aude, enseignante (espagnol), à Anglet :

1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
Oui

2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
Une petite place en collège.

3. Pourquoi ?
Les programmes et les IPR recommandent un apprentissage où la traduction directe est déconseillée.

4. Quel intérêt y voyez-vous ?
Aucun, à mon avis, la traduction est nécessaire à l'apprentissage d'une langue.

5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
Des fragments de textes que l'on étudie en classe, ou en rapport direct avec le cours.

6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
Oui, à mon sens, la version est plus littéraire, la traduction étant plus ancrée dans le quotidien, dans la modernité.

7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
Ils aiment ces exercices car cela les rassure.

8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
Ils sont demandeurs car ils ont l'impression de maîtriser au détail près la langue étrangère.

9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
Non, en tout cas, pas assez à mon goût.

10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?
Oui, c'est ma vocation première.

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Laëtitia (espagnol), Bazas :

1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
Il ne me semble pas avoir vu quoi que ce soit dans les programmes concernant la traduction. En tout cas pour le collège, il n’en est pas question.

2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
Avec mes élèves de sixième qui sont en cours d’initiation, nous avons souvent recours à la traduction. Un texte ciblé sur un point de grammaire comporte toujours des notions qui n’ont pas encore été vues en classe. L’élève est donc amené à imaginer le sens du texte avec les éléments dont il dispose : la ressemblance entre espagnol et français, ainsi que les mots qu’il connaît déjà. L’exercice est particulièrement intéressant avec des débutants beaucoup plus soucieux du rendu en français que les élèves plus expérimentés qui traduisent littéralement. Ce qui intéresse l’élève c’est que le texte sonne bien en français. L’exercice individuel devient toujours collectif, et tourne au jeu des devinettes.
Pour les autres classes, la traduction du texte est plutôt liée à une difficulté.

3. Pourquoi ?
Pour les débutants, l’exercice permet de se rendre compte des similitudes et des différences qu’il existe entre les deux langues. Il permet de démystifier une nouvelle langue qui a souvent, au départ, tous les airs du bon vieux charabia.

4. Quel intérêt y voyez-vous ?
Je crois que la traduction est nécessaire à l’apprentissage d’une langue. Il ne s’agit évidemment pas d’en arriver à ce que les élèves pensent d’abord en français pour ensuite s’exprimer en espagnol. L’exercice amène les élèves à se rendre compte des problèmes que pose la traduction littérale. Voir quels sont les équivalents de phrases complètes peut les aider à mieux s’exprimer.

5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
Je fais systématiquement traduire les chansons vues en classe à la demande des élèves qui veulent absolument comprendre le sens de tous les mots qu’ils vont prononcer en musique.


6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
La version me semble plus littérale. La traduction, tout en respectant le texte en espagnol, tente de rendre au mieux le français le plus correct : ce qui s’écrit, ce qui se dit. En fait, je médite encore la question.

7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
Les élèves sont ravis de traduire un texte et même amusés. Ils savaient que cette année je suivais la formation du master pro, et plusieurs fois, ils m’ont mise au défit de traduire. J’entends encore : « Mais c’est pas français ça Madame ! ».


8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
Les élèves sont très demandeurs. D’une part la traduction du texte étudié en classe permet de lever le doute sur les problèmes de sens. Les élèves sont beaucoup plus à l’aise vis-à-vis du texte et participent donc plus facilement. Il est vrai que la difficulté de la compréhension écrite est écartée mais l’échange oral est plus aisé. D’autre part, ils semblent s’amuser de l’exercice. Peut-être trouvent-ils une part de fierté dans le fait d’être capable de rendre un texte espagnol dans sa langue maternelle.


9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
Pas du tout. Lorsque j’étais à l’école, j’ai toujours entendu qu’il ne fallait surtout pas traduire pour apprendre une langue. Maintenant j’entends que pour enseigner, c’est la même histoire.

10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?
Je persiste et je signe.

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Carole (espagnol) :

1. Savez-vous ce que les programmes officiels recommandent en matière de traduction ?
Très peu de place est accordée à la traduction. Les élèves doivent mobiliser leurs connaissances pour déduire le sens d'un mot inconnu à partir du contexte. Mais la traduction fait néanmoins partie de l'épreuve écrite au baccalauréat, même si peu de points sont accordés à cette partie: 2 points pour les LV2 et 3 ou 4 points pour les LV1, selon la série choisie. Elle n'est donc pas à négliger.
2. Quelle place accordez-vous à la version dans vos cours / séquences pédagogiques ?
Pour son évaluation en fin de séquence, entraînement ponctuel et spontané à la version, en classe ou comme travail écrit à la maison pour que l'élève ait davantage de temps à consacrer à la recherche de sens dans le dictionnaire (l'utilisation faite du dictionnaire par l'élève est souvent maladroite car trop précipitée).
3. Pourquoi ?
Le recours à la version n'est pas systématique par manque de temps (2h voire 3h par semaine est peu), de plus certains élèves se reposent aussi sur la traduction sans faire l'effort de reformuler des phrases avec leur propre lexique.
4. Quel intérêt y voyez-vous ?
une meilleure maîtrise de leur propre langue, puisque l'orthographe, la conjugaison et la grammaire y jouent un rôle fondamental.
5. Quel type de documents à traduire proposez-vous ?
Soit un extrait de dialogue, soit le début du texte une fois étudié, soit un extrait de BD. La variété de supports est importante pour aborder en traduction tout type de langage (soutenu, littéraire, poétique, parlé)
6. Faites-vous une différence entre version et traduction ? Si oui, laquelle ?
D'une part, la traduction est un terme générique globale qui peut s'employer pour parler de thème ou de version.
D'autre part, la traduction peut se limiter aussi au seul fait de traduire littéralement sans faire l'effort d'adapter la langue au contexte
7. Comment réagissent vos élèves à ce genre d'exercices ?
Ils le trouvent souvent facile de prime abord, puis déchantent au fur et à mesure. Ils se précipitent vers une traduction mot à mot sans prendre suffisamment de recul et se rendent compte alors de la complexité de la langue. Ils se bloquent parfois, sans parvenir à trouver l'équivalent en français alors que c'est - généralement - leur langue maternelle.
8. Sont-ils demandeurs ? Si oui, pourquoi ?
Lorsqu'ils sont demandeurs, c'est pour atteindre le sens plus rapidement - du moins le pensent-ils - en quelque sorte, la traduction les rassure
9. Pensez-vous que l'enseignement de l'espagnol, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui, favorise la traduction ?
Non, puisque l'on cherche avant tout à leur faire reformuler des phrases de l'auteur en employant leurs structures propres, un lexique plus simple. La paraphrase va à l'encontre de la traduction même si elle permet, dans un premier temps, de s'assurer de la bonne compréhension du document.
10. Et vous, êtes-vous tenté(e) par la traduction ?
Oui, c'est un exercice qui m'a toujours semblé intéressant, enrichissant et fondamental pour rendre la spécificité à chaque langue.

5 commentaires:

Tradabordo a dit…

Brigitte, là on compte sur toi… pour nous apporter des réponses.

Tradabordo a dit…

Pour chaque questionnaire, précisez votre prénom (ou pseudo, puisque d'aucuns optent pour l'anonymat) et la langue enseignée… Vous pouvez donner davantage d'informations si vous le souhaitez, mais ce n'est évidemment pas obligatoire. Nous comprenons parfaitement qu'une certaine discrétion soit parfois nécessaire.

Emeline a dit…

jesisrestée en plus ou moins bons termes avec mes profs de lycée. je peux leur soumettre le questionnaire?

Tradabordo a dit…

Émeline, oui, vas-y ! Plus on aura de gens qui répondront, mieux ce sera. Attention à te relire avant d'envoyer tes commentaires, parce que là, avec les coquilles, j'ai failli ne pas comprendre…

Brigitte a dit…

Je transmettrai le questionnaire à mes collègues à la rentrée...à force de me "promener" d'un établissement à l'autre, cela fera sans doute un certain nombre de questionnaires remplis !