dimanche 19 juillet 2009

Votre thème du week-end, Gautier

En photo : Momie_Barcelona par crevette_x

« J’ai un pressentiment que nous trouverons dans la vallée de Biban-el-Molouk une tombe inviolée, disait à un jeune Anglais de haute mine un personnage beaucoup plus humble, en essuyant d’un gros mouchoir à carreaux bleus son front chauve où perlaient des gouttes de sueur, comme s’il eût été modelé en argile poreuse et rempli d’eau ainsi qu’une gargoulette de Thèbes.
– Qu’Osiris vous entende, répondit au docteur allemand le jeune lord : c’est une invocation qu’on peut se permettre en face de l’ancienne Diospolis magna ; mais bien des fois déjà nous avons été déçus ; les chercheurs de trésors nous ont toujours devancés.
– Une tombe que n’auront fouillée ni les rois pasteurs, ni les Mèdes de Cambyse, ni les Grecs, ni les Romains, ni les Arabes, et qui nous livre ses richesses intactes et son mystère vierge, continua le savant en sueur avec un enthousiasme qui faisait pétiller ses prunelles derrière les verres de ses lunettes bleues.
– Et sur laquelle vous publierez une dissertation des plus érudites, qui vous placera dans la science à côté des Champollion, des Rosellini, des Wilkinson, des Lepsius et des Belzoni, dit le jeune lord.
– Je vous la dédierai, milord, je vous la dédierai : car sans vous qui m’avez traité avec une munificence royale, je n’aurais pu corroborer mon système par la vue des monuments, et je serais mort dans ma petite ville d’Allemagne sans avoir contemplé les merveilles de cette terre antique », répondit le savant d’un ton ému.
Cette conversation avait lieu non loin du Nil, à l’entrée de la vallée de Biban-el-Molouk, entre le Lord Evandale, monté sur un cheval arabe, et le docteur Rumphius, plus modestement juché sur un âne dont un fellah bâtonnait la maigre croupe ; la cange qui avait amené les deux voyageurs, et qui pendant leur séjour devait leur servir de logement, était amarrée de l’autre côté du Nil, devant le village de Louqsor, ses avirons parés, ses grandes voiles triangulaires roulées et liées aux vergues. Après avoir consacré quelques jours à la visite et à l’étude des stupéfiantes ruines de Thèbes, débris gigantesques d’un monde démesuré, ils avaient passé le fleuve sur un sandal (embarcation légère du pays), et se dirigeaient vers l’aride chaîne qui renferme dans son sein, au fond de mystérieux hypogées, les anciens habitants des palais de l’autre rive. Quelques hommes de l’équipage accompagnaient à distance Lord Evandale et le docteur Rumphius, tandis que les autres, étendus sur le pont à l’ombre de la cabine, fumaient paisiblement leur pipe tout en gardant l’embarcation.
Lord Evandale était un de ces jeunes Anglais irréprochables de tout point, comme en livre à la civilisation la haute vie britannique : il portait partout avec lui la sécurité dédaigneuse que donnent une grande fortune héréditaire, un nom historique inscrit sur le livre du Peerage and Baronetage, cette seconde Bible de l’Angleterre, et une beauté dont on ne pouvait rien dire, sinon qu’elle était trop parfaite pour un homme. En effet, sa tête pure, mais froide, semblait une copie en cire de la tête du Méléagre ou de l’Antinoüs. Le rose de ses lèvres et de ses joues avait l’air d’être produit par du carmin et du fard, et ses cheveux d’un blond foncé frisaient naturellement, avec toute la correction qu’un coiffeur émérite ou un habile valet de chambre eussent pu leur imposer. Cependant le regard ferme de ses prunelles d’un bleu d’acier et le léger mouvement de sneer qui faisait proéminer sa lèvre inférieure corrigeaient ce que cet ensemble aurait eu de trop efféminé.
Membre du club des Yachts, le jeune lord se permettait de temps à autre le caprice d’une excursion sur son léger bâtiment appelé Puck, construit en bois de teck, aménagé comme un boudoir et conduit par un équipage peu nombreux, mais composé de marins choisis. L’année précédente il avait visité l’Islande ; cette année il visitait l’Égypte, et son yacht l’attendait dans la rade d’Alexandrie ; il avait emmené avec lui un savant, un médecin, un naturaliste, un dessinateur et un photographe, pour que sa promenade ne fût pas inutile ; lui-même était fort instruit, et ses succès du monde n’avaient pas fait oublier ses triomphes à l’université de Cambridge. Il était habillé avec cette rectitude et cette propreté méticuleuse caractéristique des
Anglais qui arpentent les sables du désert dans la même tenue qu’ils auraient en se promenant sur la jetée de Ramsgate ou sur les larges trottoirs du West-End. Un paletot, un gilet et un pantalon de coutil blanc, destiné à répercuter les rayons solaires, composaient son costume, que complétaient une étroite cravate bleue à pois blancs, et un chapeau de Panama d’une extrême finesse garni d’un voile de gaze.

Théophile Gautier, Le roman de la momie, 1858.

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Olivier nous propose sa traduction :

Théophile Gautier, Le roman de la momie, 1858

« Tengo el presentimiento que encontraremos en el valle de Biban-el-Molouk une tumba inviolada, decía a un joven inglés de buena prestancia un personaje mucho más humilde, enjugándose con un grueso pañuelo de cuadros azules la frente calva donde chorreaban gotas de sudor, como si hubiese estado moldeado en una arcilla porosa y colmado de agua como una alcarraza de Tebas.
- Que Osiris le oiga, contestó al doctor alemán el joven lord: es una invocación que uno se puede permitir frente a la antigua Díos polis magna; mas muy a menudo quedamos decepcionados; los buscadores de tesoro siempre nos adelantaron.
- Una tumba que no habrán registrado ni los reyes pastores, ni los Medas de Cambises, ni los Griegos, ni los Romanos, ni los Árabes, y que nos entrega sus riquezas intactas y virgen su misterio, prosiguió el científico empapado en sudor, con un entusiasmo que hacía chispear sus pupilas tras las lentes de sus gafas azules.
- Y sobre la cual publicará usted una de las más eruditas disertación que le colocará en la ciencia al lado de los Champollion, los Rosellini, los Wilkinson, los Lepsius y otros Benzoni, dijo el joven lord.
- Se la dedicaré a usted, mí lord, se la dedicaré: pues sin usted ni la magnificencia real de su trato, no hubiese podido corroborar mi sistema viendo los monumentos, y me habría muerto en mi pequeña ciudad de Alemania sin haber contemplado las maravillas de aquella antigua tierra”, contestó el científico con tono conmovido.
Aquella conversación tenía lugar no muy lejos del Nilo, en la embocadura del valle de Biban-el-Molouk, entre el Lord Evandale, montado encima de un pura sangre árabe y el doctor Rumphius, más humildemente encaramado a lomo de burro cuya flaca grupa la atizaba con un bastón un fellah; la embarcación que trajo a los dos viajantes, y que debía de servirles de alojamiento durante la estancia, estaba amarrada en la otra orilla del Nilo, frente a la aldea de Luqsor, sus remos quietos, los grandes triángulos de sus velas replegados y atados a las vergas. Tras haber dedicado unos días a la visita y al estudio de las asombrosas ruinas de Tebas, gigantescos restos de un mundo desmesurado, habían atravesado el río a bordo de un sándalo (embarcación ligera del país), y ponían rumbo hacia la árida cadena cuyo seno alberga, en el fondo de misteriosos hipogeos, a los antiguos moradores de los palacios de la otra orilla. Algunos hombres de la tripulación acompañaban de lejos a Lord Evandale y al doctor Rumphius, mientras los demás, tumbados en la cubierta a la sombra de la cabina, fumaban tranquilamente su pipa al mismo tiempo que vigilaban el barco. Lord Evandale era uno de esos intachables jóvenes Ingleses, de los que la alta sociedad inglesa entrega a la civilización: llevaba consigo mismo por doquier la desdeñosa seguridad que otorgan una gran fortuna hereditaria, un nombre histórico inscrito en el libro del Peerage and Baronetage, aquella segunda Biblia de Inglaterra, y una belleza sobre la cual nada se podía decir, sino que era demasiada perfecta para un hombre. En efecto, su cabeza pura, mas fría, se parecía a una copia en cera de la cabeza del Meleagro o del Antìnoo. El rosa de sus labios y de sus mejillas parecía ser el resultado del carmín y de algún afeite, y su cabello rubio oscuro rizaba de modo natural, con la entera perfección que un peluquero consumado o un hábil ayuda de cámara hubiesen podido imponerle. No obstante la mirada firme de sus pupilas de un azul de acero y el leve ademán de sneer que hacía prominente su labio inferior compensaban lo que este conjunto hubiese tenido de demasiado afeminado. Miembro del club de los Yates, el joven lord se permitía de vez en cuando el capricho de una excursión a bordo de su ligero barco llamado Puck, hecho en madera de teca, acomodado cual un gabinete y llevado por una escueta mas selecta tripulación. El año anterior visitó Islandia; este año visitaba Egipto y su yate le esperaba en el puerto de Alejandría; le acompañaban un científico, un médico, un naturalista, un dibujante y un fotógrafo, para que su paseo no fuese inútil; él mismo gozaba de muy buena instrucción y sus éxitos mundanos no hicieron sombra alguna a sus triunfos universitarios en Cambridge. Vestía con aquella rectitud y pulcritud meticulosa que eran tan suyas a los ingleses que recorren las arenas del desierto con la misma vestimenta que hubiesen llevado para pasear por el muelle de Ramsgate o las anchas aceras del West-end. Un abrigo, un chaleco y unos pantalones de dril blanco para reverberar los rayos del sol componían su traje, completado por una estrecha corbata azul con lunares blancos y un sombrero de paja de extrema fineza adornado con un velo de gasa.

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Laëtitia Sw nous propose sa traduction :

« Tengo el presentimiento de que encontraremos en el valle de Biban-el-Molouk una tumba inviolada, decía a un joven inglés de pinta distinguida un personaje mucho más humilde, enjugando con un espeso pañuelo de cuadros azules su frente calva de la que goteaba sudor, como si hubiera sido moldeada con arcilla porosa y rellenada de agua así como una alcarraza de Tebas.
– Que Osiris le oiga, contestó al doctor alemán el joven lord : es una invocación que uno se puede permitir frente a la antigua Diospolis magna ; pero muchas veces ya estuvimos decepcionados ; los buscadores de tesoros siempre nos han adelantado.
– Una tumba que no habrán explorado ni los reyes pastores, ni los Medos de Cambises, ni los Griegos, ni los Romanos, ni los Árabes, y que nos entregue sus riquezas intactas y su misterio virgen, prosiguió el sabio bañado en sudor con un entusiasmo que hacía brillar sus pupilas detrás de los lentes de sus anteojos azules.
– Y a propósito de la cual publicará una disertación de las más eruditas, que le elevará en la ciencia al rango de los Champollion, Rosellini, Wilkinson, Lepsius y Belzoni, dijo el joven lord.
– Se lo dedicaré, milord, se lo dedicaré : ya que sin usted quien me ha tratado con una munificencia real, no hubiera podido corroborar mi sistema con la vista de los monumentos, y hubiera muerto en mi pequeña ciudad de Alemania sin haber contemplado las maravillas de esta tierra antigua », contestó el sabio con un tono emocionado.
Aquella conversación no muy lejos del Nilo, en la entrada del valle de Biban-el-Molouk, la tenían el Lord Evandale, montado en un caballo árabe, y el doctor Rumphius, montado más modestamente en un burro cuya flaca grupa era apaleada por un felá ; la canga que había conducido a ambos viajeros, y que durante su estancia debía servirles de alojamiento, estaba amarrada del otro lado del Nilo, delante del pueblo de Luxor, con los remos aparejados y con las grandes velas triangulares enrolladas y atadas a las vergas. Después de dedicar algunos días a la visita y al estudio de las increíbles ruinas de Tebas, esos vestigios gigantescos de un mundo desmedido, habían cruzado el río en un sandal (embarcación ligera del país), y estaban dirigiéndose hacia la árida cadena que encierra en su seno, en el fondo de misteriosos hipogeos, a los antiguos habitantes de los palacios de la otra orilla. Algunos hombres de la tripulación acompañaban de lejos a Lord Evandale y al doctor Rumphius, mientras que los otros, tumbados en la cubierta a la sombra del camarote, estaban fumando tranquilamente en pipa al mismo tiempo que vigilaban la embarcación.
Lord Evandale era uno de esos jóvenes ingleses irreprochables en todo aspecto, como se lo entrega a la civilización la alta vida británica : en todas partes traía consigo la seguridad desdeñosa que dan una gran fortuna hereditaria, un nombre histórico inscrito en el libro del Peerage and Baronetage, esa segunda Biblia de Inglaterra, y una belleza de la que no se podía decir nada, sino que era demasiada perfecta para un hombre. Así que su rostro puro, pero frío, pareciá una copia de cera del rostro del Meleagre o del Antinoo. Lo rosado de sus labios y de sus mejillas parecía resultar del carmín y del afeite, y su pelo de un rubio oscuro rizaba naturalmente, con toda la corrección que un peluquero consumado o un hábil camarero hubieran podido imponerlo. Sin embargo la mirada firme de sus pupilas de un azul de acero y el leve movimiento de sneer que hacía resaltar su labio inferior rectificaban lo demasiado afeminado que aquel conjunto hubiera tenido.
Como miembro del club de los Yates, el joven lord se permitía de vez en cuando el capricho de una excursión a bordo de su ligero barco llamado Puck, construido con madera de teca, acomodado como un gabinete y conducido por una tripulación poca numerosa, pero compuesta por marineros seleccionados. El año anterior había visitado Islandia ; ese año visitaba Egipto, y su yate le esperaba en la rada de Alejandría ; había traído consigo a un sabio, a un médico, a un naturalista, a un dibujador y a un fotógrafo, para que su paseo no fuera inútil ; él mismo era muy culto, y sus éxitos mundanos no habían ocultado sus triunfos en la universidad de Cambridge. Estaba vestido con aquella rectitud y aquella limpieza meticulosa característica de los ingleses que recorren los arenales del desierto con la misma vestimenta que tuvieran al pasear a lo largo del muelle de Ramsgate o de las anchas aceras del West-End. Un gabán, un chaleco y unos pantalones de dril blanco, destinado a reflejar los rayos del sol, componían su traje, completado por una estrecha corbata azul de lunares blancos, y un panamá de una fineza extrema forrado con un velo de gasa.

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Brigitte nous propose sa traduction :

- Tengo el presentimiento que hallaremos en el valle de Biban–al-Muluk una tumba inviolada, decía a un joven inglés de buena prestancia un personaje mucho más humilde al secar con un grueso pañuelo de cuadros azules su frente calva donde perlaban gotas de sudor, como si hubiera sido moldeado con arcilla porosa y llenado como una alcarraza de Tebas.
- Ojala le oiga Osiris, contestó el profesor alemán al joven lord : es una invocación que nos podemos permitir frente a la antigua Dióspolis magna ; pero en muchas ocasiones ya nos hemos llevado una desilusión ; los buscadores de tesoros siempre nos adelantaron.
- Una tumba que no hayan investigado ni los reyes pastores, ni los Medes de Cambises, ni los Griegos, ni los Romanos, ni los Árabes, y que nos libre sus riquezas intactas y su misterio virgen, prosiguió el científico bañado en sudor con un entusiasmo que hacía chispear la pupila de sus ojos detrás de los cristales de sus gafas azules.
- Y a propósito de la cual usted publicará una disertación de las más erúditas, que le colocará en la ciencia al lado de los Champollion, de los Rossellini, de los Wilkinson, de los Lepsius y de los Belzoni, dijo el joven lord.
- Se la dedicaré a usted, milord, se la dedicaré : ya que sin usted que me ha tratado con una munificiencia real, no hubiera podido corroborar mi teoría viendo los monumentos y me hubiera muerto en mi pequeña aldea de Alemania sin haber contemplado las maravillas de esta tierra antigua », contestó el científico con tono conmovido.
Esa conversación tenía lugar a poca distancia del Nilo, en la entrada del valle de Biban-al-Muluk, entre Lord Evandale, montado en un pura sangre árabe, y el doctor Rumphius, subido con más modestia en un burro cuya flaca grupa era golpeada por un fellah ; la canga que había llevado a ambos viajeros y que durante su estancia iba a ser su hospedaje, estaba amarrada en la otra orilla del Nilo, frente al pueblo de Luxsor, con sus remos aparejados, sus grandes velas triangulares enrolladas y sujetadas con vergas.
Después de haber dedicado unos días a la visita y al estudio de las ruinas asombrosas de Tebas, restos gigantescos de un mundo desmesurado, habían cruzado el río a bordo de un sandal (embarcación ligera del país), y se iban dirigiendo hacia la árida sierra que tiene depositados en su seno, al fondo de misteriosos hipogeos, los antiguos habitantes de los palacios de la otra orilla. Algunos hombres de la tripulación acompañaban a distancia a Lord Evandale y al profesor Rumphius mientras que los demás, tendidos en la cubierta a la sombra de del camarote, estaban fumando tranquilamente su pipa vigilando la embarcación.
Lord Evandale era uno de esos jóvenes Ingleses intachables en todos los aspectos, como los suele entregar a la civilización la alta sociedad británica : se llevaba a todas partes consigo la seguridad desdeñosa que proporcionan una gran fortuna hereditaria, un nombre histórico registrado en el libro de Peerage and Baronetage, esa segunda Biblia de Inglaterra, y una belleza de la cual no se podía decir nada sino que era demasiado perfecta para un hombre. En efecto, su rostro puro, pero frío, parecía ser una copia de cera de la cabeza del Meleagro o del Antinous. El color rosa de sus labios y de sus mejillas parecía producido por carmín y colorete, y su pelo de un rubio oscuro rizaba de manera natural, con toda la corrección que un peluquero cumplido o un hábil ayuda de cámara le pudiesen imponer. Sin embargo, la mirada firme de sus ojos de acero azul y la leve mueca de sneer que hacía resaltar su labio inferior corregían lo demasiado afeminado que hubiera tenido este conjunto.
Socio del club de Los Yates, el joven lord se permitía de vez en cuando el antojo de un viaje en su barco ligero llamado Puck, construído con madera de teca, acondicionado como un gabinete y manejado por una tripulación reducida pero que constaba de marineros selectos. El año anterior había visitado Islanda ; este año visitaba Egipto, y su yate le esperaba en la bahía de Alejandría ; se había llevado consigo a un científico, un médico, un naturalista, un dibujante y un fotógrafo, para que su paseo no resultara inútil ; él mismo era muy culto, y sus éxitos en la sociedad no habían hecho olvidar sus triunfos en la universidad de Cambridge. Iba vestido con la rectitud y la pulcritud características de los Ingleses que viajan por los arenales del desierto con la misma vestimenta que hubieran llevado para recorrer el paseo marítimo del Ramsgate o las anchas aceras del West-End. Un gabán, un chaleco y unos pantalones de dril blanco destinados a repercutir los rayos del sol, componían su indumentaria, completados por una fina corbata azul de lunares blancos y un sombrero de Panamá de extrema finura dotado con un velo de gasa.

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