vendredi 24 juillet 2009

Votre version de la semaine, Bayly

En photo : Jaime Bayly by Kike San Martín Photography par Kike San Martin

Me levanto y me alejo de la mesa, procurando caminar con sobriedad para que mis hermanos, que son tan listos, no adviertan que estoy borracho a pesar de que sólo he tomado tres copas de vino, suficientes para inducirme a este estado de laxitud y buen humor que hacía tiempo no me permitía por temor a recaer en la cocaína. Voy al baño y me encuentro con mi tío Chris, el menor de los hermanos de papá, un tipo estupendo, un ganador, el más inteligente y exitoso de la familia con mucha diferencia, porque, nada más terminar la universidad, se fue a Nueva York, trabajó como banquero, ganó mucha plata y regresó a Lima con una reputación de primera y un trabajo espléndido en el mejor banco del país. Al verlo, recuerdo que mi padre, diez o quince años atrás, cuando yo era un niño y Chris todavía un muchacho, le decía chiquilín, y se lo decía con un aire burlón, condescendiente, mirándolo para abajo. El chiquilín creció y le dio una lección a papá, que ahora, por supuesto, ya no lo llama así, sino le pregunta muy respetuoso, levemente adulón, dónde compró esa camisa de seda tan fina y ese reloj de oro, y si es verdad que las playas de Saint Barts son las mejores del Caribe, mejores incluso que las de La Romana. Chris, saliendo del baño, los ojos risueños de siempre, el rostro mofletudo y regordete, palmotea mi espalda y ahora yo me siento el chiquilín porque es Chris el grandullón, el millonario, el que triunfó en Nueva York y regresó a Lima a disfrutar de su bien ganada fortuna. Y, Gabrielito, ¿qué planes tienes, en qué andas?, me pregunta cariñosamente y yo, con aire humilde, sabiendo que a su lado seré siempre un perdedor, ahí, jodido, esperando a que termine mi contrato en la tele para irme un tiempo afuera, y él, para mi sorpresa, buena idea, buena idea, ¿adonde quieres irte?, y yo a Miami o a Madrid, y él ¿a qué?, y yo no sé, a descansar de Lima y a escribir una novela, y él ¿por qué no te vas a estudiar mejor, por qué no te vas por ejemplo al Kennedy School of Government en Harvard?, y yo me quedo pasmado porque Chris tiene una pronunciación impecable en inglés y porque ¿cómo se le ocurre que yo, con veintiséis años, después de haber sido un coquero, un fumón y la oveja negra de la familia, voy a ser admitido en una universidad tan estricta como Harvard, a la que a duras penas podría entrar como limpiador de baños, asistente de cafe-tería o chofer de los carros para minusválidos? Buena idea, le digo, pero me quedo pensando que lo que quiero no es irme a Miami ni a Madrid sino, primero que nada, a echar una meada y luego escaparme de esta cena familiar y salir a recorrer la noche con ánimo pendenciero.

Jaime Bayly, El huracán lleva tu nombre, 2004.

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Brigitte nous propose sa traduction :

Je me lève et je m’éloigne de la table, en tâchant de marcher droit, pour que mes frangins, qui sont si futés, ne remarquent pas que je suis paf bien que je n’aie bu que trois verres de vin, ce qui suffit à me mettre dans cet état de détente et de bonne humeur que je ne m’autorisais pas depuis longtemps de peur de replonger dans la cocaïne. Je vais aux toilettes et je croise mon oncle Chris, le frère aîné de papa, un type génial, un winner, de loin le plus intelligent et celui qui a le mieux réussi de la famille, parce qu’à peine sorti de l’université, il est parti à New York, il a travaillé comme banquier, s’est fait beaucoup de fric et il est revenu à Lima avec une réputation de première et un job extra dans la meilleure banque du pays.
En le voyant, je me rappelle, il y a de ça dix ou quinze ans, quand j’étais gamin et Chris encore tout jeune, que mon père l’appelait « petit », et il lui disait ça avec un air moqueur, condescendant, en le regardant des pieds à la tête. Le petit a grandi et il lui a donné une bonne leçon, à papa, qui maintenant, bien sûr, ne l’appelle plus comme ça, mais il lui demande, très respectueux, un brin lèche-pompes, où il a acheté cette chemise en soie si fine et cette montre en or, et si c’est vrai que les plages de Saint Barth sont les plus belles des Caraïbes ? Et même plus belles que celles de La Romana. Chris, en sortant des toilettes, avec ses yeux rieurs de toujours, le visage joufflu et rondelet, me tapote le dos et maintenant, c’est moi qui me sens tout petit, parce que c’est Chris la grande perche, le millionnaire, qui a fait un triomphe à New York et qui est rentré à Lima pour profiter de sa fortune bien gagnée. Et, mon petit Gabriel, tu as des projets ? Tu fais quoi ?, me demande-t-il affectueusement, et moi, d’un air humble, sachant qu’à côté de lui je serai toujours un perdant, là, baisé, à attendre que mon contrat à la télé se termine pour partir quelque temps, et lui, à ma grande surprise, bonne idée, bonne idée, où tu veux aller ? , et moi, à Miami ou à Madrid, et lui, pour quoi faire ?, et moi, je ne sais pas, pour me reposer de Lima et écrire un roman, et lui, pourquoi tu ne vas pas faire de meilleures études ? Pourquoi tu ne vas pas à la Kennedy School of Government à Harvard ? Et moi, je reste comme deux ronds de flan parce que Chris, il a une prononciation impeccable en anglais et parce que, comment il peut penser qu’à vingt-six ans, après avoir été accro à la coke, fumeur de pétards et brebis galeuse de la famille, je vais être admis dans une université aussi stricte que Harvard, où j’aurais du mal à entrer même pour être balayeur de chiottes, larbin à la cafétéria ou chauffeur de maître pour handicapés ? Bonne idée, je lui dis, mais je suis en train de penser que ce je veux faire, avant toute chose, ce n’est pas aller à Miami ni à Madrid, mais aller pisser un coup et après, me casser de ce repas de famille et sortir toute la nuit pour chercher la baston.

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Olivier nous propose sa traduction :

Je me lève et m’éloigne de la table, tentant de marcher d’un pas assuré afin que mes frères, malins comme pas deux, ne se rendent pas compte que je suis éméché, même si je n’ai bu que trois verres de vin, bien assez en tout cas pour me procurer cette sensation de relâchement et de bonne humeur que je ne m’autorisais plus depuis bien longtemps par peur de remettre le nez dans la coke. Je vais aux toilettes et me retrouve nez à nez avec mon oncle Chris, le plus jeune frère de papa, un mec super, un gagnant, de loin le plus intelligent de la famille et celui qui a le mieux réussi, parce qu’il est parti à new York, juste après la fac, où il a été banquier et a gagné plein de fric avant de revenir à Lima avec une réputation de première et un poste splendide dans la meilleure banque du pays. En le voyant, je me souviens d’il y a dix ou quinze ans de ça, quand moi j’étais petit et Chris encore un gosse et que mon père le traitait de gamin, d’un ton railleur et condescendant, en le regardant par-dessus l’épaule. Le gamin a grandi et a donné une leçon à papa qui, bien entendu, non seulement ne l’appelle plus comme ça aujourd’hui mais use en plus avec lui d’un ton respectueux pour lui demander, bassement flatteur, où il a acheté cette chemise en soie si fine et cette montre en or, et si c’est vrai que les plages de Saint Barts sont les plus belles des Caraïbes, plus belles même que celles de La Romana. Chris, sortant des toilettes, les yeux hilares que je lui ai toujours connus, le visage joufflu et rondouillard, me donne une petite tape dans le dos ; et alors c’est moi qui me sens comme un gamin, parce que le grand escogriffe c’est lui, Chris, le millionnaire, celui qui a triomphé à New York et est revenu à Lima pour y jouir d’une fortune qu’il n’a pas volée. Eh, mon p’tit Gabi, c’est quoi tes projets ? Qu’est ce que tu fais en ce moment ?, me demande-t-il gentiment, et moi, je me sens tout petit, sachant que je serai toujours un looser comparé à lui, à me faire chier, là, à attendre ma fin de contrat à la télé pour partir quelques temps à l’étranger, et lui, à ma grande surprise, bonne idée, bonne idée, où est-ce que tu veux aller ?, et moi, à Miami ou à Madrid, et lui, pour y faire quoi ?, et moi, j’en sais rien, oublier un peu Lima et écrire un roman, et lui, pourquoi tu ne reprends pas tes études ? Pourquoi tu ne vas pas par exemple à la Kennedy School of Government à Harvard ?, et moi je reste comme deux ronds de flan parce que Chris, avec son anglais impeccable, comment il peut penser un seul instant que moi, avec mes vingt six ans, après avoir sniffé de la coke, tiré sur le joint et été la brebis galeuse de la famille, je vais être admis dans une université aussi stricte que celle d’Harvard, là où j’aurais du mal à obtenir un poste pour récurer les chiottes, filer un coup de main à la cafétéria où pousser les fauteuils d’handicapés ? Bonne idée, lui dis-je, mais aussitôt je pense que ce que je veux, là, tout de suite, c’est pas aller à Miami ou à Madrid, mais pisser un coup, décamper après de ce dîner de famille et barouder toute la nuit.

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Amélie nous propose sa traduction :

Je quitte la table et m’éloigne, en essayant de me déplacer discrètement pour que mes frères, perspicaces comme ils sont, ne remarquent pas que je suis saoul après seulement trois verres de vin, dose suffisante pour me plonger dans cet état de relâchement et de bien-être que je ne me permettais plus depuis longtemps, de peur de retomber dans la cocaïne. Je vais aux toilettes et je croise mon oncle Chris, le plus jeune frère de papa, un mec génial, un gagnant, le membre le plus intelligent de la famille et celui qui a le plus de réussite, et de loin, car à peine il en avait terminé avec l’université qu’il est parti à New York où il a exercé le métier de banquier, gagné beaucoup d’argent, avant de revenir à Lima avec une réputation exceptionnelle et un emploi prestigieux au sein de la meilleure banque du pays. En le voyant, je me souviens que dix ou quinze ans auparavant, quand j’étais enfant et que Chris était encore jeune, mon père le traitait de gamin, en prenant un air moqueur, condescendant, supérieur. Le gamin a grandi et a donné une leçon à papa, qui, à présent, ne l’appelle plus ainsi, naturellement, mais lui demande avec un respect emprunt de flatterie où il a acheté cette chemise en soie si fine et cette montre en or, et s’il est vrai que les plages de Saint-Barth sont les plus belles des Caraïbes, plus encore que celles de la Romana. En sortant des toilettes, les yeux rieurs comme toujours, le visage joufflu et rondelet, Chris me tape dans le dos et je me sens alors gamin à mon tour, parce que c’est Chris, le grand, le millionnaire, celui qui a conquis New York et qui est revenu à Lima pour jouir de la fortune bel et bien gagnée. Et toi, Gabriel, quels sont tes projets ? Où en es-tu ? me demande-t-il affectueusement et moi, en toute modestie, sachant qu’à côté de lui, je serai toujours un perdant, ici, putain, à attendre que se termine mon contrat avec la télévision pour partir ailleurs pendant quelque temps, et lui, à ma grande surprise, bonne idée, bonne idée, où veux-tu aller ?, et moi, à Miami ou à Madrid, et lui pour que faire ?, et moi, je ne sais pas, pour me libérer un peu de Lima et pour écrire un roman, et lui, pourquoi ne poursuis-tu pas tes études, pourquoi ne te rends-tu pas par exemple à Kennedy School of Government à Harvard ?, et moi de rester stupéfait par la prononciation anglaise impeccable de Chris, et par le fait qu’il pense que moi, à vingt-six ans, après avoir été cocaïnomane, accro au cannabis, et brebis galeuse de la famille, je puisse être admis dans une université aussi stricte qu’Harvard, où j’aurais grand-peine à être accepté pour laver les toilettes, aider à la cafétéria ou conduire les handicapés. Bonne idée, lui dis-je, mais je continue de penser que ce dont j’ai envie avant tout, ce n’est pas de partir à Miami ni à Madrid, mais d’aller pisser un coup, de m’échapper de ce repas familial et de partir arpenter la nuit, l’âme querelleuse.

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Laëtitia Sw nous propose sa traduction :

Je me lève et m’éloigne de la table, en essayant de marcher le plus sobrement possible pour que mes frères, qui sont si sages, ne remarquent pas que je suis soûl même si je n’ai bu que trois verres de vin, suffisants tout de même pour me plonger dans cet état de détente et de bonne humeur que je ne me permettais plus depuis longtemps de peur de retomber dans la cocaïne. Je vais aux toilettes et je croise mon oncle Chris, le plus jeune des frères de papa, un type épatant, un gagnant, de loin le plus intelligent de la famille, et celui qui a le mieux réussi, car, l’université à peine terminée, il est parti travailler comme banquier à New York où il a ramassé un paquet de fric et il est rentré à Lima avec une super réputation et un boulot formidable dans la meilleure banque du pays. En le voyant, je me souviens que mon père, dix ou quinze ans auparavant, quand je n’étais encore qu’un enfant et Chris un tout jeune homme, l’appelait gamin, et il le lui disait d’un air moqueur, condescendant, en le regardant par en dessous. Le gamin a grandi et il a donné une leçon à papa, qui maintenant, bien sûr, ne l’appelle plus ainsi, mais lui demande sur un ton très respectueux, légèrement flatteur, où il a acheté cette chemise en soie si fine et cette montre en or, ou si c’est vrai que les plages de Saint Barth sont les plus belles des Caraïbes, plus belles même que celles de La Romana. Chris, en sortant des toilettes, avec ses yeux rieurs de toujours et son visage rond et joufflu, me tapote le dos et c’est moi désormais qui me sent être le gamin parce que c’est Chris le grand, le millionnaire, celui qui a fait un triomphe à New York et qui est revenu profiter à Lima de sa fortune bien méritée. Alors, mon petit Gabriel, quels sont tes projets, où en es-tu en ce moment ?, me demande-t-il affectueusement et moi, humblement, parce que je sais qu’à côté de lui je serai toujours un perdant, attendant ici comme un con la fin de mon contrat à la télé pour partir un temps à l’étranger, et lui, à ma surprise, bonne idée, bonne idée, où veux-tu aller ? ; moi, à Miami ou à Madrid ; lui, pour faire quoi ? ; moi, je ne sais pas, me reposer de Lima et écrire un roman ; lui, pourquoi tu ne fais pas des études plutôt, à la Kennedy School of Government de Harvard ?, et j’en reste coi parce que Chris a un accent anglais impeccable et parce que je me demande comment il peut lui venir à l’idée que moi, à vingt-six ans, après avoir été un fumeur invétéré de coca* et la brebis galeuse de la famille, je puisse être admis dans une université aussi stricte que Harvard, où je pourrais seulement entrer, et encore à grand peine, comme laveur de chiottes, aide à la cafétéria ou chauffeur de minibus pour handicapés ? Bonne idée, lui dis-je, tout en pensant que ce que je veux, ce n’est pas partir à Miami ou à Madrid, mais, avant tout, aller pisser un coup et après me tailler de ce repas de famille pour sortir m’adonner à la nuit, l’âme bagarreuse.

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Chloé nous propose sa traduction :

Je me lève et m’éloigne de la table, en essayant de ne pas tituber pour que mes frères, si malins, ne remarquent pas que je suis bourré alors que je n’ai bu que trois verres de vin, trois verres qui ont suffit à me plonger dans cet état de détente et de gaieté que je m’interdisais depuis longtemps par peur de retomber dans la coke. Je vais aux toilettes et je tombe sur mon oncle Chris, le plus jeune frère de papa, un mec super, un gagnant, le plus intelligent de la famille, et de loin, celui qui a le mieux réussi. Car juste après avoir fini l’université, il est parti à New York, a travaillé comme banquier, a gagné un max de pognon et il est revenu à Lima avec une très bonne réputation et un super job dans la meilleure banque du pays. En le voyant, je me rappelle que mon père, dix ou quinze ans plus tôt, quand moi j’étais gosse et Chris encore ado, le traitait de gamin d’un air moqueur, condescendant, en le regardant de haut. Le gamin avait grandi et avait donné une bonne leçon à papa, qui maintenant, bien sûr, ne l’appelle plus comme ça, mais lui demande avec respect, un peu flatteur, où il a acheté cette chemise de soie si délicate et cette montre en or, et si c’est vrai que les plages de Saint Barth sont les plus belles des Caraïbes, plus belles encore que celles de La Romana. Chris, sortant des toilettes, les yeux rieurs, comme toujours, le visage rond et joufflu, me donne une tape dans le dos ; et là c’est moi qui ai l’impression d’être le gamin et c’est Chris le grand, le millionnaire, celui qui a triomphé à New York et qui est revenu à Lima pour profiter de sa fortune bien méritée. Alors, mon p’tit Gabriel, quels sont tes plans, dans quoi tu t’es lancé ?, me demande-t-il affectueusement et moi, d’un air humble, sachant que je serais toujours un looser à ses côtés, là, coincé, attendant que mon contrat à la télé se termine pour partir ailleurs quelques temps, et lui, à ma grande surprise, bonne idée, bonne idée, tu comptes aller où ? et moi, à Miami ou à Madrid, et lui, pour quoi faire ? et moi, je ne sais pas, pour me reposer de Lima et écrire un roman, et lui, pourquoi ne pas faire de meilleures études ? Pourquoi ne pas aller par exemple à la Kennedy School of Governement à Harvard ?, et moi je reste bouche bée devant la prononciation impec de Chris en anglais et parce que, comment il peut penser que moi, à vingt-six piges, après avoir été un sniffeur de coke, un fumeur de joints, la brebis galeuse de la famille, je puisse être admis dans une université aussi stricte qu’ Harvard, où je pourrais difficilement obtenir un poste de nettoyeur de chiottes, d’aide à la cafétéria ou de chauffeur de minibus pour handicapés ? Bonne idée, lui répondis-je, mais aussitôt je pense que ce que je veux, ce n’est pas aller à Miami ou à Madrid, mais plutôt, là, tout de suite, pisser un coup, me casser de ce repas de famille, et vadrouiller dans la nuit, avec une envie de bagarre.

2 commentaires:

Tradabordo a dit…

Question à propos de la proposition de traduction d'Olivier :
« éméché » est-il réellement en adéquation avec le reste du lexique choisi ? Je me demande s'il n'y pas un décalage trop grand avec le reste…

Tradabordo a dit…

Question 1 à propos du texte de Bayly :
vous êtes restés trop près de la v.o. en traduisant littéralement « estado […] y buen humor » par « état » ou « sensation » « de bonne humeur »… Sans doute le brouillage de « laxitud », placé au milieu. Attention de vérifier que les constructions que vous choisissez sont correctes pour tous les éléments de la phrase… Rappelez-vous la consigne de base au moment de la relecture : est-ce quelque chose qu'un français de base dirait spontanément ? Plus encore, quel sens cela a-t-il ? Bien sûr, ici, c'est compréhensible… mais cela paraîtra très certainement étrange sans le support de la v.o.
Attention aux hispanismes et à la traduction par calque… Relisez-vous bien !