jeudi 31 décembre 2009

Exercice de version, 41

Por su parte Hiram, el fenicio, recibió alborozado la buena noticia que Nemenhat le envió y regresó a Menfis para recuperar de nuevo su negocio. Decidió incluso ampliarlo y montar una sucursal en el puerto fluvial de Tebas, punto estratégico para todas las mercaderías que, cada vez con más frecuencia, llegaban del continente africano. Puesto que Nemenhat vivía en la ciudad, le puso al frente del negocio, floreciendo éste en pocos años. Ya a avanzada edad y sintiendo la proximidad de la muerte, Hiram decidió que era hora de abandonar sus empresas y marchar a su Biblos natal para pasar su vejez. Todas sus posesiones en Egipto se las dejó a Nemenhat; él las cuidaría mejor que cualquier hijo que hubiera tenido. A Nemenhat, los dioses le cubrieron de fortuna y fue muy dichoso hasta el fin de sus días. Su mujer, Nubet, le dio tres hijos, volviendo a su antigua afición de ayudar a sus vecinos con este o aquel remedio. Fueron tan felices que cuando Nubet partió en su último viaje hacia el Tribunal de Osiris, a una edad extraordinariamente avanzada, Nemenhat no pudo soportar su ausencia y murió poco después, aunque esta vez fuera con el nombre de Dedi. El fiel Min permaneció junto a ellos toda su vida, pues nunca se casó; según él porque no era hombre al que una sola mujer pudiera satisfacer. Mas la verdad era que les amaba tanto que no hubiera podido vivir apartado de ellos ni un instante. Su vida estaría junto a Nemenhat y la bella Nubet por la que siempre velaría, manteniendo así vivo el recuerdo de Seneb.
En cuanto a la tumba de Sa-Najt, miles de años cayeron sobre ella sumiéndola de nuevo en el olvido. El desierto invadió el lugar con su habitual voracidad invitando a la arena, que todo lo cubre, a esparcirse por doquier. La tumba de Sa-Najt nunca se encontró.

Antonio Cabanas, El ladrón de tumbas

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Amélie nous propose sa traduction :

Quant à Hiram, le Phénicien, il sauta de joie en apprenant la bonne nouvelle que Nemenhat lui annonça et rentra à Memphis afin de remettre son affaire sur pied. Il décida même de la développer en créant une succursale dans le port fluvial de Thèbes, point stratégique pour toutes les marchandises qui arrivaient du continent africain avec une fréquence sans cesse accrue. Étant donné que Nemenhat vivait en ville, il le nomma à la tête de l’entreprise ; en quelques années à peine, celle-ci devint florissante. À un âge bien avancé, sentant que sa fin était proche, Hiram jugea que le temps était venu d’abandonner son activité pour rejoindre son Byblos natal, afin d’y passer ses vieux jours. Il laissa à Nemenhat tout ce qu’il possédait en Égypte: ce dernier s’en occuperait bien mieux que n’importe lequel des fils qu’il aurait pu avoir. Les Dieux couvrirent d’or Nemenhat, qui vécut heureux jusqu’à la fin de sa vie. Sa femme, Nubet, lui donna trois enfants, renouant avec son ancienne passion, qui consistait à aider ses voisins par tel ou tel moyen. Ils furent si heureux que, quand Nubet partit pour son dernier voyage vers le Tribunal d’Osiris, à un âge extraordinairement avancé, Nemenhat ne put supporter son absence et mourut peu après, mais sous le nom de Dedi cette fois-ci. Le fidèle Min demeura à leurs côtés toute sa vie, et ne se maria donc jamais ; selon lui, parce qu’il n’était pas le type d’homme pouvant se contenter d’une seule femme. Mais en vérité, il les aimait tellement qu’il n’aurait pas pu vivre séparé d’eux ne serait-ce qu’un instant. Il passerait sa vie entière près de Nemenhat et de la belle Nubet, sur laquelle il veillait jour et nuit, maintenant ainsi vivant le souvenir de Sened.
Pour ce qui est de la tombe de Sa-Nait, des milliers d’années s’abattirent sur elle, la plongeant de nouveau dans l’oubli. Le désert envahit l’endroit avec son habituelle voracité, invitant le sable, qui recouvre tout, à se disperser partout. On ne retrouva jamais la tombe de Sa-Nait.

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Pascaline nous propose sa traduction :

Quant à Hiram, le Phénicien, il reçut avec joie la bonne nouvelle que Nemenhat lui envoya et rentra à Memphis afin de retrouver de nouveau son affaire. Il décida même de l’agrandir et de monter une succursale dans le port fluvial de Thèbes, point stratégique pour toutes les marchandises qui, de plus en plus souvent, arrivaient du continent africain. Comme Nemenhat résidait dans la ville, il établit près du sien son commerce qui fleurit en quelques années. Arrivant à un âge déjà avancé et sentant la mort se rapprocher, Hiram décida que le temps était venu pour lui d’abandonner son négoce et de rentrer dans sa Byblos natale pour y passer ses vieux jours. Il laissa tous les biens qu’il avait en Égypte à Nemenhat ; des fils qu’il aurait eu, c’était celui qui s’en occuperait le mieux. Nemenhat, que les dieux couvrirent d’or, fut heureux jusqu’à la fin de ses jours. Sa femme, Nubet, lui donna trois enfants, puis s’en retourna à son ancienne passion consistant à aider ses voisins avec tel ou tel remède. Ils furent si heureux que lorsque Nubet partit faire son dernier voyage vers le Tribunal d’Osiris, à un âge extraordinairement avancé, Nemenhat ne put supporter son absence et mourut peu de temps après, même si cette fois-là, ce fut avec le nom de Dedi. Le fidèle Min resta près d’eux toute sa vie, puisque jamais il ne se maria ; il expliquait cela par le fait qu’il n’était pas un homme qu’une seule femme aurait satisfait. Mais, la vrai raison était qu’il les aimait tant, qu’il n’aurait pu vivre un instant éloigné d’eux. Il passerait sa vie aux côtés de Nemenhat et de la belle Nubet sur laquelle il veillait tout le temps, maintenant ainsi vif le souvenir de Seneb. En ce qui concerne la tombe de Sa-Najt, des milliers d’années s’effondrèrent sur elle, la plongeant une fois de plus dans l’oubli. Le désert envahit l’espace avec son habituelle voracité, invitant le sable, qui recouvre tout, à se répandre de toute part. On ne retrouva jamais la tombe de Sa-Najt.

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