vendredi 2 avril 2010

Votre version de la semaine : pour le 9 avril

Cuando Charo se echó a llorar, Carvalho se dio cuen­ta de que habían pasado siete años y probablemente ella no era la misma persona. La Charo de antes hubiera llorado vencida por las lágrimas, la Charo de aho­ra las interpretaba, las sentía pero las interpretaba en el marco de una dramaturgia previamente imaginada. El escenario era el de siempre, el despacho de Carvalho, Biscuter también era el mismo. Carvalho no se había permitido la más mínima automodificación en los últi­mos treinta años. Charo. Charo sí había cambiado. Aun­que cuando se marchó en 1992 ya no era una mucha­cha, lo parecía, pero ahora podía pasar por una señora acomodada que regresa de una larga ausencia en la que cambió de estatus y de silueta. Algo más gruesa. No mucho más. Quizá el óvalo de la cara se había redon­deado, tenía más mejillas que pómulos, menos ojeras, como si hubiera reposado siete años del cansancio de toda una puta vida, en su caso, nunca mejor dicho.
—Qué guapa está.
Declamó Biscuter que sí lloraba, como siempre, por los ojos y por la punta de la nariz. Ahora los dos con­templaban a Carvalho regalándole o demandándole una emocionalidad que no sentía. Necesitaba quedarse asolas con Charo para saber si realmente ansiaba aquel reencuentro. Recuperar un espacio para los dos por si acudían los actos reflejos del pasado y Charo volvía a ser necesaria. Pero le molestaba Biscuter como testigo y a la vez director escénico que le apuntaba el papel. Charo le señaló buscando la complicidad de Biscuter.
—Como si hubiera llegado una prima del pueblo.
—El jefe lo siente, pero es muy suyo.
Por un momento Carvalho pensó decir algo que ayu­dara a crear un clima de efemérides, bienvenida a casa, por ejemplo, pero fue rechazando fórmulas líricas y épi­cas y estuvo a punto de echarse a reír cuando se le ocu­rrió decir: desde estas paredes te contemplan siete años de soledad. Afortunadamente se contuvo y finalmente coordinó sonidos y silencios lo suficiente para decir:
—¿Cuándo regresas a Andorra?
Fue estupor lo que se intercambiaron las miradas de Charo y Biscuter.
—¡Me está echando!

Manuel Vázquez Montalbán, El hombre de mi vida

***

Amélie nous propose sa traduction :

Lorsque Charo fondit en larmes, Carvalho se rendit compte que sept années s’étaient écoulées et qu’elle n’était probablement plus la même. L’ancienne Charo aurait pleuré, vaincue par les larmes, tandis que la nouvelle Charo les interprétait ; elle les éprouvait, bien sûr, mais en les interprétant dans le cadre d’une dramaturgie préméditée. Le théâtre était toujours le même, le bureau de Carvalho, Biscuter aussi était resté le même. Ces trente dernières années, Carvalho ne s’était pas permis la moindre automodification. Charo. Charo, elle, avait changé. Même si elle n’était déjà plus une enfant quand elle était partie, en 1992, elle y ressemblait fort, alors qu’aujourd’hui, elle pouvait passer pour une femme cossue, de retour d’une longue absence durant laquelle elle avait changé de statut social et de silhouette. Un peu plus étoffée. Pas grand-chose de plus. Peut-être que l’ovale de son visage s’était arrondi, elle avait plus de joues que de pommettes, moins de cernes, comme si pendant sept ans, elle s’était reposée de la fatigue de toute une chienne de vie –dans son cas, c’était le moins qu’on puisse dire.
—Comme vous êtes belle ! —déclama Biscuter qui pleurait, lui, comme toujours, ça coulait de ses yeux et du bout de son nez.
À présent, tous deux contemplaient Carvalho, en lui offrant ou en lui réclamant une émotion qu’il ne ressentait pas. Il avait besoin de se retrouver en tête à tête avec Charo pour savoir s’il mourait vraiment d’envie de la revoir. De dénicher un endroit pour eux deux, au cas où les actes réflexes du passé reviennent et que Charo redevienne indispensable. Cependant, il était dérangé par Biscuter, qui était à la fois un témoin et un directeur scénique lui indiquant son rôle. Charo le désigna, désireuse d’obtenir la complicité de Biscuter.
—Comme si une cousine était arrivée du village.
—Le chef est désolé, mais il est très spécial.
Pendant un moment, Carvalho pensa dire quelque chose qui aiderait à créer une ambiance propre aux grands évènements, tel que « Bienvenue à la maison », mais il se refusa à toute formule lyrique ou épique et fut sur le point d’éclater de rire quand lui vint l’idée de dire : « Du haut de ces murs, sept années de solitude te contemplent ». Heureusement, il se retint et finit par combiner suffisamment de sons et de silences pour prononcer :
—Quand est-ce que tu retournes en Andorre ?
Charo et Biscuter s’échangèrent un regard emprunt de stupeur.
— Mais c’est qu’il me met à la porte !

***

Laëtitia Sw. nous propose sa traduction :

Quand Charo se mit à pleurer, Carvalho se rendit compte que sept années s’était écoulées et que, probablement, elle n’était plus la même personne. La Charo d’avant aurait pleuré, ravagée par les larmes, alors que la Charo de maintenant les interprétait, elle les éprouvait vraiment mais en les interprétant dans le cadre d’une dramaturgie préalablement imaginée. Le décor était celui de toujours, le bureau de Carvalho ; Biscuter, lui aussi, était le même. Carvalho ne s’était pas permis la plus infime automodification au cours des trente dernières années. Charo. Charo, elle, avait changé. Bien qu’à son départ, en 1992, elle ne fût déjà plus une jeune fille, elle le paraissait alors, mais aujourd’hui elle pouvait passer pour une dame aisée revenant après une longue absence pendant laquelle elle avait changé de statut et de silhouette. Un peu plus grosse. Pas beaucoup plus. L’ovale du visage s’était peut-être arrondi, elle avait davantage de joues que de pommettes, moins de cernes, comme si elle s’était reposée pendant sept ans de la fatigue de toute une putain de vie, dans son cas, on ne pouvait pas mieux dire.
— Que tu es belle !
Biscuter déclama que, décidément, elle pleurait toujours de la même façon, par les yeux et le bout du nez. À présent, tous les deux observaient Carvalho comme s’ils lui offraient ou attendaient de lui une capacité d’émotion qu’il ne possédait pas. Il avait besoin de rester seul à seul avec Charo pour savoir si elle désirait réellement avec ardeur cette nouvelle rencontre. Récupérer un espace pour eux deux, au cas où affleureraient les actes reflets du passé et où Charo serait encore nécessaire. Mais il était gêné par la présence de Biscuter, à la fois témoin et directeur scénique lui montrant son rôle. Charo le désigna en cherchant la complicité de Biscuter.
— Comme si une cousine du village venait d’arriver.
— Le chef est désolé, mais il est très préoccupé.
À un moment, Carvalho pensa dire quelque chose qui aiderait à créer un climat d’éphémérides, bienvenue à la maison, par exemple, mais il écarta les formules lyriques et épiques, et il faillit se mettre à rire quand il lui vint à l’idée de répondre : depuis ces murs, sept ans de solitude te contemplent. Il se retint heureusement et il finit par coordonner suffisamment les sons et les silences pour lâcher :
— Quand rentres-tu en Andorre ?
Charo et Biscuter échangèrent des regards pleins de stupeur.
— Tu es en train de me mettre à la porte !

***

Coralie nous propose sa traduction :

Quand Charo se mit à pleurer, Carvalho se rendit compte que sept ans étaient passés et qu’elle n’était probablement plus la même personne. La Charo d’avant aurait pleuré submergée par les larmes, la Charo d’aujourd’hui les feignait, elle les ressentait mais elle les feignait dans la trame d’une dramaturgie imaginée au préalable. C’était le théâtre habituel, le bureau de Carvalho, Biscuter lui aussi était le même. Carvalho ne s’était pas permis la moindre auto modification durant ces trente dernières années. Charo. Charo, elle, elle avait changé. Bien que, quand elle était partie en 1992, elle n’eût déjà plus été une jeune fille, elle y ressemblait, mais elle pouvait maintenant passer pour une dame aisée qui revient d’une longue absence au cours de laquelle elle a changé de statut et de silhouette. Un peu plus grosse. Pas beaucoup plus. Peut être que l’ovale de son visage s’était arrondi, qu’elle avait plus de joues que de pommettes, moins d’oreilles, comme si elle s’était reposée pendant sept ans de la fatigue de toute une putain de vie, dans son cas, on ne peut pas mieux dire.
Que vous êtes belle !
Déclama Biscuter qui pleurait, oui, comme toujours, par les yeux et par le bout du nez. A présent, ils contemplaient tous les deux Carvalho, lui offrant ou lui demandant une émotionnalité qu’il ne ressentait pas. Il avait besoin de se retrouver en tête à tête avec Charo pour savoir s’il avait réellement envie de ces retrouvailles. Récupérer un espace pour tous les deux au cas où les actes réflexes du passé reviendraient et Charo serait de nouveau utile. Mais Biscuter, à la fois témoin et metteur en scène qui lui soufflait son texte, le gênait. Charo le fixa en cherchant la complicité de Biscuter.
Comme une cousine revenue du village.
Le chef le ressent, mais à sa façon.
Pendant un moment, Carvalho voulut dire quelque chose qui aiderait à créer un climat d’éphéméride, bienvenue à la maison, par exemple, mais il refusa les formules lyriques et épiques et il faillit rire quand il pensa dire : de ces murs, sept ans de solitude te contemplent. Par chance, il se contint et coordonna finalement les sons et silences suffisants pour lancer :
Tu rentres quand en Andorre ?
Ce fut de la stupeur que les regards de Charo et Biscuter se renvoyèrent.
Tu me mets dehors !

***

Laëtitia nous propose sa traduction :

Quand Charo se mit à pleurer, Carvalho se rendit compte que sept ans avaient passé et qu’elle n’était probablement pas la même personne. La Charo d’avant aurait pleuré vaincue par les larmes, la Charo de maintenant les interprétait, les ressentait mais les interprétait dans le cadre d’une dramaturgie imaginée au préalable. La scène était celle de toujours, le bureau de Carvalho, Biscuter lui aussi était le même. Carvalho ne s’était pas permis la moindre automodification ces trente dernières années. Charo. Charo avait changé, elle. Bien qu’elle ne fût déjà plus une jeune fille lors de son départ en 1992, elle en avait pourtant tout l’air, mais maintenant elle pouvait passer pour une femme aisée qui revenait d’une longue absence durant laquelle elle avait changé de statut social et de silhouette. Un peu plus épaisse. Pas beaucoup plus. Peut-être que l’ovale de son visage s’était arrondi, elle avait plus de joues que de pommettes, moins de cernes, comme si elle s’était reposée, sept années durant, de la fatigue de toute une putain de vie, dans son cas, on ne pouvait pas mieux dire.
-Comme elle est belle ! Déclama Biscuter qui pleurait bel et bien, comme toujours, par les yeux et par le bout du nez.
Maintenant tous deux contemplaient Carvalho en lui offrant ou en lui réclamant une émotion qu’il n’éprouvait pas. Il avait besoin de rester seul avec Charo pour savoir s’il désirait ardemment ces retrouvailles. De récupérer un espace pour tous les deux au cas où les réflexes du passé resurgiraient et Charo redeviendrait nécessaire. Mais il était gêné par la présence de Biscuter qui, comme un metteur en scène, lui dictait son rôle. Charo le signala cherchant la complicité de Biscuter.
-Comme si une cousine du village était arrivée.
-Le chef est désolé, mais il est très spécial.
Pendant un moment Carvalho pensa dire quelque chose pour aider à créer une ambiance de fête, bienvenue à la maison, par exemple, mais il rejeta des formules lyriques et épiques et il fut sur le point d’éclater de rire quand il eut l’idée de dire : depuis ces murs sept années de solitude te contemplent. Malheureusement il se contint et finalement il coordonna sons et silences comme il put pour dire :
-Quand rentres-tu en Andorre ?
La stupeur se lut dans les échanges de regards entre Charo et Biscuter.
-C’est qu’il me met dehors !

***

Claire nous propose sa traduction :

Quand Charo se mit à pleurer, Carvalho se rendit compte que sept années avaient passé et que, probablement, elle n’était plus la même personne. La Charo d’autrefois n’aurait pleuré que vaincue par les larmes, celle d’aujourd’hui les représentait, elle les ressentait mais les représentait dans le cadre d’une dramaturgie imaginée au préalable. La scène restait la même, le bureau de Carvalho, Biscuter lui aussi était le même. Carvalho ne s’était pas autorisé la moindre automodification au cours des trente dernières années. Charo. Charo, elle, avait changé. Peut-être l’ovale de son visage s’était-il arrondi, elle avait plus de joues, moins de pommettes, moins de cernes, comme si elle s’était reposée pendant sept ans de la fatigue de toute une putain de vie, et dans son cas, on ne pourrait mieux dire.
- Comme vous êtes belle ! », déclama Biscuter qui lui, pleurait, comme toujours, avec ses yeux et le bout de son nez. A présent, tous deux contemplaient Carvalho, en lui offrant ou en lui demandant une émotion qu’il ne ressentait pas. Il avait besoin de rester seul avec Charo pour savoir s’il désirait réellement ces retrouvailles. De retrouver un espace pour eux deux pour voir si les actes reflets du passé revenaient et si Charo redevenait nécessaire. Mais Biscuteur, en tant que témoin mais aussi metteur en scène qui lui attribuait un rôle, le dérangeait. Charo le montra du doigt en cherchant la complicité de Biscuter.
- Comme si c’était une cousine du village qui était arrivée.
- Excusez le chef, mais il a son caractère. »
Pendant un instant, Carvalho pensa dire quelque chose qui puisse aider à créer un climat d’éphéméride, bienvenue à la maison, par exemple, mais il rejeta les formules lyriques et épiques et fut sur le point d’éclater de rire quand il lui vint à l’esprit de dire : depuis ces murs, sept ans de solitude te contemplent. Heureusement, il se contint et finalement coordonna suffisamment sons et silences pour dire :
- Quand rentres-tu en Andorre ?
De la stupeur fut échangée dans les regards de Charo et Biscuter.
- Il me jette dehors !

***

Pascaline nous propose sa traduction :

Quand Charo se mit à pleurer, Carvalho se rendit compte que sept ans s'étaient écoulés et qu'elle n'était probablement plus la même personne. La Charo d'avant aurait pleuré vaincue par les larmes ; la Charo de maintenant les interprétait, les ressentait mais les interprétait dans le cadre d'une dramaturgie imaginée au préalable. La décor était toujours le même : le bureau de Carvalho. Biscuter était aussi le même. Ces trente dernières années, Carvalho ne s'était permis ni la moindre auto-modification. Ah, Charo. Charo, elle, avait changé. Bien que, lorsqu'elle s'en allât en 1992, elle n'était plus une jeune fille, elle semblait l'être encore, mais, désormais, elle pouvait passer pour une dame aisée qui revient d'une longue absence pendant laquelle elle a changé de statut et de silhouette. Un peu plus grosse. Pas beaucoup plus. Peut-être l'ovale du visage s'était-il arrondi, elle avait plus de joues que de pommettes, moins de cernes, comme si elle s'était reposée pendant sept ans de la fatigue de toute une chienne de vie (dans son cas, on ne peut pas dire mieux).
- Comme tu es belle !
Déclama Biscuter qui, lui, pleurait, comme toujours, par les yeux et par le bout du nez. Désormais, tous deux observaient Carvalho, lui offrant ou lui réclamant une part d'émotion qu'il n'éprouvait pas. Il avait besoin de rester seul avec Charo pour savoir s'il avait vraiment envie de cette rencontre. Retrouver un espace pour eux deux dans le cas où les réflexes du passé se manifesteraient et Charo serait de nouveau nécessaire. Mais le fait que Biscuter fût à la fois témoin et metteur en scène qui lui indiquait son rôle le gênait. Charo le désigna en cherchant la complicité de Biscuter.
- Comme si une cousine du village était arrivée.
- Le chef s'en excuse, mais il est assez spécial.
L'espace d'un instant Carvalho pensa dire quelque chose qui aidât à créer une ambiance propre aux grands événements, bienvenue à la maison, par exemple, mais il refusa toutes formules lyriques et épiques et alla se mettre à rire quand il eut l'idée de déclarer : du haut de ces murs sept ans de solitude te contemplent.
Heureusement, il se contint et, finalement, combina sons et silences, assez pour demander :
- Quand rentres-tu en Andorre ?
Charo et Biscuter se regardèrent avec stupeur.
- Mais c'est qu'il me jette dehors !

***

Sonita nous propose sa traduction :

Quand Charo se mit à pleurer, Carvalho se rendit compte que sept ans s’étaient écoulés et que probablement elle n’était plus la même personne. La Charo d’avant aurait pleuré vaincue par les larmes, la Charo d’aujourd’hui les jouait, elle les sentait mais elle les jouait dans le cadre d’une dramaturgie préalablement imaginée. La scène était celle de toujours, le bureau de Carvalho, Biscuter était aussi le même, Carvalho ne s’était permis aucune auto modification au cours de ces trente dernières années. Charo. Charo oui, avait changé. Bien que quand elle partît en 1992 elle n’était plus une jeune fille, bien qu’elle en eût l’air, mais maintenant elle pouvait passer pour une femme aisée qui revient d’une longue absence pendant laquelle elle a changé de statut et de silhouette. Un tantinet plus grosse. Mais pas beaucoup plus. Peut-être que l’ovale de son visage s’était arrondi, elle avait davantage de joues que de pommettes, moins de cernes comme si elle s’était reposée sept années de la fatigue de toute une putain de vie, dans son cas, on ne pourrait jamais mieux le dire.
—Qu’est-ce qu’elle est belle.
Déclamât Biscuter qui lui oui pleurait, comme toujours, par les yeux et par la pointe du nez. Maintenant les deux contemplaient Carvalho en lui offrant ou en lui demandant une émotion qu’il ne ressentait pas.
Il avait besoin de se retrouver en tête à tête avec Charo pour savoir si réellement il désirait ardemment ces retrouvailles.
Récupérer un espace pour eux deux au cas où les actes réflexes du passé accouraient et Charo devenait à nouveau nécessaire. Mais Biscuter le gênait à la fois comme témoin et metteur en scène qui lui indiquait le rôle. Charo le montra en cherchant la complicité de Biscuter.
—Comme si une cousine du village était rentrée.
—Le chef le regrette mais cela ne regarde que lui.
Pendant un instant Carvalho pensa à dire quelque chose qui aidât à créer un climat d’éphémérides, bienvenue à la maison par exemple, mais il dessécha une à une les formules lyriques et épiques et il fut sur le point d’éclater de rire quand il lui vint à l’esprit de dire : sept ans de solitude te contemplent depuis ces murs. Fort heureusement il se retint et finalement il coordinat suffisamment les sons et les silences pour dire :
—Quand est-ce que tu rentres à Andorre ?
C’est de la stupeur ce qu’échangèrent les regards de Charo et Biscuter.
—Il est en train de me mettre dehors.

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