vendredi 24 septembre 2010

Version de CAPES, 3

El vehículo se detuvo y cesó el susurro de la arena sobre la carrocería. Los viajeros examinaron el exterior por una por­tilla.
Se hallaban resguardados en la zona de aire en calma tras el obstáculo. Como siempre, Casanova se sorprendió al ver caer las partículas de polvo del cielo, reflejándose en los haces de luz de los faros. A pesar de la baja gravedad marciana, los granos de polvo se posaban con la rapidez de un puñado de perdigones. Era debido a la tenue atmósfera, que impedía que las partículas más gruesas se mantuvieran suspendidas.
Al anochecer, la temperatura exterior bajó a ciento cincuenta grados bajo cero. Las rocas se cubrieron de una fina escarcha. La atmósfera marciana es seca en términos absolutos, pero el inten­so frío hacía que la misma estuviera al borde de la saturación. Un pequeño descenso de temperatura bastaba para que el escaso va­por de agua se sublimase en hielo, sin pasar por el estado líquido. Al amanecer, el calor del sol lo evaporaría, y la escarcha desapa­recería como por ensalmo.

Juan Miguel Aguilera y Javier Redal, El extraño

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La traduction que je vous propose :

Le véhicule s'arrêta ; le bruissement du sable sur la carrosserie cessa. Les voyageurs examinèrent l'extérieur par un hublot.
Ils étaient à l'abri, dans la zone sans turbulence, derrière l'obstacle. À son habitude, Casanova fut surpris de voir tomber les particules de poussière du ciel, reflétées dans les faisceaux de lumière des phares. En dépit de la faible gravité martienne, les grains de poussière atteignaient le sol aussi rapidement qu'une poignée de plombs de chasse – cela était dû à la ténuité de l'atmosphère, qui empêchait les particules les plus grosses de demeurer en suspension.
À la tombée de la nuit, la température extérieure baissa jusqu'à cent cinquante degrés en-dessous de zéro. Les rochers se couvrirent d'une fine couche de givre. Dans l'absolu, sur Mars, l'atmosphère est sèche, mais le froid intense avait pour conséquence qu'elle était proche de la saturation. La moindre chute de température suffisait à transformer la mince quantité de vapeur d'eau en glace, sans passer par l'état liquide. À l'aube, la chaleur du soleil causerait son évaporation et la couche de givre disparaîtrait comme par enchantement.

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Perrine nous propose sa traduction :

Le vaisseau s'arrêta et le crissement du sable contre la carrosserie cessa. Les voyageurs regardèrent au-dehors à travers un hublot.
Ils étaient à l'abri dans la zone d'air au repos derrière l'obstacle. Comme à l'accoutumée, Casanova fut surpris en voyant tomber les particules de poussière du ciel, qui se reflétaient dans les faisceaux de lumière des phares. Malgré la basse gravité martienne, les grains de poussière se déposaient avec la rapidité d'une poignée de perdreaux. Ceci grâce à l'atmosphère légère, qui empêchait les particules les plus épaisses d'être maintenues suspendues.
Au coucher du soleil, la température extérieure atteignit les moins cent-cinquante degrés. Les roches furent recouvertes d'une fine couche de givre. L'atmosphère martienne est sèche en termes absolus, mais le froid intense faisait en sorte que cette atmosphère-là soit au bord de la saturation. Une légère baisse de température suffisait pour que le manque de vapeur d'eau se convertisse en glace, sans passer par l'état liquide. Au petit matin, la chaleur du soleil la ferait évaporer, et le givre disparaîtrait comme par enchantement.

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Sonita nous propose sa traduction :

Le véhicule s’arrêta et le crissement du sable sur la carrosserie cessa. Les voyageurs examinèrent l’extérieur par un hublot.
Ils se trouvaient protégés dans la zone d’aire au calme derrière l’obstacle. Comme toujours, Casanova fût surpris en voyant tomber les particules du ciel, qui se reflétaient dans les faisceaux de lumière des phares. Malgré la faible gravité martienne, les grains de poussière se posaient avec la vitesse d’une poignée de perdreaux. C’était dû à la fine atmosphère, qui empêchait que les particules plus grosses se maintinrent suspendues.
À la tombée de la nuit, la température extérieure baissa à moins cent cinquante degrés. Les roches se couvrirent d’une mince couche de givre. L’atmosphère martienne est sèche en termes absolus, mais le froid intense faisait que cette même atmosphère était au bord de la saturation. Une petite baisse de la température suffisait pour que la maigre quantité de vapeur d’eau se transforme en glace, sans passer par l’état liquide. Au lever du jour, la chaleur du soleil l’évaporerait, et la couche de givre disparaîtrait comme par magie.

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Aurélie nous propose sa traduction :

La véhicule s'arrêta et le bruit du sable sur la carrosserie cessa. Les voyageurs examinèrent l'extérieur par un hublot.
Ils s'étaient abrités dans la zone d'air de repos après l'obstacle. Comme toujours, Cassanova fut surpris en voyant les particule de poussière du ciel qui se reflétaient sur les faisceaux des lumières des phares. En dépit de la faible gravité martienne, les graines de poussière se déposaient avec la rapidité d'un tir de chevrotine. C'était dû à l'atmosphère tenue, qui empêchait les particules les plus grosses de se maintenir en suspension.
A la tombée de la nuit, la température extérieur baissa à moins cent cinquante degrés. Les rochers se recouvraient d'une fine couche de givre. D'un point de vue rigoureux, l'atmosphère martienne est sèche mais le froid intense faisait qu'elle était au bord de la saturation. Une légère baisse de la température suffisait à transformer la vapeur d'eau en glace, sans passer par l'état liquide. Au lever du jour, la chaleur du soleil l'évaporerait, et le givre disparaîtrait comme par enchantement.

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