dimanche 26 septembre 2010

Version de CAPES, 5

El niño miraba a su alrededor asustado. No se veía a nadie. Potreros silenciosos en el gris espeso del atardecer invernal. El murmullo lejano del mar y esa soledad del campo chileno.
Temblando de miedo, pero apurado en vista de que la noche se venía encima, Juancho echó a correr por el sendero, con el bolsón golpeándole las piernas y el poncho medio enredado. De mala gana, la Mariposa salió trotando detrás.
Y entonces, cuando iban llegando a la encina torcida, en la mitad del potrero grande, lo vieron.
Era un enorme plato metálico suspendido a dos metros del suelo, perfectamente inmóvil. No tenía puertas ni ventanas: solamente tres orificios brillantes que parecían focos, de donde salía un leve resplandor anaranjado. El campo estaba en silencio... no se oía el ruido de un motor ni se agitaba el viento alrededor de la extraña máquina.
El niño y la perra se detuvieron con los ojos desorbitados. Miraban el extraño artefacto circular detenido en el espacio, tan cerca y tan misterioso, sin comprender lo que veían.

Isabel Allende, El hombre de plata

***

La traduction que je vous propose :

L'enfant balayait les alentours du regard, apeuré. On ne voyait âme qui vive. Des prés silencieux dans le gris épais d'un crépuscule d'hiver. Le murmure lointain de la mer et la solitude si caractéristique de la campagne chilienne.
Tremblant de peur, mais fébrile à l'idée que la nuit allait tomber, Juancho se mit à courir sur le sentier, sa besace lui cognant dans les jambes et son poncho à moitié entortillé. De mauvais grâce, Mariposa le suivit au trot.
Et c'est alors qu'ils étaient sur le point d'arriver à la hauteur du chêne vert tordu, au milieu du grand champ, qu'ils la virent.
Une énorme assiette métallique suspendue à deux mètres au-dessus du sol, parfaitement immobile. Elle ne comprenait ni portes ni fenêtres, rien que trois orifices brillants ressemblant à des phares, qui diffusaient une vague lueur orange. Les champs étaient plongés dans le silence… on n'entendait pas le moindre bruit de moteur et il n'y avait pas un souffle de vent autour de l'étrange machine.
L'enfant et la chienne s'arrêtèrent, les yeux exorbités. Ils contemplaient l'étrange engin circulaire figé dans l'espace, si proche et si mystérieux, sans comprendre ce qu'ils voyaient.

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Aurélie nous propose sa traduction :

L'enfant regardait autour de lui effrayé. Il ne voyait personne. Des enclos silencieux dans le gris épais du soir d'hiver. Le lointain murmure de la mer et cette solitude du champ chilien. Tremblant de peur, mais pressé de voir la nuit tomber, Juancho se mit à courir sur le sentier, son sac lui frappant les jambes et son poncho à moitié enroulé. Faisant preuve d'une mauvaise volonté, le Papillon suivit en trottant derrière.
C'est alors, qu'une fois arrivés au chêne vert tordu, au milieu du grand enclos, ils le virent.
C'était un énorme plateau métallique suspendu à deux mètres du sol, parfaitement immobile. Il n'avait ni portes ni fenêtres: seulement trois orifices brillants qui ressemblaient à des lampes, d'où sortait un léger flamboiement orangé. Le champ était silencieux... On n'entendait ni le bruit d'un moteur ni même le vent qui s'agitait autour de la singulière machine.
L'enfant et la chienne s'arrêtèrent en écarquillant les yeux. Ils regardaient l'étrange artéfact circulaire suspendu dans l'espace, si proche et si mystérieux, sans comprendre ce qu'ils voyaient.

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Sonita nous propose sa traduction :

L’enfant regardait autour de lui, effrayé. On ne voyait personne. Des pâturages silencieux dans le gris épais du tomber de la nuit hivernale. Le murmure lointain de la mer et cette solitude du champ chilien.
Il tremblait de peur, mais pressé du fait que la nuit leur tombait dessus, Juancho se mit à courir à travers le sentier, avec le gros sac qui lui frappait dans les jambes et le poncho à moitié emmêlé. De mauvaise foi, la Mariposa partit en trottant derrière lui.
C’est alors que, sur le point d’arriver au chêne vert tordu, à la moitié de l’immense pâturage, ils le virent.
C’était un énorme plateau métallique suspendu à deux mètres du sol, parfaitement immobile. Il n’avait pas de portes ni de fenêtres : seulement trois orifices brillants qu’on aurait dit des lampes, d’où sortait un léger éclat orange. Le champ était plongé dans le silence… on n’entendait pas le bruit d’un moteur ni le vent s’agitait autour de l’étrange machine.
L’enfant et la chienne s’arrêtèrent en écarquillant les yeux. Ils regardaient l’étrange artefact circulaire accroché dans l’espace, si proche et si mystérieux, sans comprendre ce qu’ils voyaient.

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Loïc nous propose sa traduction :

L’enfant regardait autour de lui, apeuré. On ne voyait personne. Des pâturages silencieux dans le gris épais d’un après-midi d’hiver. Le murmure lointain de la mer et cette solitude de la campagne chilienne.
Tremblant de peur, mais pressé car la nuit arrivait à grands pas, Juancho se mit à courir sur le chemin, sa besace lui cognant les jambes et son poncho à moitié noué. À contrecoeur, Mariposa sortit en trottant derrière lui.
Ce n’est qu’une fois arrivés à hauteur du chêne vert tordu, au beau milieu de la grande prairie, qu’ils le virent.
C’était un énorme plat métallique suspendu à deux mètres du sol, parfaitement immobile. Il n’avait ni portes ni fenêtres : seulement trois orifices brillants qui ressemblaient à des foyers d’où émanait un léger éclat orange. Le champ était noyé dans le silence… on n’entendait ni le bruit d’un moteur ni même le vent qui s’agitait autour de l’étrange machine.
L’enfant et la chienne s’arrêtèrent en écarquillant les yeux. Ils fixaient l’étrange artéfact circulaire figé dans l’espace, si proche et si mystérieux, sans comprendre ce qu’ils voyaient.

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Leslie nous propose sa traduction :

L'enfant regardait autour de lui, apeuré. Pas l'ombre d'une âme. Des plaines silencieuses dans le gris épais du crépuscule hivernal. Le murmure lointain de la mer et cette solitude de la campagne chilienne.
Tremblant de peur, mais pressé étant donné que la nuit tombait, Juancho se mit à courir le long du sentier, son grand sac lui cognant les jambes et son poncho à moitié emmêlé. À contrecoeur, Mariposa se lança au trot derrrière lui.
Et ce fut alors qu'ils arrivaient au niveau de la malheureuse yeuse, au milieu de la grande plaine, qu'ils le virent.
C'était une énorme métope métallique suspendue à deux mètres au-dessus du sol, parfaitement immobile. Elle n'avait ni portes ni fenêtres : seulement trois orifices brillants, qui ressemblaient à des lampes, d'où sortait un léger éclat orangé. La campagne était silencieuse... on n'entendait ni le bruit d'un moteur, ni le vent ne s'agitait autour de l'étrange machine.
L'enfant et la chienne s'arrêtèrent, les yeux exorbités. Ils regardaient l'étrange engin circulaire arrêté dans l'espace, si proche et si mystérieux, sans comprendre ce qu'ils voyaient.

1 commentaire:

Sonita a dit…

Lors de la traduction, cette phrase m'a posé problème :
El campo estaba en silencio... no se oía el ruido de un motor ni se agitaba el viento alrededor de la extraña máquina.
J'ai compris qu'il n'y avait aucun bruit et que le vent ne soufflait point... je me rends compte en lisant la proposition de Caroline que j'ai très mal rendu cette idée en français :(
quel charabia j'ai écrit!