samedi 23 octobre 2010

Version de CAPES, 32

Llegamos tarde a la primera clase. “Genial” pensé. El primer día de curso y ya estábamos ganándonos la simpatía del profesor de química, el señor Morganson.
Definitivamente hoy no debería haberme levantado.
Dejó de hablar cuando entramos en clase, acompañándonos con su
rabiosa mirada, mientras esperaba a que tomáramos asiento en
nuestros respectivos pupitres, acrecentando así la vergüenza que ya me invadía en esos momentos. Sentía una docena de pares de ojos
posados sobre nosotras.
— Esto es peor que tu flequillo — susurré a mi amiga mientras
sacábamos nuestros libros y los colocábamos encima de las gastadas y garabateadas mesas.
Notaba mi cara enfebrecida, estaba roja como un tomate. Odiaba ser el centro de atención, pero hoy iba a ser difícil pasar desapercibida después de nuestra entrada triunfal. Tarde y con Beth a mi lado, luciendo el escandaloso pañuelo en tonos fucsia, amarillo y naranja, que le había prestado. Al final, esa había sido la mejor solución al problema de la maraña de pelo de mi amiga. Aunque ella ahora estaba encantada.

Francine R. Zapater, Luna azul


***

Jean-Nicolas nous propose sa traduction :

Nous arrivâmes en retard pour le premier cours. « Génial » me dis-je. C’était tout juste la rentrée et nous étions déjà sur le point de gagner la sympathie du professeur de chimie, Monsieur Morganson. Franchement, aujourd’hui n’était pas mon jour.
Il cessa de parler quand nous entrâmes dans son cours, nous suivant de son regard fâché alors même qu’il attendait que nous prenions place à nos pupitres respectifs. De ce fait, il ne faisait qu’accroître le sentiment de honte qui m’envahissait déjà à ce moment là. Je sentais une douzaine de paires d’yeux rivés sur moi.
« C’est pire que ta mèche » murmurai-je à ma copine pendant que nous sortions et mettions nos livres sur les bureaux usés et gribouillés.
Il regardait mon visage éhonté, j’étais rouge comme une tomate. Je détestais être au centre des attentions mais aujourd’hui, il était difficile de passer inaperçue après notre entrée triomphale. Je me trouvais aux côtés de Beth portant le foulard criard aux tons de fuchsia, jaune et orange que je lui avais prêté. Au final, c’était ce que l’on avait trouvé de mieux pour régler l’histoire des cheveux emmêlés de mon amie. Bien qu’elle en soit maintenant ravie.

***

Virginie nous propose sa traduction :

Nous sommes arrivées en retard au premier cours. « Genial » ai-je pensé. Premier jour de classe et nous étions déjà en train de nous gagner la sympathie du professeur de chimie, M. Morganson.
Je n'aurai définitivement pas du me lever aujourd'hui.
Il cessa de parler lorsque nous sommes rentrées dans la classe, nous accompagnant d'un regard furieux, pendant qu'il attendait que nous nous asseyions à nos pupitres respectifs, augmentant de cette façon la honte qui m'envahissait déjà dans ces moments-là. Je sentais une douzaine de paires d'yeux posées sur nous.
- Ça c'est pire que ta frange – ai-je murmuré à mon amie pendant que nous sortions nos livres et les posions sur les tables usées et gribouillées.
Je remarquais mon visage fiévreux, j'étais rouge comme une tomate. Je détestais être le centre d'attention, mais aujourd'hui il allait être difficile de passer inaperçu après notre entrée triomphante. En retard et avec Beth à mes côtés, portant le scandaleux foulard aux tons fuscia, jaune et orange, que je lui avais preté. Finalement, cela avait été la meilleure solution au problème de l'amas de cheveux de mon amie. Même si maintenant elle était enchantée.

***

Sonita nous propose sa traduction :

Nous arrivâmes en retard au premier cours. « Génial », pensai-je. Le premier jour de classes et nous étions déjà en train de nous gagner la sympathie du professeur de chimie, monsieur Morganson.
Décidemment je n’aurais pas dû me lever aujourd’hui.
Il s’arrêta de parler quand nous entrâmes dans la classe, nous accompagnant de son regard furibond, tandis qu’il attendait que nous prenions place à nos pupitres respectifs, augmentant ainsi la honte qui m’envahissait déjà à ce moment-là. Je sentais une douzaine de regards braqués sur nous.
—Ça, c’est pire que ta frange — ai-je susurré à mon amie pendant que nous sortions nos livres et les mettions sur les tables usées et gribouillées.
Je sentais mon visage fébrile, j’étais rouge comme une tomate. Je haïssais être le centre de l’attention, mais aujourd’hui cela allait être difficile de passer inaperçue après notre entrée triomphale. En retard, et avec Beth à mes côtés, arborant le foulard criard rose fuchsia, jaune et orange que je lui avais prêté. En fin de comptes, celle-là avait été la meilleure solution au problème de cheveux emmêlés de mon amie. Bien que maintenant elle en était ravie.

***

Olivier nous propose sa traduction :

On est arrivées en retard au premier cours. « Gé-nial », je me suis dit, le tout premier jour de classe et déjà on s'attire la sympathie du professeur de chimie, monsieur Morganson.
Je n'aurais définitivement pas dû sortir du lit aujourd'hui.
Quand on est entrées en classe, il s'est arrêté de parler et, tout en posant sur nous un regard hargneux, il a attendu qu'on prenne place à nos pupitres respectifs. Cela n'a fait que multiplier la honte qui m'envahissait à ce moment là. Je sentais une douzaine de pairs d'yeux qui se fixaient sur moi.
— Ça, c'est bien pire que ta mèche – susurrai-je à mon amie, pendant qu'on sortait nos livres et qu'on les déposait sur les vieilles tables toutes gribouillées.
Je sentais que ma tête me chauffait et que j'étais rouge comme une tomate. J'avais horreur d'être le centre d'attention mais aujourd'hui ça allait être dur de passer inaperçue après notre entrée triomphale : en retard et avec Beth, arborant le scandaleux fichu fuchsia, jaune et orange que je lui avais prêté. A vrai dire, c'était la meilleure solution qu'on avait trouvé pour pallier au problème de la coupe de cheveux de mon amie. Mais alors elle, de son côté, elle en était ravie.

***

Maïté nous propose sa traduction :

Nous sommes arrivés en retard au premier cours. Je pensai, "génial". Le jour de cours et déjà ,on était en train de gagner la sympathie du professeur de chimie, Monsieur Morganson. Définitivement, aujourd'hui, je n'aurais pas du me lever. Lorsque nous sommes entrés , il s'arrêta de parler, nous suivant de son regard enragé, jusqu'à ce que nous nous asseyions sur nos pupitres respectifs, ce qui ainsi accroissait la honte qui m'envahissait dans ces moments-là. Je sentais une douzaine de paires d'yeux posés sur nous. - Ça, c'est pire que ta frange- susurrai-je à mon amie pendant que nous sortions nos livres et les posions au-dessus des tables usées et gribouillées. Je remarquais mon visage fiévreux, j'étais rouge comme une tomate. Je haïssais être le centre d'attention, mais, aujourd'hui, il allait être difficile de passer inaperçu après notre triomphale entrée. En retard et avec Beth à mes côtés, portant le foulard tapageant aux tons fuchsia, jaune et orange que je lui avais prêté. Au bout du compte, cela avait été la meilleure solution au problème de la touffe de cheveux de mon amie. Même si maintenant, elle était enchantée.

***

Mélissa nous propose sa traduction :

Nous arrivâmes tard en classe. « Super » pensai-je. Premier jour de cours et déjà nous gagnions la sympathie du professeur de chimie, Monsieur Morganson.
Définitivement, aujourd’hui, je n’aurais pas dû me lever.
Je cessai de parler quand nous entrâmes en classe, son regard enragé nous accompagnant, alors qu’il attendait que nous prenions place à nos pupitres respectifs, augmentant ainsi la honte qui m’envahissait déjà à cet instant. Je sentais une douzaine de paires d’yeux posées sur nous.
- Ceci est pire que ta frange - chuchotai-je à mon amie alors que nous sortions nos livres et que nous les posions sur les tables usées et gribouillées.
Il remarqua ma tête fiévreuse, elle était rouge comme une tomate. Je détestais être au centre de l’attention, mais aujourd’hui, il allait être difficile de passer inaperçue après notre entrée triomphale. Tard et avec Beth à côté de moi, portant le scandaleux foulard dans les tons de fuchsia, jaune et orange que je lui avait prêté. Au final, c’était la meilleure solution au problème capillaire datant du matin de mon amie. Bien qu’elle soit désormais enchantée.

***

Aurélie nous propose sa traduction :

Nous arrivâmes en retard au premier cours. « Génial » pensai-je. Premier jour de classe et nous étions déjà en train de gagner la sympathie du professeur de chimie, Monsieur Morganson. Je n’aurais définitivement pas dû me lever aujourd’hui.
Il s’arrêta de parler quand nous entrâmes en classe, nous accompagnant de son regard furieux, tandis qu’il attendait que nous prenions place à nos pupitres respectifs, accentuant ainsi la honte qui m’envahissait déjà à ce moment-là. Je sentais une douzaine de regards braqués sur nous.
-Ça, c’est pire que ta frange-murmurai-je à ma copine pendant que nous sortions nos livres et les mettions sur les tables usées et gribouillées.
Je sentais mon visage fébrile, j’étais rouge comme une tomate. Je détestais être le centre d’attention, mais aujourd’hui cela allait être difficile de passer inaperçue après notre entrée triomphale. En retard et avec Beth à mes côtés, arborant le foulard criard aux tons fuchsia, jaune et orange que je lui avais prêté. En fin de comptes, cela avait été la meilleure solution pour régler le problème de cheveux hirsutes de mon amie. Bien qu’elle en fût maintenant ravie.

3 commentaires:

Sonita a dit…

Une question à ceux qui ont choisi de traduire le temps du récit par un passé composé et non pas par un passé simple :
Pourquoi?

Merci ^_^

El Oli a dit…

Je me suis longtemps posé la question moi aussi, non seulement sur le passé composé, mais aussi sur l'utilisation d'un "on" au lieu du "nous" plus formel. Pour quoi ? Je dirais que le passé composé et le "on" renforce, selon moi, davantage le lien qui peut se créer avec le lecteur et au contraire, je trouve que le passé simple et le "nous" augmente cette distance et créé une frontière plus marquée entre celui qui écrit et celui qui lit. On nous raconte l'histoire de deux adolescentes lambdas (du moins c'est ce que l'extrait nous donne à penser), d'où ma volonté de créer ce rapprochement entre auteur et lecteur. Et de ton côté, pourquoi un "nous", et pourquoi un passé simple ?

Sonita a dit…

Et bien, à force que pendant mes années de thème/version on me rebarbe encore et encore que "el pretérito simple" donnait en français un passé simple et que "el pretérito perfecto" lui m'autorisait à utiliser un passé composé, j'ai fini par l'assimiler à tel point que je ne sais plus quoi faire quand je me retrouve face à un "pretérito simple"!
En ce qui concerne le "nous", il m'a semblé que l'utilisation du "on" était un petit peu trop familière.
Maintenant, il est vrai que tu as raison, ce court extrait nous plonge bien dans un registre de langue plus informel et dès lors le "on" semble coller parfaitement.
Je me laisse même facilement convaincre par ton explication concernant le fait que l'utilisation du passé composé et du "on" est plus parlante pour le lecteur et permet à ce dernier de créer des liens avec l'histoire qu'il a entre les mains.

Merci, Olivier, de te prêter au jeu de questions-réponses tradabordiennes!