vendredi 21 janvier 2011

Des nouvelles de l'atelier de traduction tutoré de Caroline Lepage

Nous continuons à avancer… toujours lentement, car les voix n'ont pas encore trouvé leur tessiture et sont pour l'heure bien timides. Ça bafouille, ça bégaie, ça grince, ça couine. Oui, voilà, nous pourrions décrire cela comme la voix en train de muer d'un adolescent – un bel adolescent, ne croyez pas. Attendons par conséquent patiemment qu'il prenne des forces, de l'assurance.

ALEXIS

V.O. :
Porque, imaginate, ser alguien que pueda saltarle en los puentes, donde se supone que acecha, para hacerlo temblar del susto. Y es que parece un ser tan solitario. Su único oponente es Dios. Mientras el diablo es carne en acción, Dios es espiritu quieto.

1er jet :
Car, imagine, être quelqu'un qui puisse lui sauter dessus sur le pont, là où on imagine qu'il est, pour le faire trembler de peur. À vrai dire, il a l'air d'un être tellement solitaire. Son seul ennemi, c'est Dieu. Alors que le Diable est chair en action, Dieu est esprit tranquille.

Résultat :
T'imagines un peu être à même de pousser les autres / les gens du pont où, à ce qu'on dit / raconte, le diable est à l'affût, pour, à son tour, le faire trembler de peur. Et puis, il a l'air si solitaire. Il n'a d'autre opposant que Dieu. Là où le Diable est chair agissante, Dieu est esprit serein.

***

AUREBA

V.O. :
Por qué le habían cortado el cuello ? Por qué la mutiló después, dividiéndola en trozos, hirviéndolos, mesclándolos con arroz y dándoselos a comer a Tamagoshi ? Por qué no sintió ni una pizca de culpabilidad mientras quemó su ropa y sus pertenencias ? Por qué, tras repasarlo todo y pensar que nadie lo relacionaría con la desaparición de su madre, sintió ese pequeño placer que se experimenta cuando se hacen bien las cosas ?

Résultat :
Pourquoi lui avait-il tranché la gorge ? Pourquoi, ensuite, l'avait-il mutilée, découpée en morceaux, qu'il avait fait bouillir avec du riz et donnés à manger à Tanagoshi ? Pourquoi n'avait-il pas ressenti une once de culpabilité tandis qu'il brûlait ses vêtements et ses effets ? Pourquoi, après, avoir tout vérifié et conclu que personne ne le relierait à / avec la disparition de sa mère, éprouva-t-il ce petit plaisir que l'on goûte quand on fait bien les choses ?

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