vendredi 28 janvier 2011

Premier cours avec Stéphanie Benson. Atelier d'écriture, par Julie Sanchez

Hier, vendredi 21 janvier 2010, nous avons eu notre premier atelier d'écriture avec Stéphanie Benson (son site ici).
En deux heures, Stéphanie nous a expliqué comment, tout d'abord, créer un personnage de roman ou de nouvelle (nous aurons une nouvelle à rendre pour la cinquième et dernière séance).
Nous avons découvert le thème commun à toute la classe : Liberté (et donc, contraintes) et cherché des sous-thèmes pouvant s'y référer (par exemple, la loi, la couple, la politique, les lieux géographiques, les voyages, le sujet et le corps. Ces sous-thèmes renfermant aussi d'autres sous-thèmes!).
Il a fallu que chacun crée son personnage et écrive un premier paragraphe pour le présenter et commencer l'histoire.
Le personnage était soit un homme, soit une femme, on pouvait choisir son âge, le nommer ou non (tâche ardue!), dire s'il est actif ou passif, seul ou entouré d'autres personnages, clair ou sombre...
Après avoir rédigé son petit début de texte, chacun l'a lu devant les autres.
La principale difficulté que j'ai rencontrée était de trop donner de détails au lecteur dès le début... Il aurait fallu que je cache certaines choses pour le moment afin que le lecteur ne sache pas très bien à quoi s'attendre, qu'il se pose des questions.

Voici mon début de texte après modification :

Assise sur son lit dans sa robe d’un rouge intense, Lune pleurait. Elle se persuadait que son avenir serait sans doute heureux. Elle était ravissante du haut de ses quinze ans et elle devenait une femme. Ses cheveux, d’un noir intense aux reflets presque bleutés contrastaient avec ses grands yeux verts. Son corps n’avait plus l’air d’être celui d’une enfant. Sa taille s’affinait à mesure que ses hanches s’élargissaient, ses seins étaient devenus ronds et fermes. Plus elle se regardait, plus elle se trouvait belle. Mais elle ne parvenait pas à sécher ses larmes. Les fleurs d’oranger dégageaient tout autour d’elle une odeur sucrée qui lui rappelait ses jeunes années passées dans les champs voisins. « C’est le plus beau jour de ta vie ! » lui soufflait une voix, tout près de son oreille. C’est alors que la porte de sa chambre s’ouvrit.

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