samedi 19 mars 2011

Entraînement test de juin, 11

30 minutes :

Lo reconozco: quería matarla. Deseaba acabar con esa pésima actriz y de paso borrar el daño que su ejemplo nos hacía a todas las mujeres. Luego el doctorcito escribió que en realidad yo quería asesinar mi propia imagen —vaya estupidez—, pero se equivoca: yo aborrecía a Huguette ex Duflos, la cual había sido bautizada con el nombre más cacofónico y prosaico de Hermance Hart. Recuerdo muy bien cuando, exagerando el talante lacrimógeno de sus películas, se disponía a cruzar la entrada de artistas del teatro Saint-Georges, donde debía pervertir, por cuarta noche consecutiva, el delicioso papel protagonice de la pieza Tout va bien, de Henri Jeanson. Decenas de curiosos se aprestaban a solicitarle un autógrafo mientras ella les demostraba la banalidad de quien adora los pasquines de sociales. Para colmo, usaba uno de esos vestidos rojos cuyo magnífico escote permitía admirar la abrupta redondez de sus pechos —e incluso el contorno de sus pezones— bajo la serpiente rosada que le cubría el cuello; un s ombrerillo le ocultaba ellado derecho del rostro, disimulando sus pestañas y sus drásticas ojeras. A pesar de mi ira, casi me atrevería a decir que lucía preciosa.

Jorge Volpi, El fin de la locura

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Virginie nous propose sa traduction :


Je le reconnais : je voulais la tuer. Je désirais en finir avec cette très mauvaise actrice et effacer au passage le tort que son exemple faisait à toutes les femmes. Plus tard, le petit docteur écrivit qu'en réalité je voulais assassiner ma propre image – quelle stupidité -, mais il se trompe : je détestais Huguette ex Duflos, laquelle avait été baptisée sous le nom trop tapageur et bourgois d'Hermance Hart. Je me souviens très bien quand, exagérant le caractère larmoyant de ses films, elle se disposait à traverser l'entrée des artistes du thêatre Saint-Georges, où elle devait dénaturer, pour la quatrième nuit consécutive, l'excellent rôle principal de la pièce Tout va bien, de Henri Jeanson. Des douzaines de curieux s'apprêtaient à lui demander un autographe alors qu'elle leur montrait la banalité de qui adore les pasquins de la vie mondaine. Par dessus le marché, elle portait une de ces robes rouges dont le magnifique décolleté permettait d'admirer la brusque rondeur de ses seins – et même le contour de ses mamelons - sous le serpent rose qui lui couvrait le cou;

traduit après :
un chapeau cachait le côté droit de son visage, dissimulant ses cils et ses sévères oreilles. Malgré ma colère, j'osais presque dire qu'elle avait l'air magnifique.

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Bruno nous propose sa traduction :

Je l'admets: je voulais la tuer. Je désirais en finir avec cette mauvaise actrice, et au passage effacer les dégâts que son exemple causait à nous toutes, les femmes. Puis le petit docteur écrivit qu'en réalité, je voulais assassiner ma propre image -une belle idiotie-, mais il se trompe: je détestais Huguette anciennement Duflos, qui avait été baptisée du nom plus cacophonique et prosaïque de Hermance Hart. Je me souviens très bien lorsque, exagérant le talent lacrymogène de ses films, elle se disposait à franchir l'entrée des artistes du théâtre Saint Georges, où elle devait pervertir, pour la quatrième nuit consécutive, le délicieux rôle principal de la pièce "Tout va bien" de Henri Jeanson. Des dizaines de curieux s'apprêtaient à lui demander un autographe, pendant qu'elle leur démontrait la banalité de celle qui adore les pasquins des oeuvres sociales. Au comble de tout, elle portait une de ces robes rouges dont le magnifique décolleté permettait d'admirer l'abrupte rondeur de ses seins -et même le contour de ses mamelons- sous le boa rosé qui lui couvrait le cou; un chapeau lui cachait le côté droit du visage, dissimulant ses cils et ses drastiques cernes. Malgré ma colère, je m'aventurerais presque à dire qu'elle resplendissait de beauté.

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Benoît nous propose sa traduction :

Je le reconnais, je voulais la tuer. Je voulais en finir avec cette si mauvaise actrice et dans la foulée, effacer tout le mal que son exemple nous avait causé à nous les femmes.
Ensuite le brave petit docteur écrivit qu'en réalité je désirais assassiner ma propre image -belle bêtise-, mais il se trompe: je détestais Huguette ex Duflos, celle-là même qui avait été baptisé sous le nom plus cacophonique et prosaïque de Hermance Hart.
Je me souviens très bien quand exagérant l'effet lacrymogène de ses films, elle daignait passer devant l'entrée des artistes du théâtre Saint Georges, où elle devait pervertir, pendant quatre soirées consécutives, le délicieux rôle principal de la pièce Tout va bien, de Henri Jeanson.
Des dizaines de curieux se pressaient pour lui demander un autographe tandis qu'elle leur faisait remarquer la banalité de celui qui idolâtre une célébrité. Le comble, c'était qu'elle portait une de ces robes rouges dont le magnifique décolleté permettait d'admirer l'abrupte rondeur de ses seins -et même le contour de ses tétons- sous le boa rose qui lui couvrait le cou.

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Léa nous propose sa traduction :

Je le reconnais : je voulais la tuer. Je souhaitai en finir avec cette mauvaise actrice et par la même occasion effacer le dommage que son exemple faisait à toutes les femmes. Ensuite le docteur écrivit qu’en réalité je voulais assassiner ma propre image- quelle stupidité- , mais il se trompe : moi je détestais Huguette ex Duflos, laquelle avait été baptisée du nom le plus cacophonique et prosaïque d’Hermance Hart. Je me rappelle très bien quand, exagérant le côté lacrymogène de ses films, elle se disposait à traverser l’entrée des artistes du théâtre Saint-Georges, où elle devait jouer, pour la quatrième nuit consécutive, le délicieux rôle principal de la pièce Tout va bien, d’Henri Jeanson. Des dizaines de curieux s’apprêtaient à lui demander un autographe tandis qu’elle leur démontrait la banalité de toute personne qui adore les histoires des personnalités. Le comble, elle portait un de ces vêtements rouges dont le magnifique décolleté permettait d’admirer l’abrupte rondeur de ses seins- y compris le contour de ses tétons- - sous l’étole rosée qui lui couvrait le cou, un chapeau lui cachait le côté droit du visage, dissimulant ses cils et ses grandes oreilles.

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Florian nous propose sa traduction :

Je le reconnais: je voulais la tuer. Je souhaitais en finir avec cette piètre actrice et, dans le même temps, effacer le mal que son attitude nous faisait, à nous, les femmes. Puis le toubib écrivit qu'en réalité je voulais assassiner ma propre image_ stupide baliverne_, sauf qu'il se trompe: moi, je détestais Huguette ex Duflos, qui avait été baptisée sous le nom plus cacophonique et prosaïque d' Hermance Hart. Je me souviens très bien, quand elle exagérait l'aspect larmoyant de ses films, elle se disposait à croiser l'entrée des artistes du théâtre Saint-George, ou elle allait pervertir, pour le quatrième soir consécutif, le délicieux rôle principale de la pièce Tout va bien, de Henri Jeanson.
Des dizaines de curieux s'amassaient pour lui solliciter un autographe alors qu'elle leur démontrait la banalité de celui qui adore les satyres sociales. Le comble: elle utilisait l'une de ses robes rouges dont le magnifique décolleté permettait d'admirer l'abrupte rondeur de ses seins_ et y compris les contours de ses mamelon_ sous le foulard rose qui lui couvrait le cou; une ombrelle lui caché la partie droite du visage, dissimulant ses cils et ses oreilles drastiques. Malgré ma colère, j'irais presque jusqu'à dire qu'elle était ravissante.

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Mélissa nous propose sa traduction :

Je l’avais reconnue : je voulais la tuer. Je désirais en finir avec cette mauvaise actrice et par la même occasion effacer le préjudice que son exemple nous portait à nous, les femmes. Puis le Doc avait écrit qu’en réalité je voulais assassiner ma propre image – quelle stupidité –, mais il se trompe : je détestais Huguette ex-femme Duflos, qui avait été baptisée avec le nom le plus cacophonique et le plus prosaïque d’Hermance Hart. Je me souviens très bien quand, exagérant le trait larmoyant de ses films, elle s’apprêtait à traverser l’entrée des artistes du théâtre Saint-Georges, où elle devait pervertir, pour la quatrième nuit consécutive, le délicieux rôle principal de la pièce Tout va bien, de Henri Jeanson. Des dizaines de curieux s’empressaient de lui demander un autographe tandis qu’elle leur montrait la banalité de quelqu’un qui adore les pièces de ce genre. Pour comble, elle utilisait un de ces costumes rouges dont le décolleté magnifique permettait d’admirer la rondeur abrupte de ses seins – et même le contour de ses tétons – sous le boa rose qui lui couvrait le cou ; un petit chapeau lui cachait le côté droit du visage, dissimulant ses cils et ses larges cernes. Malgré ma colère, je m’engageais presque à dire qu’elle paraissait précieuse.

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