mardi 9 août 2011

Les désastres d'une traduction désastreuse

Actuellement en Argentine, Elena est tombée par hasard sur une traduction en espagnol du roman de Simone de Beauvoir, La Femme rompue (La mujer rota) et a bondi d'horreur dès les premières pages. Nul besoin, je pense, d'aller comparer avec la version originale… Quelques exemples à la suite, juste pour la bonne bouche. Nous ne donnerons ni les noms des traducteurs ni les références de l'édition, pour des raisons évidentes… Mais ça n'en demeure pas moins une bonne mise en garde. Pas de travail bâclé ! JAMAIS… Car il est bien triste qu'un lecteur découvre un tel texte à travers une telle traduction.

p. 14: Sí, Freud escribió en sus cartas que a una cierta edad no se inventa nada más y que es desolador. Pero él era entonces mucho más viejo que André. No impide: injustificada, esta morosidad no me entristece menos.

[...] Prisioneros políticos españoles, detenidos portugueses, iranios perseguidos, rebeldes congoleses, cameroneses !!!!!!!!!!!!

p. 15: Al entrar en el jardín el olor de la hierba cortada me llegó al corazón: olor a los pastos de alta montaña por donde caminaba, mochila a la espalda, con André, tan conmovedor tratarse del olor de los prados de mi infancia. ???

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