lundi 20 février 2012

Les Supernovas – phrase 60

Pero aún no anhelo llegar a él: mi paraíso está aquí, en esta mazmorra de Salvación de la que, es cierto, nunca saldré, porque el Padre Alfonso dice que no debo contaminarme con los impuros de afuera y por eso me resguarda con los candados que aseguran mi puerta. 

Traduction temporaire :
Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici,  dans ce cachot de Rédemption, d'où, à n'en pas douter,  je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me laisser souiller par les impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

18 commentaires:

El Oli a dit…

Pero aún no anhelo llegar a él: mi paraíso está aquí, en esta mazmorra de Salvación de la que, es cierto, nunca saldré, porque el Padre Alfonso dice que no debo contaminarme con los impuros de afuera y por eso me resguarda con los candados que aseguran mi puerta.

Mais ce n'est pas de suite que je souhaite y accéder : mon paradis, il est ici, dans ce cachot de Rédemption d'où, c'est indéniable, je ne sortirai jamais ; car le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me contaminer avec les impurs de l'extérieur et c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

Tradabordo a dit…

Pero aún no anhelo llegar a él:
Mais ce n'est pas de suite que je souhaite y accéder :

1) La phrase est à simplifier… le style n'est pas alambiqué, mais fluide et naturel.
2) « de suite » est populaire.

mi paraíso está aquí,
mon paradis, il est ici,

Pourquoi « il est » ?

en esta mazmorra de Salvación de la que, es cierto, nunca saldré,

« c'est indéniable » ; encore un problème de ton… À reprendre.

porque el Padre Alfonso dice que no debo contaminarme con los impuros de afuera
; car le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me contaminer avec les impurs de l'extérieur

1) Je pense qu'avec le point-virgule que tu as introduit, tu peux faire l'impasse de « car ».
2) « affirme » ; ok… mais es-tu sûr que nous ne l'avons pas précédemment ? Vérifie, quand même.
3) « de l'extérieur » ou « du dehors » ? J'hésite…

y por eso me resguarda con los candados que aseguran mi puerta.
et c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

1) « et QUE c'est »
2) « qui gardent » ? J'ai un doute sur le verbe…

Vanessa a dit…

Juste une petite suggestion pour la première partie : pour "mon paradis est ici", pourrions-nous plutôt dire "ici-bas" ?

Tradabordo a dit…

Vanessa,

Justement, je ne crois pas… car ce à quoi il fait référence c'est bien Rédemption, et rien d'autre.

Vanessa a dit…

Ah, très bien, en effet c'est pour désigner la Terre entière. Merci !

Vanessa a dit…

Je propose pour la première partie :

Mais je ne souhaite pas y accéder maintenant : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption d'où, sans aucun doute, je ne sortirai jamais ; [...]

El Oli a dit…

- Pero aún no anhelo llegar a él
Mais je ne souhaite pas encore y accéder

- mi paraíso está aquí,
mon paradis, il est ici,
Cela permettait à mon sens de renforcer l'idée que le Paradis se trouve là, sur Rédemption (mon paradis, il est ici, et nul part ailleurs). Je comprends que sa présence ne soit pas indispensable, mais c'est comme cela que je le vois...
Réflexion faite, il me semble que cela ne fait qu'alourdir la phrase (une phrase assez longue déjà, dans laquelle on rajoute encore et encore des virgules), et que cela n'emphatise pas vraiment la proposition. Je l'abandonne sans regret.

- en esta mazmorra de Salvación de la que, es cierto, ...
dans ce cachot de Rédemption d'où, c'est certain, ...

- no debo contaminarme con los impuros de afuera
Pour le verbe "affirmer", c'est bon.
J'ai eu moi aussi un doute entre "de l'extérieur" et "du dehors"... j'ai choisi le premier sans grande conviction (un vote s'impose-t-il ?)...

- y por eso me resguarda con los candados que aseguran mi puerta.
et c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.
On a, en effet, une rupture syntaxique sans la présence du "que".
Et j'ai choisi le verbe "garder" parce que je ne voulais pas que l'on puisse sentir un quelconque sentiment de réclusion à travers le verbe. Pour lui, sa situation n'est pas à plaindre, il n'est pas emprisonné mais est tout simplement protégé par le père Alfonso


Mais je ne souhaite pas encore y accéder : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption d'où, c'est certain, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me contaminer avec les impurs de l'extérieur et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

Tradabordo a dit…

Olivier :

Je vais essayer de répondre dans l'ordre :
1) « Anhelar » est plus fort que « souhaiter ».

Je comprends ton doute pour « il est ici » – tu voulais donner du rythme – en l'occurrence celui de l'oralité, mais effectivement, ici, ce serait au détriment de la fluidité.

Pour le « por cierto », essaie de passer par « nul doute » ; ce serait autrement « stylish » ;-) Et au-delà de la boutade, à mon avis plus simple à travailler. Vois si ça fonctionne.

Pour « à l'extérieur » ou « dedans » ; je ne sais pas trancher non plus. Demandons l'avis d'une des Supernovas girls.

Donc pour la reprise, on part de ton récapitulatif – où le travail est déjà bien avancé – et on intègre les petites modifs encore à faire.

Tradabordo a dit…

Vanessa :

Désolée, je n'ai vu ton commentaire qu'après.

Pour « souhaiter », tu auras vu ce que j'ai mis à Olivier.

« mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption d'où, »

Oui, mais virgule après « Rédemption ».

Maintenant, il va vous falloir être attentifs pour aménager vos deux versions.

perrine a dit…

Me voici, je vais essayer d'apporter toutes les corrections et de vous faire mes propositions :

1) Pour "anhelar", j'avais pensé au verbe "aspirer" : "Mais je n'y aspire pas encore..."
2) Entre "de l"extérieur" et "du dehors" (et non pas "dedans" comme dans ton dernier commentaire, Caroline ;)), j'opterais plutôt pour "du dehors", j'ai l'impression que ça donne une note plus péjorative, sans savoir vous expliquer pourquoi...

Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption, d'où, nul doute, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me contaminer avec les impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

Tradabordo a dit…

Perrine :

Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption, d'où, nul doute, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me contaminer avec les impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

1) Est-ce que nous n'avons pas déjà « aspirer » avant ? Par ailleurs, et c'est une vraie question, est-ce aussi fort que « anhelar » ?
2) « nul doute que je ne… »
3) Au fait, n'est-ce pas bizarre « que je ne dois pas me contaminer » ????? Dirait-on spontanément cela en français s'agissant d'une maladie ? À mon avis, il doit y avoir une tournure plus naturelle et surtout plus courante.

Le reste : OK.

El Oli a dit…

1. Pour aspirer, je viens de vérifier et c'est bon, il na pas encore été utilisé. Quant à la définition, nous avons :
"Désirer ardemment et prendre des dispositions pour réussir".

Dans le cas de "anhelar", voici ce que j'ai trouvé comme définition sur la RAE :
"Tener ansia o deseo vehemente de conseguir algo".

A mon avis, avec le verbe "aspirer", on reste fidèle à la version espagnole.

2. Caroline, je ne vois pas vraiment où tu veux en venir avec la formulation "nul doute que je ne...". Pourquoi ne pas laisser la virgule proposée par Perrine, et ainsi s'économiser un "que", qui, de plus, vient créer une rupture syntaxique :
"dans ce cachot de Rédemption, d'où nul doute que je ne sortirai jamais" ????

3. Quant à l'utilisation du terme contaminer, on aurait plutôt tendance (tout comme ses synonmes, polluer, infecter, ...) à la voix passive. Ce sont les autres qui me contaminent, m'infectent et non pas moi qui me contamine ou m'infecte.
À moins d'opter pour un rajout lexical et d'introduire un "au contact" : néanmoins, je n'en suis pas forcémet convaincu !


Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption, d'où, nul doute, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me contaminer au contact des impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

Vanessa a dit…

1) "Aspirer" n'apparaît pas auparavant dans le texte.

Les définitions :
Anhelar : Tener ansia o deseo vehemente de conseguir algo.
Aspirer à : Porter ses désirs vers un objet.

C'est vrai qu'il manque une nuance... C'est plutôt "désirer ardemment, fortement" quelque chose. Mais je ne trouve pas de verbe seul qui inclue cette idée.

2) Pour "contaminar", si cela a un sens moral, pourquoi ne pas employer des verbes tels que "pervertir, souiller..." qui s'utilisent dans un contexte religieux ?

Ou, plus simple, "entrer en contact avec".

perrine a dit…

Je suis d'accord que le verbe "aspirer" ne traduit pas la nuance de désir ardent, mais comme Vanessa, je ne trouve pas de verbe aussi fort que "anhelar".

Olivier, je pense qu'il était plus judicieux de passer par la voix passive pour le verbe "contaminer", c'est plus fluide.
J'aime bien l'idée de Vanessa pour le verbe "souiller", auquel je pensais ajouter le verbe "laisser", pour insister sur le fait qu'il ne doit pas se laisser faire ("je ne dois pas me laisser souiller par les impurs...").

Ce qui nous donnerait :

Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption, d'où, nul doute, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me laisser souiller par les impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

Tradabordo a dit…

Je prends la dernière solution – qui tient compte des remarques des uns et des autres (avec avis majoritaires) :

Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption, d'où, nul doute, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me laisser souiller par les impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

1) Précision : si nous ne passons pas par « nul doute que » (je n'entre pas dans le débat soulevé par Olivier… peu importe), changeons car ça n'est pas très équilibré tout seul et passons par à n'en pas douter, qui peut mieux s'isoler entre virgule.

2) pour « anhelar », j'ai penser à « appeler de ses vœux »… sinon, on garde « aspirer », avec la demi-déception qu'il nous cause. Vous me direz ce que vous en pensez.

Pour le reste : OK… vous avez eu de bonnes idées.

perrine a dit…

2) Je trouve le verbe "aspirer" plus fluide et sa construction moins lourde que l'expression "appeler de ses vœux", qu'en pensez-vous les autres ?

Mais je n'y aspire pas encore : mon paradis est ici, dans ce cachot de Rédemption, d'où, à n'en pas douter, je ne sortirai jamais ; le Père Alfonso affirme que je ne dois pas me laisser souiller par les impurs du dehors et que c'est pour cela qu'il me protège avec les cadenas qui gardent ma porte.

Tradabordo a dit…

Je trouve le résultat très satisfaisant – pour une phrase pas commode.

Un avis de plus des Supernovas et nous passons à la suite.

Vanessa a dit…

Je trouve le résultat très bien aussi.