mardi 30 octobre 2012

Projet Élise – phrases 8-9

-El viudo que envejece en una sola noche.
Cuando ella vio aquello se desesperó, naturalmente, pero primero se extrañó porque no creía eso, esa maldición, esa brujería, como tomamos exageradamente champaña, la champaña de mi padrino es, decía, es decir decían sus labios (y ahí estaban las copas y las botellas en la mesita de mármol y aun había una copa rota en el suelo cuando el, ya tan luego, y un poco menos fino, quiso cogerme) y porque él hizo eso,  es decir intentó hacerlo, me rompió a mi primero, me hizo pedazos y comenzó a armarme en la oscuridad y con sus manos tan nerviosas y sus besos tan sin experiencia, pobre, pobrecito querido, hasta adorado y veía sus dientes y sus ojos en la oscuridad, sentía sus unas que me odiaban que me buscaban bajo la ropa fina y la piel fina como si yo fuera une regalo urgente y escondido y amarrado para desatarlo el próximo otoño siempre en la oscuridad, pero ahora había luz, demasiado luz y él estaba viejo,viejecito irreconocible e incomible ahí en la cama nupcial y en las sabanas tan finas (y parece que la sangre es de él ahora y no mía y se tocaba con estupor los muslos mientras sollozaba), tan viejo y tan enfermo y hasta sordo y casi ciego, como muriéndose, de repente ella comenzó a reírse, en seña de aquiescencia, de aceptación e inteligencia, porque todo eso era una broma y una argucia casi espantosa, por lo tanto imposible, se rio, rio bárbaramente para exaltar y rechazar el horror, se acercó al espejo y estaba segura de eso, de que ella también estaba vieja y si así era y no podía ser de otro modo, sería una justicia y un equilibrio, si había dios, dios del amor, de las sabanas, de la carne, dios del sudor, nada importaba, todo estaba en orden y se acercó al espejo y encendió la luz para mirarse bien y hasta con envidia y odio se vio enteramente y estaba joven, joven en la boca, en los ojos,  en el cuello, en los pechos, en los dos pechos emputecidos, en el vientre, en el espantoso vientre que no lo alcanzó a recoger, en los muslos, los dos muslos pecadores, sensuales, asquerosos que no lo pudieron coger con tenazas no solo a su cuerpo querido sino a el mismo, si estaba joven,  más joven, esperando, esperando que?, más ramera corrompida que anoche, más joven que anoche, la única noche, y más sensual y tentadora en su soledad y su tristeza, puta, puta arrastrada, sollozo.

Traduction temporaire :
– Le veuf qui vieillit en une seule nuit., Quand elle l’avait vu,  elle avait été désespérée,  naturellement,  mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas,  à cette malédiction,  à cette sorcellerie,  c’est parce que nous avions bu trop de champagne,  c’est le champagne de mon parrain,  disait-elle,  c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça,  enfin,  il avait essayé,  il m’avait d’abord détruite,  moi,  brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité,  avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés,  le pauvre,  mon pauvre petit chéri,  et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir,  je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine,  comme si j’étais un cadeau attendu avidement,  dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant,  toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant,  il y avait de la lumière,  trop de lumière,  et lui,  il était vieux,  un petit vieux méconnaissable et dégoûtant,  là,  dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant),  tellement vieux et tellement malade,  et même sourd et presque aveugle,  comme agonisant ; subitement,  elle s’était mise à rire,  en signe d’assentiment,  d’acceptation et de compréhension,  parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie,  un malentendu presque effrayant,  donc absurde ; elle avait ri,  elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,  elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille,  or si c’était le cas,  et il ne pouvait en être autrement,  ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu,  un dieu de l’amour,  un dieu des draps,  de la chair,  un dieu de la sueur,  rien n’avait d’importance,  tout était en ordre,  et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière,  et elle était jeune,  jeune dans sa bouche,  dans ses yeux,  dans son cou,  dans ses seins,  dans ses deux seins de putain,  dans son ventre,  dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le recevoir,  dans ses cuisses,  ses deux cuisses pécheresses,  sensuelles,  répugnantes,  qui n’avaient pas pu l’attraper comme des tenailles,  non seulement son corps bien-aimé,  mais lui-même ; oui,  elle était jeune,  plus jeune,  à attendre,  à attendre quoi ? ,  encore plus salope et corrompue que la nuit précédente,  la seule nuit,  et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse,  une putain,  une putain humiliée,  et elle s’était mise à sangloter.

45 commentaires:

Unknown a dit…

Quand elle l’avait vu, elle avait désespéré, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, cette sorcellerie, comme quand on boit du champagne à l’excès, le champagne de mon parrain est, il disait, c’est-à-dire que ses lèvres le disaient (et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Je vais la faire petit à petit, sinon je vais pas m'en sortir! Elle est très décousue cette phrase, je sens qu'on va atteindre un nombre record de commentaires!

Tradabordo a dit…

Tout à fait d'accord ;-)
Raison de plus pour la faire en continu, régulièrement… – histoire de ne pas perdre le fil.

-El viudo que envejece en una sola noche.
Et cette phrase ? Elle ne fait pas partie du texte ?

Unknown a dit…

Ah mince! J'ai juste loupé mon copier coller...

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait désespéré, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, cette sorcellerie, comme quand on boit du champagne à l’excès, le champagne de mon parrain est, il disait, c’est-à-dire que ses lèvres le disaient (et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Tradabordo a dit…

-El viudo que envejece en una sola noche.
- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
OK.

Cuando ella vio aquello se desesperó, naturalmente,
Quand elle l’ [je ne me souviens plus de ce qui précède… mais peut-on vraiment faire sans une trad plus claire de « aquello » ? Je te laisse vérifier et me confirmer] avait vu [idem ; confirme-moi que le PQP est OK ici… Je ne dis pas que c'est faux, j'ai juste publié], elle avait [« été » ?] désespéré, naturellement,

pero primero se extrañó porque no creía eso, esa maldición, esa brujería,
mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, [on répète le « à » ? Est-ce que dans un texte comme ça, aussi complexe, on n'a pas intérêt ?] cette sorcellerie,

como tomamos exageradamente champaña, la champaña de mi padrino es, decía, es decir decían sus labios (y ahí estaban las copas y las botellas en la mesita de mármol y aun había una copa rota en el suelo cuando el, ya tan luego, y un poco menos fino, quiso cogerme)
comme quand on boit du champagne à l’excès [mal dit avec « à l'excès » + syntaxe], le champagne de mon parrain est, il disait [ou « elle » ? Je m'y perds ; à toi de me dire], c’est-à-dire que ses lèvres le disaient [pourquoi tu n'as pas traduit littéralement ? Je me demande si tu ne changes pas le sens]

Faisons déjà ça.

(et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Unknown a dit…

Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous buvions trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire, disaient ses lèvres (et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Pas besoin de préciser « aquello » je pense, puisque le paragraphe précédent parle de leur rencontre + « le veuf qui vieillit en une seule nuit » donc c’est clair qu’on parle de lui. PQP ok je pense, je vérifierai le tout à la fin de la phrase puis du texte de toute façon.
J’ai tout relu plusieurs fois, et en effet, c’est « elle ». Elle devient ensuite le « je » en discours indirect libre dans ce paragraphe (Cf : « no es sangre mia » plus bas en parlant de la nuit de noces) Donc j’ai tout changé. Je verrai quand j’aurai fini la phrase si ça colle, mais ça ne peut être que ça.

(Je vous prie d'excuser cette réponse tardive, j'étais absente ce weekend.)

Tradabordo a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous buvions trop de champagne [je ne comprends plus l'enchaînement de ce morceau de phrase avec le précédent… Je me souviens qu'à la lecture précédente, oui ; là, je suis perdue… Que comprends-tu ?],




c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire, disaient ses lèvres (et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Unknown a dit…

En fait, au début, je pensais qu'il y avait une suite à "es el champana de mi padrino" avec un "que..." ou autre. Mais non, donc j'ai compris qu'elle croit qu'elle le voit vieux parce qu'elle a bu du champagne. Je me suis donc demandé si le "tomamos champana" n'était pas plutôt au passé simple...
Si ce n'est pas clair, je peux laisser "comme quand on boit trop de champagne, c'est le champagne de mon parrain" ou "c'est à cause du champagne de mon parrain".

Ai-je mal compris?

Tradabordo a dit…

Remets la première phrase à chaque fois – même si elle est réglée ; sinon, elle sera oubliée au moment du copier-coller.

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
En fait, au début, je pensais qu'il y avait une suite à "es el champana de mi padrino" avec un "que..." ou autre. Mais non, donc j'ai compris qu'elle croit qu'elle le voit vieux parce qu'elle a bu du champagne. Je me suis donc demandé si le "tomamos champana" n'était pas plutôt au passé simple...
Si ce n'est pas clair, je peux laisser "comme quand on boit trop de champagne, c'est le champagne de mon parrain" ou "c'est à cause du champagne de mon parrain".

Contacte Elena – de bons conseils dans ce genre de cas – pour lui demander son avis.
Je t'envoie son mail par mail ;-)

Unknown a dit…

D'accord merci, mail envoyé!
Je remets le tout pour éviter les oublis.

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous buvions trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire, disaient ses lèvres (et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire, disaient ses lèvres (et il y avait alors les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard, avait voulu m’attraper)

Confirmation d'Elena pour le verbe au passé, elle m'a suggéré de le mettre au PQP, ainsi que pour le pronom "elle". Merci!

Tradabordo a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire, [pas de virgule] disaient ses lèvres (et il y avait alors [FS] les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et il y avait [tu fais une répétition pour la construction alors qu'elle n'est pas en V.O.] même une coupe brisée par terre quand lui, un peu moins délicat, il était déjà si tard [pourquoi tu as inversé ?], avait voulu m’attraper)

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper)

Tradabordo a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper)

OK pour le reste… Il reste quand même toujours ce pb de « comme nous avions bu trop de champagne » ; est-ce tu crois qu'il faudrait ajouter « quand » :
comme QUAND nous avions bu trop de champagne ?
C'est une propo comme ça… car ne comprenant pas bien, je tâtonne… Une chose est sûre : il est nécessaire de chercher, car là, si on laisse, c'est comme laisser la poussière sous le tapis. Oui, on ne la voit plus, mais elle est là ;-)
Donne-moi ton avis.

Unknown a dit…

Et bien je pense que le "como" veut plutôt dire "étant donné" ici, donc à mon avis il vaut mieux laisser comme ça. La parenthèse qui suit le confirme, je pense, il donne des détails sur le moment. Mais je vais garder le "quand" entre parenthèses pour la relecture.

Tradabordo a dit…

Avec « quand », ça me convainc… pas avec « comme ». Fais le changement et on pourra passer à la suite.

Par ailleurs, pour la méthodo, sache qu'il faut résoudre tous les problèmes qui se présentent tout de suite, sans les remettre à plus tard…, sous peine de passer à côté de choses importantes dans les phrases qui suivent + tu te prépares des relectures interminables.

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper)

Tradabordo a dit…

OK… C'est compact ; on y reviendra au moment de la relecture, quand nous aurons une vision plus claire du projet de l'auteur… mais au moins, on ne laisse pas de casseroles derrière nous.

Je te mets la suite.

Tradabordo a dit…

Aaaah non… Je n'avais pas fait attention que ça n'est qu'un morceau de la phrase :-(

Reprenons.

C'est à toi de me mettre la suite… en prenant bien soin de coller ce qu'on a déjà fait. Ne séparons surtout pas les morceaux.

Unknown a dit…

...y porque él hizo eso, es decir intentó hacerlo, me rompió a mi primero, me hizo pedazos y comenzó a armarme en la oscuridad y con sus manos tan nerviosas y sus besos tan sin experiencia, pobre, pobrecito querido, hasta adorado...

J'ai un problème avec "armarme", je ne comprends pas, j'ai pensé que peut être il y avait une erreur et que c'était "amarme". Qu'en pensez-vous?

Tradabordo a dit…

Oui, je pense aussi que c'est une coquille.

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux, et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains si nerveuses et ses baisers manquant d’expérience, le pauvre,

Tradabordo a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains si [OU « tellement » ? Je te laisse trancher] nerveuses et ses baisers manquant d’expérience [la répétition de « tan » est volontaire ; il faut la garder…], le pauvre,

OK… vois les derniers petits trucs de ce morceau et enchaîne avec la suite.

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre amour, et même mon adoré, et je voyais ses dents et ses yeux dans l’obscurité, je sentais ses ongles qui me répugnaient qui me cherchaient sous mes habits fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau urgent et dissimulé, et ficelé pour n'être ouvert que l’automne prochain, toujours dans l’obscurité ; mais maintenant il y avait de la lumière, trop de lumière et il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit nuptial et les draps si fins


... y porque él hizo eso, es decir intentó hacerlo, me rompió a mi primero, me hizo pedazos y comenzó a armarme en la oscuridad y con sus manos tan nerviosas y sus besos tan sin experiencia, pobre, pobrecito querido, hasta adorado y veía sus dientes y sus ojos en la oscuridad, sentía sus unas que me odiaban que me buscaban bajo la ropa fina y la piel fina como si yo fuera une regalo urgente y escondido y amarrado para desatarlo el próximo otoño siempre en la oscuridad, pero ahora había luz, demasiado luz y él estaba viejo, viejecito irreconocible e incomible ahí en la cama nupcial y en las sabanas tan finas


(Je vous remets le texte en VO pour vous faire gagner du temps.)

Tradabordo a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper)

pobrecito querido, hasta adorado y veía sus dientes y sus ojos en la oscuridad, sentía sus unas que me odiaban que me buscaban bajo la ropa fina y la piel fina como si yo fuera une regalo urgente y escondido y amarrado para desatarlo el próximo otoño siempre en la oscuridad, pero ahora había luz, demasiado luz y él estaba viejo, viejecito irreconocible e incomible ahí en la cama nupcial y en las sabanas tan finas

et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre amour [ou « chéri » ?], et même mon adoré, et je voyais ses dents et ses yeux dans l’obscurité, je sentais ses ongles qui me répugnaient qui me [essaie quand même de faire sans cette succession de [« qui me »] cherchaient sous mes habits fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau urgent [?????] et dissimulé, et ficelé pour n'être ouvert que l’automne prochain [« suivant » – étant donné que le texte est au passé ?], toujours dans l’obscurité ; mais maintenant il y avait de la lumière, trop de lumière et il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit nuptial et les draps si fins

Unknown a dit…

et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre chéri, et même mon adoré, et je voyais ses dents et ses yeux dans l’obscurité, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes habits fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau espéré et dissimulé, et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; mais maintenant il y avait de la lumière, trop de lumière et il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit nuptial et les draps si fins

Pour "urgente" j'hésite beaucoup... "Pressant" semble étrange, du coup j'ai pensé à "désiré ou espéré"

Tradabordo a dit…

et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre [cheville : « petit », pour renforcer l'ironie ?] chéri, et même mon adoré, [point-virgule ?] et je voyais ses dents et ses yeux dans l’obscurité [ou « dans le noir » pour éviter la répét ?], je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes habits [ou « vêtements » ?] fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau espéré [ou « attendu avidement » ?] et dissimulé, et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; mais [ou « sauf que » ? Je te laisse trancher] maintenant [virgule] il y avait de la lumière, trop de lumière [virgule] et [cheville « lui » ?] il était vieux, un petit vieux [ou « pépé » ?] méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit nuptial [« conjugal » ?] et les draps si fins

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement et dissimulé, et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et les draps si fins,(et on aurait dit que le sang était le sien, non le mien, et il se touchait les cuisses avec stupeur pendant qu’il sanglotait), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme en train de mourir, subitement, elle s’était mise à rire,

J'ai traduit "parece" au passé, je ne comprends pas la valeur du présent ici...

Tradabordo a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on aurait dit que le sang était le sien [non, il faut le mettre au présent, comme en V.O. ; ça va supposer que tu aménages un peu], non le mien, et il se touchait les cuisses avec stupeur pendant qu’il [mal dit… Tu peux rendre cela plus naturel] sanglotait), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme en train de mourir [peu naturel], [point-virgule ?] subitement, elle s’était mise à rire,

Unknown a dit…

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’acquiescement, d’acceptation et d’intelligence, parce que tout ça n’était qu’une farce, une ruse presque effrayante, et donc c’était impossible, elle riait, elle riait sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,

Pour « muslos » j’ai laissé « cuisses » mais je me demandais si ici ce n’est pas « entrecuisse »...
Pour « agonisant » j’ai pensé à « à l’article de la mort », mais la phrase est déjà assez longue non ?
Sinon, je l’ignorais mais « ARGUTIE » existe, voilà un bon mot pour une question de lexique !

Tradabordo a dit…

Je pense qu' « argutie » y est déjà (parce que c'est un mot que j'aime beaucoup)

- Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’acquiescement [« assentiment »], d’acceptation et d’intelligence [dans quel sens le comprends-tu ?], parce que tout ça [ou « cela » ? J'hésite sur le ton] n’était qu’une farce [ou « plaisanterie » ?], une ruse [ça s'emploie aussi dans ce sens ?] presque effrayante, et donc c’ [?????] était impossible [pas sûre que l'adjectif soit bien choisi], [point-virgule à la place d ela virgule ?] elle riait [passé simple e, V.O. !!!!!], elle riait sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,

Unknown a dit…

Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, une ruse d’une subtilité presque effrayante, et donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,

J'ai un souci avec "argucia", je ne suis pas satisfaite mais je ne trouve pas mieux car je ne suis pas sûre du sens...
J'ai revu "inteligencia", ça y est, j'ai compris!

Tradabordo a dit…

Pose la question à Elena pour « argucia » et reviens me dire…

Unknown a dit…

Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, mais donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,

Elena m'a conseillé "mensonge/malentendu/fausseté", j'avais donc mal compris.

Tradabordo a dit…

Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et [DE] compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, mais [pourquoi « mais » ?] donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur,

Plus que quelques petites scories…

Unknown a dit…

Donc je continue, cette phrase est sans fin...

Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sure, elle aussi était vieille, et si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre, s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder, et elle en était même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière et elle était jeune,

Tradabordo a dit…


Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sure [accent !], elle aussi était vieille, et [« or » ?] si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre, [point-virgule ?] s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder, [pas de virgule] et elle en était même [reviens à la V.O.] jalouse et furieuse ; [non, virgule] elle s’était vue toute entière [virgule] et elle était jeune,

Unknown a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse, elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans sa bouche, dans ses yeux, dans son cou, dans ses seins, dans ses deux seins de putain, dans son ventre,

Tradabordo a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse, [point-virgule ?] elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans [« sur » ? J'hésite] sa bouche, dans ses yeux, dans [« sur » ?] son cou, dans [« sur » ?] ses seins, dans [idem ?] ses deux seins de putain, dans son ventre,

Unknown a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans sa bouche, dans ses yeux, dans son cou, dans ses seins, dans ses deux seins de putain, dans son ventre, dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le reprendre (reproduire ? est-ce dans le sens où ils n’ont pas pu concevoir un enfant ?), dans ses cuisses, ses deux cuisses pécheresses, sensuelles, répugnantes, qui n’avaient pas pu l’enserrer comme des tenailles, non seulement son corps mais lui-même ; puisqu’elle était jeune, plus jeune, à attendre, à attendre quoi ? , encore plus salope et corrompue que la nuit passée, la seule nuit, et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse, putain, putain humiliée, et elle avait sangloté.

J'ai laissé "jeune dans", après hésitation, car je trouve que la profondeur de "dans " correspond mieux que "sur".
Mais la fin de la phrase est vraiment compliquée et obscure, je ne suis pas sure d'être satisfaite.

Tradabordo a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans sa bouche, dans ses yeux, dans son cou, dans ses seins, dans ses deux seins de putain, dans son ventre, dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le reprendre (reproduire ? est-ce dans le sens où ils n’ont pas pu concevoir un enfant ?[DEMANDE À ELENA CE QU'ELLE EN PENSE]), dans ses cuisses, ses deux cuisses pécheresses, sensuelles, répugnantes, qui n’avaient pas pu l’enserrer [un terme plus courant… pour rester dans le ton de la V.O. ? Sinon, ça ira] comme des tenailles, non seulement son corps [oubli : « querido »] [virgule] mais lui-même ; puisqu’elle [tu ne crois pas que c'est une coquille et qu'on devrait lire « sí » ?] était jeune, plus jeune, à attendre, à attendre quoi ? , encore plus salope et corrompue que la nuit passée [ou « précédente »], la seule nuit, et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse, putain, putain humiliée, et elle avait sangloté.

Unknown a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans sa bouche, dans ses yeux, dans son cou, dans ses seins, dans ses deux seins de putain, dans son ventre, dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le recevoir, dans ses cuisses, ses deux cuisses pécheresses, sensuelles, répugnantes, qui n’avaient pas pu l’attraper comme des tenailles, non seulement son corps bien-aimé, mais lui-même ; oui, elle était jeune, plus jeune, à attendre, à attendre quoi ? , encore plus salope et corrompue que la nuit précédente, la seule nuit, et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse, putain, putain humiliée, et elle avait sangloté.

Tradabordo a dit…

Maintenant, pour être certaine que tu as tout et, surtout, que la phrase est bien en place, demande à quelqu'un de te lire lentement le français et vérifie en suivant avec l'espagnol.

Dis-moi si tu valides et que, donc, on peut passer à la suite.

Unknown a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, comme quand nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans sa bouche, dans ses yeux, dans son cou, dans ses seins, dans ses deux seins de putain, dans son ventre, dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le recevoir, dans ses cuisses, ses deux cuisses pécheresses, sensuelles, répugnantes, qui n’avaient pas pu l’attraper comme des tenailles, non seulement son corps bien-aimé, mais lui-même ; oui, elle était jeune, plus jeune, à attendre, à attendre quoi ? , encore plus salope et corrompue que la nuit précédente, la seule nuit, et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse, putain, putain humiliée, et elle avait sangloté.

Tout y est, après je trouve la fin "elle avait sangloté" bizarre mais j'ai essayé de tout changer au passé simple et cela ne va pas. Donc c'est bon! Je vous envoie la fin du texte par mail.

Unknown a dit…

– Le veuf qui vieillit en une seule nuit.
Quand elle l’avait vu, elle avait été désespérée, naturellement, mais elle s’était d’abord étonnée parce qu’elle n’y croyait pas, à cette malédiction, à cette sorcellerie, c’est parce que nous avions bu trop de champagne, c’est le champagne de mon parrain, disait-elle, c’est-à-dire disaient ses lèvres (et il y avait là les coupes et les bouteilles sur la petite table de marbre et même une coupe brisée par terre quand lui, il était déjà si tard, un peu moins délicat, avait voulu m’attraper) et parce qu’il avait fait ça, enfin, il avait essayé, il m’avait d’abord détruite, moi, brisée en mille morceaux et avait commencé à m’aimer dans l’obscurité, avec ses mains tellement nerveuses et ses baisers tellement inexpérimentés, le pauvre, mon pauvre petit chéri, et même mon adoré ; je voyais ses dents et ses yeux dans le noir, je sentais ses ongles répugnants qui me cherchaient sous mes vêtements fins et ma peau fine, comme si j’étais un cadeau attendu avidement, dissimulé et ficelé pour n'être ouvert que l’automne suivant, toujours dans l’obscurité ; sauf que maintenant, il y avait de la lumière, trop de lumière, et lui, il était vieux, un petit vieux méconnaissable et dégoûtant, là, dans le lit conjugal et dans les draps si fins (et on dirait que le sang est le sien, maintenant, non le mien, et il se palpait les cuisses avec stupeur en sanglotant), tellement vieux et tellement malade, et même sourd et presque aveugle, comme agonisant ; subitement, elle s’était mise à rire, en signe d’assentiment, d’acceptation et de compréhension, parce que tout cela n’était qu’une plaisanterie, un malentendu presque effrayant, donc absurde ; elle avait ri, elle avait ri sauvagement pour exalter et repousser l’horreur, elle s’était approchée du miroir et elle en était sûre elle aussi était vieille, or si c’était le cas, et il ne pouvait en être autrement, ce serait une preuve de justice et d’équilibre ; s’il y avait un dieu, un dieu de l’amour, un dieu des draps, de la chair, un dieu de la sueur, rien n’avait d’importance, tout était en ordre, et elle s’était approchée du miroir et avait allumé la lumière pour bien se regarder et même jalouse et furieuse ; elle s’était vue toute entière, et elle était jeune, jeune dans sa bouche, dans ses yeux, dans son cou, dans ses seins, dans ses deux seins de putain, dans son ventre, dans son horrible ventre qui n’avait pas réussi à le recevoir, dans ses cuisses, ses deux cuisses pécheresses, sensuelles, répugnantes, qui n’avaient pas pu l’attraper comme des tenailles, non seulement son corps bien-aimé, mais lui-même ; oui, elle était jeune, plus jeune, à attendre, à attendre quoi ? , encore plus salope et corrompue que la nuit précédente, la seule nuit, et plus sensuelle et tentatrice dans sa solitude et dans sa tristesse, une putain, une putain humiliée, et elle s’était mise à sangloter.

Quelques petites corrections pour la version finale, merci beaucoup à Elena pour ses conseils!

Tradabordo a dit…

OK.

Oui, merci, Elena.