samedi 30 mars 2013

Projet Émilie – phrase 54

Cuando ya el teniente no tiene a quien matar (ya los había muerto a todos los prisioneros en su tenencia, no quedaba con seguridad ninguno y solo el olor, no el remordimiento, lo hizo alejarse) cuando ha ido de casa en casa preguntando sí hay gente en el zaguán,  en la cocina,  en el huerto, en el dormitorio y se encuentra solo con perros –que lo huelen–, con gatos –que se restriegan sensuales e inocentes en sus botas–, con niños pequeños que lo miran sin llorar, llorando, echando palabras sin voz, niños que él imagina en su soledad, niños que inventa en sus manos vacías, cuando siente con toda seguridad, en el fondo del sol, o de la sombra, llorar a una guagua verdadera, una guagua viva, una guagua que todavía está viva, a través del espejo la está mirando y ella está alejando, saca la navaja, se acerca,  la levanta y se suicida por degüello.

Traduction temporaire :
Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est pas le remords,mais l’odeur qui l’a poussé à s’éloigner), lorsqu’il est passé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine,  dans le jardin, dans la chambre, et ne trouve que des chiens – qui le flairent –,  des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer,  en pleurant, en émettant des mots sans voix ; des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, il le regarde s’éloigner à travers le miroir, tandis qu’il sort son couteau, s’approche, le brandit et se suicide en s’égorgeant.

7 commentaires:

Emilie a dit…

Pas très sûre de cette histoire de bébé qui s'éloigne...

Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est que l’odeur, pas le remords, qui l’a fait s’éloigner), lorsqu’il est allé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine, dans le jardin, dans la chambre, et qu’il ne trouve que des chiens – qui le flairent –, des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer, ou en pleurant, en émettant des mots sans voix, des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, à travers le miroir, il le regarde s’éloigner, il sort son couteau, s’approche, le lève et se suicide en s’égorgeant.

Tradabordo a dit…

Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est que l’odeur, pas le remords [ou par « pas le… mais la » ? Essaie et vois ce qui est mieux], qui l’a fait [ou « poussé à » ?] s’éloigner), lorsqu’il est allé [ou « passé » ? Comme tu veux… À l'habitude, ce sont juste des suggestions depuis l'extérieur ;-)] de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine, dans le jardin, dans la chambre, et qu’il [on supprime] ne trouve que des chiens – qui le flairent –, des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer, ou [tu devrais faire comme en V.O.] en pleurant, en émettant des mots sans voix, [point-virgule ?] des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, [point ?]

Fais déjà ça…

lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, à travers le miroir, il le regarde s’éloigner, il sort son couteau, s’approche, le lève et se suicide en s’égorgeant.

Emilie a dit…

Pas de point, a priori, parce que la proposition principale n'est pas encore arrivée.

Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est pas le remords, mais l’odeur qui l’a poussé à s’éloigner), lorsqu’il est passé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine, dans le jardin, dans la chambre, et ne trouve que des chiens – qui le flairent –, des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer, en pleurant, en émettant des mots sans voix ; des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, à travers le miroir, il le regarde s’éloigner, il sort son couteau, s’approche, le lève et se suicide en s’égorgeant.

Tradabordo a dit…

Juste une question superflue, mais bon… : « guagua », c'est bon, tu as vérifié ?

Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est pas le remords, mais l’odeur qui l’a poussé à s’éloigner), lorsqu’il est passé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine, dans le jardin, dans la chambre, et ne trouve que des chiens – qui le flairent –, des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer, en pleurant, en émettant des mots sans voix ; des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, à travers le miroir, il le regarde s’éloigner, il sort son couteau, s’approche, le lève et se suicide en s’égorgeant.

Emilie a dit…

Oui, au Chili, c'est bien bébé (pas d'histoire de bus, donc ;-)).

Emilie a dit…

Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est pas le remords, mais l’odeur qui l’a poussé à s’éloigner), lorsqu’il est passé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine, dans le jardin, dans la chambre, et ne trouve que des chiens – qui le flairent –, des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer, en pleurant, en émettant des mots sans voix ; des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, il le regarde s’éloigner à travers le miroir, tandis qu’il sort son couteau, s’approche, le brandit et se suicide en s’égorgeant.

Tradabordo a dit…

Lorsque le sergent n’a plus personne à tuer (il avait déjà supprimé tous les prisonniers à sa charge ; il n’en restait assurément aucun, et ce n’est pas le remords, mais l’odeur qui l’a poussé à s’éloigner), lorsqu’il est passé de maison en maison demander s’il y a des gens dans l’entrée, dans la cuisine, dans le jardin, dans la chambre, et ne trouve que des chiens – qui le flairent –, des chats – qui se frottent, sensuels et innocents, sur ses bottes –, des petits enfants – qui le regardent sans pleurer, en pleurant, en émettant des mots sans voix ; des enfants qu’il imagine dans sa solitude, des enfants qu’il invente dans ses mains vides –, lorsqu’il entend avec certitude, au fond du soleil ou de l’ombre, pleurer un vrai bébé, un bébé vivant, un bébé encore en vie, il le regarde s’éloigner à travers le miroir, tandis qu’il sort son couteau, s’approche, le brandit et se suicide en s’égorgeant.

OK.