samedi 23 mars 2013

Projet Justine / Céline – phrases 19-21

Todo es horror; un vasto silencio aterra el corazón. Para colmo, el adaptador había preservado los momentos más truculentos de la trama, como la descripción de las técnicas de tortura del perverso —pero muy buen padre— rey Mecencio, que ataba a sus opositores a cadáveres, los vivos con los muertos, mano con mano, boca con boca, y así los hacía padecer una prolongada agonía en espantoso abrazo. Si la idea de Durán era darles a los jóvenes alternativas culturales que no fuesen los manga o los dibujos animados japoneses, no me parecía que la había acertado.

Traduction temporaire :
Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrorise. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les passages les plus gores de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mézence, qui attachait ses opposants à des cadavres,  des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés, dans ce misérable accouplement, agonisaient lentement. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

13 commentaires:

Justine a dit…

Tout n'est qu'horreur, un vaste silence glace le cœur. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les moments les plus truculents de la trame ; comme les techniques de tortures du pervers – mais un très bon père – le roi Mésence, qui attachait ses opposants à des cadavres, les vivants aux morts, main contre main, bouche contre bouche, leur faisant ainsi subir une lente agonie dans une effroyable étreinte. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles autres que les mangas ou les dessins animés japonais, il me semblait qu'il n'avait pas visé juste.

Tradabordo a dit…

Tout n'est qu'horreur, un vaste silence glace le cœur. Pour couronner le tout [encore un « tout » ? Il faut supprimer l'un des deux], l'adaptateur avait conservé les moments les plus truculents [j'hésite sur la trad littérale ; fais un petit tour dans le dico unilingue pour bien prendre la mesure du mot en espagnol] de la trame ; comme les [ou « , par exemple les » ?] techniques de tortures du pervers – mais un [pourquoi cet ajout ?] très bon père – le [relis-toi] roi Mésence, qui attachait ses opposants à des cadavres, les vivants aux morts, main contre main, bouche contre bouche, leur faisant ainsi subir une lente agonie dans une effroyable étreinte. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles autres [« aux »] que les mangas ou les dessins animés japonais, il me semblait qu'il n'avait pas visé juste [avec « à mon avis »].

Justine a dit…

Rien que de l'horreur, un vaste silence glace le cœur. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les moments les plus morbides de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mésence, qui attachait ses opposants à des cadavres, les vivants aux morts, main contre main, bouche contre bouche, leur faisant ainsi subir une lente agonie dans une effroyable étreinte. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

Tradabordo a dit…

Rien que de l'horreur [ou sans le « de » ? J'hésite ; essaie les deux versions et tranche], un vaste silence glace le cœur. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les moments [pas sûre que ce soit le meilleur terme ici] les plus morbides [ou « saillants » ? Je te laisse réfléchir…] de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mésence, qui attachait ses opposants à des cadavres, les vivants aux morts, main contre main, bouche contre bouche, leur faisant ainsi subir une lente agonie dans une effroyable étreinte. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

Unknown a dit…

J’ai fait une petite recherche pour : « Todo es horror; un vasto silencio aterra el corazón », l'une des traductions « officielles» de l’ Énéide en espagnol est : « Todo es horror, un silencio universal aterra el corazón. » (traduction de Eugenio de Ochoa). En français, j’ai trouvé deux traductions de ce passage, la première en vers, de l’abbé Delille (1834) : « Partout règne le deuil, partout l'ombre effrayante, / Et le silence même ajoute à l'épouvante » et la deuxième, d’André Bellesort (1930) : "Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrifie. ». Du coup, il faudrait peut-être prendre une des deux versions « officielles » pour la retoucher légèrement, étant donné que notre personnage lit une adaptation pour les adolescents ?

Tradabordo a dit…

La question à vous poser : faut-il prendre texto une trad française – en considérant qu'il cite un fragment du texte original traduit en espagnol… ou faut-il légèrement modifier – en considérant que ce qui est cité, c'est l'adaptation pour la collection spéciale ados ?

Unknown a dit…

Je pense effectivement qu’il faut légèrement modifier l’une des deux traductions françaises, étant donné que c’est ce que l’auteur de notre nouvelle a fait pour la version espagnole. Justine, tu as une préférence pour le choix de la traduction ?

Unknown a dit…

Je viens de voir qu’il y avait une autre citation (« los vivos con los muertos, mano con mano, boca con boca, y así los hacía padecer una prolongada agonía en espantoso abrazo »).
La traduction officielle en espagnol est : « Él ataba a los vivos con los muertos manos con manos, boca con boca (¡nuevo género de tormento!), y así los dejaba perecer con larga muerte en aquel espantoso abrazo, chorreando podredumbre et corrompida sangre.»
En français, la traduction de Delille donne : « Des vivants joints aux morts sur des lits inhumains, / La bouche sur la bouche, et les mains sur les mains / Tout dégouttants d'un sang qui faisait ses délices, / Mouraient d'un long trépas dans ces affreux supplices ; », celle de Bellessort : « Il allait jusqu’à lier des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés d’un nouveau genre, ruisselant de sanie et de sang corrompu, dans ce misérable accouplement, mouraient lentement. »

Reste à choisir l’une des deux traductions des deux passages pour les retoucher légèrement. Personnellement, je préfère la version en vers, mais je pense que la traduction de Bellessort, plus moderne, serait plus appropriée, sachant qu’il s’agit d’une adaptation pour un public d'adolescents.

Tradabordo a dit…

Choisissez et donnez-moi la version définitive de la phrase quand vous êtes d'accord.

[Ok pour l'analyse du problème de traduction que cela pose et la solution adoptée]

Unknown a dit…

Je propose :

Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrorise. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les passages les plus saillants de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mézence, qui attachait ses opposants à des cadavres, des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés, dans ce misérable accouplement, agonisaient lentement. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

Justine a dit…

Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrorise. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les passages les plus saillants de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mézence, qui attachait ses opposants à des cadavres, des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés, dans ce misérable accouplement, agonisaient lentement. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

OK pour moi aussi.

Tradabordo a dit…

Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrorise. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les passages les plus saillants de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mézence, qui attachait ses opposants à des cadavres, des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés, dans ce misérable accouplement, agonisaient lentement. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

OK.

Justine ?

Justine a dit…

Partout l’horreur est sur mon âme, et le silence même me terrorise. Pour couronner le tout, l'adaptateur avait conservé les passages les plus saillants de la trame ; par exemple, les techniques de tortures du pervers – mais très bon père – roi Mézence, qui attachait ses opposants à des cadavres, des vivants à des corps morts, mains contre mains, bouche contre bouche, et ces suppliciés, dans ce misérable accouplement, agonisaient lentement. Si Durán avait dans l'idée d'offrir aux ados des alternatives culturelles aux mangas ou aux dessins animés japonais, à mon avis, il n'avait pas visé juste.

OK.