samedi 30 mars 2013

Projet Nadia – phrase 59

Neruda era otra cosa, era el fin del mundo, el entero cataclismo, un torrente, un temporal, una marea hecha pedazos, lo rompís todo, lo derrumbaba todo líricamente, sólo líricamente, pero al lado,afuera de su poesía, rompiéndola también, rajándola hasta abajo, para llenarla de otros materiales, de nuevos materiales, aún no, había descubierto como hombre,  todavía cantaba en él el provinciano, el sudamericano, el ciudadano de los arrabales poéticos de una América estática,  estancada, paralizada, encerrada, conventual, aromatizada por la suave tristeza, cultivando su agradable suicidio, su congoja a gritos, su nostalgia reiterada y heredada, sudando, inconsolable su romanticismo prestado, adormilado, resfriado, adormecido, enajenado y vacunada por la literatura europea, enfermado por una enfermedad que no le pertenecía ni le acaecía, inmerso en el vicio y en el vino,  en la noche internacional y sus, criaturas,  en su furibunda y enfermiza salud silvestre,  vuelto, hacia el recuerdo, hacia los barrios ferroviarios, hacia el rincón, provinciano y obsesivo…

Traduction temporaire :
Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas,  pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial,  le sud-américain,  le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant,  inconsolable, son romantisme d'emprunt,  somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui ne se déclarait pas, immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures,  dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsédant...

10 commentaires:

Unknown a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en dehors de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant jusqu’en bas, pour la remplir d’autre matériaux, de nouveaux matériaux, il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme ; chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse en criant, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable, son romantisme prêté, somnolant, enrhumé, assoupi , aliéné, et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui n’apparaissait pas, immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures, dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsessif…

Tradabordo a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée,
OK

il brisait [pour « rompís » ?] tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en dehors [ou « en marge » ?] de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant jusqu’en bas [ou « de haut jusqu'en bas » ?], pour la remplir [« emplir » suffira] d’autre [grammaire] matériaux, de nouveaux matériaux, [ponctuation ?] il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme ;

Unknown a dit…

Pour "rompís", j'avais pensé à une faute de frappe, comme il y en a de temps en temps dans ses textes (même si j'ai revérifié sur le texte original et il y a bien écrit "rompís"). Je ne vois pas pourquoi sinon il emploie tout à coup la 2eme pers du pluriel.

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme ;

Tradabordo a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme ; [ou virgule, étant donné la suite ? J'hésite]
chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse en criant [« avec force cris » ?], sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,

Unknown a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,

Tradabordo a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,
OK

son romantisme prêté [ou « d'emprunt »], somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné, [supprime] et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui n’apparaissait pas [pas sûre], immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures, dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsessif [ça existe ?]…

Unknown a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,
OK

son romantisme d'emprunt, somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui ne se manifestait pas, immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures, dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsédant...

Tradabordo a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,
OK

son romantisme d'emprunt, somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui ne se manifestait pas [ou avec « déclarer » ? Comme tu veux], immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures, dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsédant...

Unknown a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,
OK

son romantisme d'emprunt, somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui ne se déclarait pas, immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures, dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsédant...

Tradabordo a dit…

Neruda, c’était autre chose, c’était la fin du monde, le cataclysme absolu, un torrent, une tempête, une marée éclatée, il brisait tout, il démolissait tout lyriquement, que lyriquement, mais à côté, en marge de sa poésie, qu’il brisait aussi, l’éventrant de haut jusqu'en bas, pour l'emplir d’autres matériaux, de nouveaux matériaux. Il ne s’était pas encore découvert en tant qu’homme, chantait toujours en lui le provincial, le sud-américain, le citoyen des faubourgs poétiques d’une Amérique statique, stagnante, paralysée, enfermée, conventuelle, aromatisée par la douce tristesse, cultivant son agréable suicide, son angoisse avec force cris, sa nostalgie réitérée et héritée, transpirant, inconsolable,
OK

son romantisme d'emprunt, somnolant, enrhumé, assoupi, aliéné et vacciné par la littérature européenne, atteint d’une maladie qui ne lui appartenait pas, qui ne se déclarait pas, immergé dans le vice et le vin, dans la nuit internationale et dans ses créatures, dans sa furibonde et maladive santé sylvestre, tourné vers le souvenir, vers les quartiers ferroviaires, vers le coin provincial et obsédant...

OK.