samedi 20 avril 2013

Projet Hélène – phrases 37-39

Sudores. Y la cena no me sabe a nada (la mierdera cena primera, esas que siempre salen en las películas), la clásica copa de Don Perignonresbala entre mis dedos inservibles, la azafata comienza a gritar, el médico de a bordo le susurra algo al sobrecargo, que se acerca presuroso con una manta…
Y todo comienza otra vez.

Traduction temporaire :
Sueurs. Je n’ai plus le goût des aliments (un dîner de merde en première, comme ceux que l'on voit dans les films), l’incontournable coupe de Dom Pérignon glisse entre mes doigts inutiles, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

10 commentaires:

Hélène a dit…

Sueurs. Le dîner est fade (le premier dîner de merde, celui que l’on voit toujours dans les films), la typique coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts inutilisables, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Tout recommence.

Tradabordo a dit…

Sueurs. Le dîner est fade [ou c'est lui qui n'a plus le goût à cause de la maladie ?] (le premier dîner de merde [sûre de cette interprétation ? J'ai juste un doute…], celui que l’on voit toujours dans les films), la typique [ou « incontournable » ?] coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts inutilisables [bof], l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
[cheville : « Et » ?] Tout recommence.

Hélène a dit…

Sueurs. Je n’ai pas le goût des aliments (les emmerdeurs, ceux que l’on voit toujours dans les films, dînent en premier), l’incontournable coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts fébriles, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

1) Tu as raison, l'insipidité des aliments est en fait un symptôme de la maladie.
2) Ton doute était fondé pour "mierdero". J'ai cherché encore une fois dans le lexique cubain, le terme désigne "una persona molesta, inservible". J'ai traduit par un emmerdeur.


Tradabordo a dit…

Sueurs. Je n’ai pas le goût des aliments (les emmerdeurs, ceux que l’on voit toujours dans les films, dînent [« mangent »] en premier), l’incontournable coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts fébriles [pas exactement ce qu'il dit ; pas facile…], l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

Hélène a dit…

Sueurs. Je n’ai pas le goût des aliments (les emmerdeurs, ceux que l’on voit toujours dans les films, mangent en premier), l’incontournable coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts paralysés, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

Ces fameux doigts "inutiles" le sont à cause de la maladie, non ? C'est pour ça que j'ai tendance à traduire par "fébriles" ou "paralysés". Je me demande si je ne suis pas en train d'interpréter au lieu de de traduire.

Tradabordo a dit…

« inutiles », c'est bien ;-)
C'est parfois en donnant des explications sur ce qu'on cherche à faire, qu'on trouve………

Sueurs. Je n’ai pas le goût des aliments (les emmerdeurs, ceux que l’on voit toujours dans les films, mangent en premier [demande quand même son avis à Elena sur ce fragment]), l’incontournable coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts paralysés [« inutiles », donc], l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

Hélène a dit…

Sueurs. Je n’ai pas le goût des aliments (c'est mon premier dîner de merde, comme celui que l'on voit dans les films), l’incontournable coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts inutiles, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

D'après Elena, c'est ma première interprétation, celle du "dîner de merde", qui est la bonne. J'ai fait quelques modif tout de même, faut voir...

Tradabordo a dit…

Sueurs. Je n’ai pas [« plus », pour qu'on comprenne bien que c'est lié à la maladie ?] le goût des aliments (c'est mon premier dîner de merde [formulé ainsi, ça laisserait entendre que jusque-là, il n'a jamais eu de dîner de merde], comme celui [pour « esas » ?] que l'on voit dans les films), l’incontournable coupe de Don Perignon glisse entre mes doigts inutiles, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

Hélène a dit…

Sueurs. Je n’ai plus le goût des aliments (un dîner de merde en première, comme ceux que l'on voit dans les films), l’incontournable coupe de Dom Pérignon glisse entre mes doigts inutiles, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

j'ai un peu de mal... Le fait que "primera" soit positionné après le nom "cena" m'intrigue. Je me dis que cet adjectif pourrait faire référence à la "première" classe dans laquelle voyage notre Havanais. Ceci tend à être confirmé par le fait que le Don Perignon désigne une cuvée millésimée de champagne. D'ailleurs, l'écriture française correcte de ce champagne est "Dom Pérignon". J'ai donc réctifié.

Tradabordo a dit…

Sueurs. Je n’ai plus le goût des aliments (un dîner de merde en première, comme ceux que l'on voit dans les films), l’incontournable coupe de Dom Pérignon glisse entre mes doigts inutiles, l’hôtesse commence à crier, le médecin de bord murmure quelque chose au steward qui s’approche en vitesse avec une couverture…
Et tout recommence.

Ça me semble compact… et bien pensé, ma chère ;-)
J'enregistre et je te laisse relire le tout.

L'auteur va être très très très content ; je sais qu'il attend avec impatience… Et on le comprend.