mercredi 29 mai 2013

Projet Julie / Coralie – phrase 29

Hay una frontera, respondía mi pregunta, un límite donde la ficción se acerca mucho a la realidad,  es decir, nos parecemos al héroe de la historia y no nos damos cuenta cuando,  estamos hablando igual que él, caminando igual que él, odiando igual que él, aunque no, siempre hay un héroe, a veces es una muchachita de diecisiete años, una heroína de, diecisiete años que odia a sus padres,  odia su nombre, odia la tierra en que nació, la tierra, que pisan sus plantas y se convierte en un ser odiante que quiere que todo desaparezca, y se busca un novio de diecisiete años que también odia a sus padres, odia su nombre y la tierra que pisan sus plantas y también quiere eliminarlo todo.

Traduction temporaire :
— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde qu'elle foule et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde qu'il foule et qui veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

27 commentaires:

julie a dit…

- Il y a une frontière, me répondait-il, une limite où la fiction se rapproche beaucoup de la réalité, en fait, on ressemble au héros de l'histoire et l'on ne se rend pas compte lorsque l'on est en train de parler comme lui, de marcher comme lui, de haïr comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un héros ; en effet, c'est parfois une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui hait ses parents, qui déteste son nom, qui déteste l'endroit où elle est née, le sol sur lequel elle marche et elle devient un être haineux qui veut que tout disparaisse et elle recherche un fiancé de dix-sept ans qui, lui aussi hait ses parents, hait son prénom et le sol sur lequel il marche et qui veut lui aussi que tout disparaisse.

julie a dit…

- Il y a une frontière, me répondait-il, une limite où la fiction se rapproche beaucoup de la réalité, en fait, on ressemble au héros de l'histoire et l'on ne se rend pas compte lorsque l'on est en train de parler comme lui, de marcher comme lui, de haïr comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un héros ; en effet, c'est parfois une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui hait ses parents, qui déteste son nom, qui déteste l'endroit où elle est née, le sol sur lequel elle marche et elle devient un être haineux qui veut que tout disparaisse et elle recherche un fiancé de dix-sept ans qui, lui aussi hait ses parents, hait son prénom et le sol sur lequel il marche et qui veut lui aussi que tout disparaisse.

Tradabordo a dit…

- [ce tiret est-il en V.O. ?] Il y a une frontière, me répondait-il [pourquoi tu changes ?], une limite où la fiction se rapproche beaucoup de la réalité, en fait [idem ?], on ressemble au héros de l'histoire et l'[non] on ne se rend pas compte lorsque l'[non plus] on est en train de parler [pas certaine pour le gérondif ; essaie voir ce que ça donne sans] comme lui, de marcher comme lui, de haïr comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un héros ;

Unknown a dit…

- [Oui tiret ds la VO] Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction se rapproche beaucoup de la réalité; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte lorsque on parle comme lui, marche comme lui, hait comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un héros ; en effet, c'est parfois une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui hait ses parents, qui déteste son nom, qui déteste l'endroit où elle est née, le sol sur lequel elle marche et elle devient un être haineux qui veut que tout disparaisse et elle recherche un fiancé de dix-sept ans qui, lui aussi hait ses parents, hait son prénom et le sol sur lequel il marche et qui veut lui aussi que tout disparaisse.


Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction se rapproche [pourquoi pas « approche » tout court, au fait ?] beaucoup de la réalité[espace avant les signes de ponctuation fort]; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte lorsque on [« lorsqu'on » ?] parle comme lui, marche comme lui, hait comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un héros ;

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte lorsqu'on parle comme lui, marche comme lui, hait comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un héros ;

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte [virgule ?] lorsqu'on [cheville : « soudain, on »] parle comme lui, marche comme lui, hait comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours un [ou « de » ?] héros ;

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte lorsque soudain, on parle comme lui, marche comme lui, hait comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ;

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte lorsque soudain, on parle [je pense que ce serait mieux avec « se mettre à »] comme lui, marche comme lui, hait comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ;

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et on ne se rend pas compte lorsque soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui, bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ;

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et [cheville : « qu' » ?] on ne se rend pas compte lorsque [virgule] soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui, [tiret à la place ?] bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ;

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu' on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ;

Tradabordo a dit…

Depuis le 8 juin, je finis par avoir un peu de mal à suivre votre texte…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ;

OK. Mets la suite…

julie a dit…

Volvámonos locos, droguémonos, pongamos una bomba, dice el muchacho de diecisiete
años. Sí, le responde ella, volvámonos locos, droguémonos, pongamos una bomba, dice ella
desde sus 17
—Nunca he puesto una bomba. Tengo miedo —dijo él desde sus 17.
—Yo también tengo miedo, pero quiero poner la bomba.
—Me siento bien, hagámoslo.
—Y si morimos —dijo ella mirando los ojos enrojecidos de él
—Si morimos pasamos a la Historia, alguien lo escribirá o hablarán de nosotros.
—Odio la Historia, los libros de Historia y los profesores de Historia. Hagamos el amor
antes de morir —dijo ella apretándole la mano.
—Siempre piensas en eso.
—¿En qué otra cosa se puede pensar sino en bombas y hacer el amor?
—¿Recuerdas cuándo lo hicimos por primera vez?
—No puedo olvidarlo, eras virgen.
—La virgen Janice. Me dolió mucho.
—Fue lindo.
—Yo no recuerdo nada lindo y tú temblabas, me dijiste que tenías experiencia.
—También era mi primera vez.
—Y me lo dices ahora, cuatro años después, me hiciste trampa.
—Quiero decir, mi primera vez de verdad, completo. Tenía pena.
—A ustedes los hombres siempre les da pena al principio, después son unos descarados.
—Yo estaba enamorado de ti.
—¡¿Estabas?!
—Estoy, no te preocupes, tú lo sabes.


Devenons fous, droguons-nous, posons une bombe, dit le jeune garçon de dix-sept ans. Oui, lui répond- elle, devenons fous, droguons-nous, posons une bombe, dit-elle du haut de ses dix-sept ans.
- Je n’ai jamais posé de bombe. J’ai peur – dit-il du haut de ses dix-sept ans.
- Moi aussi j’ai peur mais je veux poser la bombe.
- Je me sens bien, faisons-le.
- Et si on meurt – dit-elle en regardant ses yeux rougis.
- Et bien si on meurt, on entre dans l’Histoire, quelqu’un l’écrira ou on parlera de nous.
- Je déteste l’Histoire, les livres d’Histoire, les professeurs d’Histoire. Faisons l’amour avant de mourir lui dit-elle en lui serrant la main.
- Tu penses toujours à ça.
- A quoi d’autres peut-on penser si ce n’est aux bombes et à faire l’amour ?
- Tu te souviens lorsque nous l’avons fait pour la première fois ?
- Je ne peux l’oublier, tu étais vierge.
- La vierge Janice. J’ai eu très mal.
- C’était bien.
- Moi je ne me souviens de rien de bien et toi, tu tremblais, tu m’avais dit que tu avais de l’expérience.
- C’était ma première fois à moi aussi.
- Et c’est seulement maintenant que tu me le dis, quatre ans plus tard, tu m’as bien eue.
- Je veux dire par là que c’était ma vraie première fois, en entier. J’avais de la peine.
- A vous les hommes, ça vous fait toujours de la peine au début et puis après vous êtes des sans-gêne.
- Moi j’étais amoureux de toi.
- Tu l’étais ?!
- Je le suis, ne t’inquiète pas et tu le sais bien.

Tradabordo a dit…

Non, pas la phrase suivante… La suite de celle-ci. Tu colles le bon morceau (celui qu'on vient de finir) au reste du français.

julie a dit…

parfois c'est une jeune fille de dix sept ans, une héroine de dix sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde où elle marche et elle devient un être détestable qui veut que tout disparaisse, et elle recherche un fiancé de dix sept ans qui lui aussi déteste ses parents, déteste son prénom, le monde où il marche et il veut, lui aussi tout faire disparaître.

Tradabordo a dit…

Cf mon commentaire précédent : tu colles le bon morceau (sur lequel nous sommes d'accord) à la suite… Donc pas la suite seule. Le but est qu'à la fin, j'ai tout et plus qu'à faire le copier-coller. Condition pour que j'arrive à suivre près de 60 textes en même temps…

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix sept ans, une héroine de dix sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde où elle marche et elle devient un être détestable qui veut que tout disparaisse, et elle recherche un fiancé de dix sept ans qui lui aussi déteste ses parents, déteste son prénom, le monde où il marche et il veut, lui aussi tout faire disparaître.

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix sept ans, une héroine [orthographe] de dix sept [orthographe ?] ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel [ou simplement « où » ? Vois ce qui est mieux ici et tranche] elle est née, le monde où elle marche [plus près de la V.O. ?] et elle devient un être détestable [FS / CS] qui veut que tout disparaisse, et elle [« se » ?] recherche un fiancé de dix sept [orthographe ?] ans qui [virgule] lui aussi [virgule] déteste ses parents, déteste son prénom, le monde où il marche [idem] et il [pas besoin] veut, lui aussi tout faire disparaître.

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde sur lequel elle met les pieds et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde sur lequel il met les pieds et veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde sur lequel elle met les pieds [avec « fouler »] et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde sur lequel il met les pieds [idem] et veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde qu'elle foule avec ses pieds et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde qu'il foule avec ses pieds et veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde qu'elle foule avec ses pieds [non ; l'expression c'est « fouler » tout court…] et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde qu'il foule avec ses pieds et veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

julie a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde qu'elle foule et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde qu'il foule et qui veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

Tradabordo a dit…

— Il y a une frontière, répondait-il à ma question, une limite où la fiction s'approche beaucoup de la réalité ; c'est-à-dire que l'on ressemble au héros de l'histoire et qu'on ne se rend pas compte lorsque, soudain, on se met à parler comme lui, à marcher comme lui, à haïr comme lui - bien qu'il n'y ait pas toujours de héros ; parfois c'est une jeune fille de dix-sept ans, une héroïne de dix-sept ans qui déteste ses parents, déteste son prénom, déteste le monde dans lequel elle est née, le monde qu'elle foule et elle devient un être qui déteste tout, qui veut que tout disparaisse, et elle se cherche un fiancé de dix sept-ans qui, lui aussi, déteste ses parents, déteste son prénom, le monde qu'il foule et qui veut, lui aussi veut tout faire disparaître.

OK.

julie a dit…

Devenons fous, droguons-nous, posons une bombe, dit le jeune garçon de dix-sept ans. Oui, lui répond- elle, devenons fous, droguons-nous, posons une bombe, dit-elle du haut de ses dix-sept ans.
- Je n’ai jamais posé de bombe. J’ai peur – dit-il du haut de ses dix-sept ans.
- Moi aussi j’ai peur mais je veux poser la bombe.
- Je me sens bien, faisons-le.
- Et si on meurt – dit-elle en regardant ses yeux rougis.
- Et bien si on meurt, on entre dans l’Histoire, quelqu’un l’écrira ou on parlera de nous.
- Je déteste l’Histoire, les livres d’Histoire, les professeurs d’Histoire. Faisons l’amour avant de mourir lui dit-elle en lui serrant la main.
- Tu penses toujours à ça.
- A quoi d’autres peut-on penser si ce n’est aux bombes et à faire l’amour ?
- Tu te souviens lorsque nous l’avons fait pour la première fois ?
- Je ne peux l’oublier, tu étais vierge.
- La vierge Janice. J’ai eu très mal.
- C’était bien.
- Moi je ne me souviens de rien de bien et toi, tu tremblais, tu m’avais dit que tu avais de l’expérience.
- C’était ma première fois à moi aussi.
- Et c’est seulement maintenant que tu me le dis, quatre ans plus tard, tu m’as bien eue.
- Je veux dire par là que c’était ma vraie première fois, en entier. J’avais de la peine.
- A vous les hommes, ça vous fait toujours de la peine au début et puis après vous êtes des sans-gêne.
- Moi j’étais amoureux de toi.
- Tu l’étais ?!
- Je le suis, ne t’inquiète pas et tu le sais bien.

Tradabordo a dit…

Voici le lien où tu as la phrase suivante :

http://tradabordo.blogspot.fr/2013/12/projet-coralie-julie-phrases-30-31.html

Tu mettras la trad seulement du morceau concerné.