samedi 22 mars 2014

Projet Élise 4 – phrases 7-9

No es fácil ver muerto a quien pocas horas atrás se trató con familiaridad y aceptar que cuanto constituyó una vida, acabe convertido en ese cuerpo, casi obsceno en su indefensión y alrededor del cual se presiente, invisible, la fuerza desesperada y tenaz que durante tanto tiempo lo mantuvo vivo. Yacía atravesado en la cama, dueño de esa quietud irremediable que sólo alcanzan los muertos. Los pies apoyados en el suelo – uno descalzo, el otro dentro de la pantufla - y el torso sobre del viejo colchón, cubierto a medias con la camisa que ya tenía puesta el día anterior.

Traduction temporaire :
Il n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on côtoyait à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui le maintint en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà la veille.

12 commentaires:

Unknown a dit…

Ce n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on traita avec familiarité à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce que représente une vie finit résumé à ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps.

Tradabordo a dit…

Ce n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on traita [temps ?] avec familiarité [est-ce assez clair en français ?] à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce que représente une vie finit résumé [tu ne t'éloignes pas un peu ?] à ce corps,

presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps.

Unknown a dit…

Ce n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on côtoyait à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps.

Unknown a dit…

Ce n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on côtoyait à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà le jour précédent.

J'ignore pourquoi, mais j'avais pas traduit la deuxième phrase !

Tradabordo a dit…

Trop de thèse, peut-être ;-)

Ce [ou « Il » ?] n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on côtoyait [temps ; ici, ce serait sans doute mieux avec le PC] à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà le jour précédent [« la veille »].

Unknown a dit…

Il n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on a côtoyé à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà la veille.

Je trouve que c'est mieux aussi mais le reste du texte est au PS + imparfait pour l'instant, ce n'est pas gênant d'introduire un PC ?

Unknown a dit…

Et il me reste celle-ci du coup. :)

Tradabordo a dit…

Si, c'est embêtant… Qu'est-ce qu'on fait ? À quel temps veux-tu que ce texte soit ?

Il n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on a côtoyé à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui l'a maintenu en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà la veille.

Unknown a dit…

Je préfère le passé simple je pense, ça colle plus avec le ton poétique/mélancolique du texte.


Il n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on côtoyait à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui le maintint en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà la veille.

Unknown a dit…

OK ?

Unknown a dit…

Ici :)

Tradabordo a dit…

Il n'est pas facile de voir mort quelqu'un que l'on côtoyait à peine quelques heures plus tôt. Ni d'accepter que tout ce qui constituait une vie finit sous la forme de ce corps, presque obscène dans sa vulnérabilité, autour duquel on ressent, invisible, la force désespérée et tenace qui le maintint en vie pendant si longtemps. Il gisait en travers du lit, maître de cette quiétude irrémédiable que seuls les morts atteignent. Les pieds appuyés sur le sol – l'un nu, l'autre dans sa pantoufle – et le torse sur le vieux matelas, à moitié couvert par la chemise qu'il portait déjà la veille.

OK.