dimanche 27 avril 2014

Projet Maïté 6 – texte en entier

Ana Vidal (Espagne)

Escorzo


La conocí un día que subí a la tercera planta a hacer fotocopias. De pie, junto al perchero, lloraba Dolores, la de contabilidad. Se le notaba de un simple vistazo, ella vivía con el corazón a flor de piel, y lo mismo quería a un pájaro que cantaba en la ventana, que ponía su alma en un informe de gastos. Dejaba los balances en la mesa de su jefe como quien deja a alguien a quien aún se ama. Y desde aquel día hago fotocopias a diario, solo para ver brotar sus lágrimas de tormenta de verano.

Traduction temporaire :
Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »


Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour se rendre compte qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des photocopies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

28 commentaires:

Maymay a dit…

Igor Kutusov (Espagne)

« Les cafards ont une mémoire »


Je suis au bureau, à ce maudit bureau. Quelqu’un a crié. Un cafard King Size est sur le sol, les quatre pattes en l’air, désespéré. Les femmes m’ont obligé à faire mon Saint Georges, mais je n’ai pas voulu le tuer. Je l’ai mis dans une boite Nesspresso (d’où l’importance du recyclage) et je l’ai laissé dans une poubelle de la rue.

Maïté

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connu un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »

Je l’ai connu [grammaire] un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies.

OK… tu peux mettre la suite, mais en laissant bien le début.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies.

Debout, à côté du portemanteau, Dolores, celle de la comptabilité, pleurait.

J'ai hésité à garder "celle", tu en penses quoi?

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, celle [« la fille » ?] de la comptabilité, pleurait.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait.

OK.

Mets la suite.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait.

On remarquait d’un simple coup d’œil qu’elle était continuellement à fleur de peau et voulait la même chose que l’oiseau qui chantait à la fenêtre : mettre toute son âme dans un livre de compte.

Maïté
(bon c'est pas joyeux, je m'arrache les cheveux sur cette phrase depuis plusieurs jours car je suis pas sûre d'en avoir saisi le sens ... trop dur :( )

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. On remarquait d’un simple coup d’œil [« Un simple coup d'œil suffisait… »] qu’elle était continuellement à fleur de peau et voulait la même chose que l’oiseau qui chantait à la fenêtre [« qeuría A un pájaro » + une comparaison entre l'affection qu'elle porte à l'un et l'autre… d'où la phrase d'après] : mettre toute son âme dans un livre de compte.

Maymay a dit…


Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que mettre son âme dans un livre de compte.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que mettre son âme [« se plonger corps et âme »] dans un livre de compte.
+ tu mettras la suite… Cette nouvelle est la dernière de l'auteur ; ce serait bien qu'on boucle.

Maymay a dit…


Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de compte.

Elle abandonnait les bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un qui abandonne quelqu’un dont il est encore amoureux.

Et depuis ce jour, je fais des copies quotidiennement, juste pour voir jaillir ses larmes d’un orage d’été.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle abandonnait [mal dit] les bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un qui abandonne quelqu’un [les deux « quelqu'un » ne vont pas] dont il est encore amoureux. Et depuis ce jour, je fais des copies quotidiennement [manque de naturel], juste pour voir jaillir ses larmes d’un [mal dit] orage d’été.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle laissait les bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un qui abandonne celui dont il est encore amoureux. Et depuis ce jour, tous les jours, je fais des copies, juste pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle laissait [« déposait » ?] les []possessif ? bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un qui [nécessaire ?] abandonne celui dont il est encore amoureux [ou « son, amoureux » ?]. Et depuis ce jour, tous les jours [pas géniale, la répétition de « jour » // trouve une autre solution], je fais des copies, juste pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un abandonne celui dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des copies, juste pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis [ou « j'étais » ?] monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un abandonne [« quitte » ?] celui [ou « la personne », du coup ?] dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des copies, juste [ou avec « rien que » ? Comme tu veux…] pour voir jaillir ses larmes [virgule ?] tel un orage d’été.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis [ou « j'étais » ?] monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des copies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maïté

Tradabordo a dit…

Tu n'as pas tenu compte de mon premier commentaire… Je te laisse regarder.

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis [ou « j'étais » ?] monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des copies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Tradabordo a dit…

Tu n'as pas tenu compte de mon premier commentaire… Je te laisse regarder.

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’ai connue un jour où je suis [ou « j'étais » ?] monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des copies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)
« Raccourci »

Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des copies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maïté

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »

Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour voir [« se rendre compte » ?] qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des photocopies, rien que pour voir jaillir ses larmes [virgule ?] tel un orage d’été.

Maymay a dit…

Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »

Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour se rendre compte qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des photocopies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Maïté
(je ne mettrais pas de virgules après "larmes" mais je me trompe peut-être!)

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »

Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour se rendre compte qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des photocopies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Oui… tu as raison.

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »

Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour se rendre compte qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des photocopies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Oui… tu as raison.

Tradabordo a dit…

Ana Vidal (Espagne)

« Raccourci »

Je l’avais connue un jour où j'étais monté au troisième étage faire des photocopies. Debout, à côté du portemanteau, Dolores, la fille de la comptabilité, pleurait. Un simple coup d'œil suffisait pour se rendre compte qu’elle était continuellement à fleur de peau et appréciait tout autant un oiseau chantant à la fenêtre, que se plonger corps et âme dans un livre de comptes. Elle déposait ses bilans sur le bureau de son chef comme quelqu’un quitte la personne dont il est encore amoureux. Et depuis cet instant, tous les jours, je fais des photocopies, rien que pour voir jaillir ses larmes tel un orage d’été.

Oui… tu as raison.