samedi 24 mai 2014

Entretien avec Bruno Loth – par Sarah Langlois

1) Sarah Langlois. Vous êtes actuellement scénariste et dessinateur, mais avez fait vos débuts dans la publicité, qu’est-ce qui vous a amené à la bande dessinée ?
Bruno Loth. J’ai toujours fais de la BD sans être publié, et pour gagner ma vie j’ai travaillé comme illustrateur free-lance pour des agences. En 2006 en lançant mon édition de ERMO je réalisais mon rêve…

2) Vous êtes l’auteur d’Ermo, une série de bandes dessinées qui traite de la guerre civile espagnole. D’où est parti ce projet ?
C’est en discutant avec mon beau père, espagnol qui s’engagea en 36 dans un bataillon anarchiste que je commence à m’intéresser à l’histoire de la guerre d’Espagne, après sa mort, j’ai voulu lui rendre hommage et écrit à ce moment là cette histoire. Ça fait aujourd’hui 30 ans que je m’intéresse au sujet.

3) La traduction d’Ermo est publiée aux éditions madrilènes Kraken. Comment est né ce projet ? 
Une collaboratrice de l’éditeur à repairé ma BD lors du salon d’Angoulème.

4) Qu’en est-il de vos autres œuvres ? Sont-elles également traduites ?
Pas pour le moment.

5) Y a-t-il des pays dans lesquels vous avez particulièrement rencontré du succès ? Avez-vous déjà été contacté par des lecteurs non francophones ?
Oui, par des Allemands, je crois savoir que la BD est peu usitée dans leur pays et que profitant des vacances en France les lecteurs de BD en profitent pour faire leurs emplettes !

6) Quels rapports entretenez-vous avec vos traducteurs ? Vous est-il déjà arrivé de les rencontrer ? Quels types de questions vous posent-ils ? Si l’un de vos ouvrages a été traduit dans plusieurs langues, les différents traducteurs vous font-ils part des mêmes difficultés de traduction ?
Etant donné que je n’ai été traduit que par un seul traducteur, en espagnol, je n’ai pas grande expérience, mais les relations que j’ai eu avec Javier, mon traducteur, furent très bonne et très intéressantes, certaines expressions populaire vieillottes lui ont posé des problèmes, mais il les a résolu en demandant à sa grand-mère quel mot corespondrait et du coup la BD reste dans le ton…

7) Avez-vous des traducteurs « attitrés » ?
Non

8) Maîtrisez-vous d’autres langues étrangères ? Vous êtes-vous déjà essayé à la traduction ?
Non

9) Avez-vous déjà lu les traductions de vos ouvrages ? Si oui, qu’en pensez-vous ? Trouvez-vous certains passages réécrits ? 
Oui, j’ai lu mon livre en castillan et j’ai adoré, j’ai même trouvé que la traduction apportait vraiment à la véracité du récit car Ermo est un petit garçon espagnol, il parle donc en espagnol dans mes rêves quand j’imagine ses aventures. En lisant la BD en espagnole à aucun moment je me suis dit qu’il s’agissait d’une traduction. Mais j’avais l’impression de lire l’original.

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