lundi 1 juin 2015

Projet Émilie 8 – phrase 168

Bajé a la cisterna, sin haber perdido hasta entonces mi presencia de ánimo, pero enteramente erizado con todo aquel horror; y al verme de pronto en esa obscuridad amiga, al amparo de la frescura, ante el silencio del agua subterránea, me acometió de pronto un miedo que no sentía -estoy seguro- desde cuarenta años atrás, el miedo infantil de una presencia enemiga y difusa; y me eché a llorar, a llorar como un loco, a llorar de miedo, allá en un rincón, sin rubor alguno.

Traduction temporaire :
Je descendis à la citerne, conservant ma présence d’esprit, bien que complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans la fraicheur de cette obscurité amie, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais indéniablement plus ressentie depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

10 commentaires:

Emilie a dit…

Je descendis à la citerne, conservant toujours ma présence d’esprit, mais complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans cette obscurité amie qui m’abritait de sa fraîcheur, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais plus ressentie – j’en étais certain – depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Tradabordo a dit…

Je descendis à la citerne, conservant [et « hasta entonces » ?] toujours ma présence d’esprit, mais complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans cette obscurité amie qui m’abritait de [« dans » ?] sa fraîcheur, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais plus ressentie – j’en étais certain – depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Emilie a dit…

Je descendis à la citerne, conservant jusque là ma présence d’esprit, mais complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans cette obscurité amie qui m’abritait dans sa fraîcheur, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais plus ressentie – j’en étais certain – depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Tradabordo a dit…

Je descendis à la citerne, conservant jusque là [tiret ?] ma présence d’esprit, mais complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans cette obscurité amie [virgule ? J'hésite] qui m’abritait dans sa fraîcheur, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais plus ressentie – j’en étais certain – depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Emilie a dit…

Je descendis à la citerne, conservant – jusque là – ma présence d’esprit, mais complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans cette obscurité amie, qui m’abritait dans sa fraîcheur, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais plus ressentie – j’en étais certain – depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Je trouve l'ensemble un peu trop segmenté... non ?

Tradabordo a dit…

Essaie de voir si tu peux contourner le problème…, quitte à reformuler un peu l'ensemble.

Emilie a dit…

Je descendis à la citerne, conservant – jusque là – ma présence d’esprit, mais complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans la fraicheur de cette obscurité amie, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais indéniablement plus ressentie depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Tradabordo a dit…

Je descendis à la citerne, conservant – jusque là – [mieux vaut encore que tu supprimes] ma présence d’esprit, mais [« bien que »] complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans la fraicheur de cette obscurité amie, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais indéniablement plus ressentie depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Emilie a dit…

Je descendis à la citerne, conservant ma présence d’esprit, bien que complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans la fraicheur de cette obscurité amie, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais indéniablement plus ressentie depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

Tradabordo a dit…

Je descendis à la citerne, conservant ma présence d’esprit, bien que complètement hérissé par toute cette horreur ; au moment où je me retrouvai dans la fraicheur de cette obscurité amie, face au silence de l’eau souterraine, une peur que je n’avais indéniablement plus ressentie depuis quarante ans m’assaillit soudain : la peur enfantine d’une présence ennemie et diffuse ; je me mis à pleurer, à pleurer comme un fou, à pleurer de peur, là, dans un coin, sans honte aucune.

OK.