vendredi 25 mars 2016

Projet Camille / Angélique 2 – phrases 69-74

Yo estaba viva y mi hermana Laurita se había muerto. Parada junto a la cama la realidad y el juego se mezclaban hasta convertirse en una sola cosa, yo estaba viva y mi hermana gemela se había muerto. Me sentía culpable de seguir de pie y de temblar como una hoja, con los ojos llenos de lágrimas que apenas podía contener, mientras mi hermana se quedaba quieta para siempre y con los zapatos puestos. Eso era lo peor, sus zapatos nuevos que nunca llegarían a gastarse. Entonces corría hacia el armario, abría la puerta y me escondía dentro. Me quedaba allí encogida mucho rato, hasta que Laurita empezaba a reírse y a saltar sobre el colchón, gritándome que era una sonsa y una cobardica, y yo me picaba y salía hecha una furia cuando no podía más, con las mejillas rojísimas por la falta de aire.

Traduction temporaire :
Moi, j'étais vivante, et Laurita, ma sœur, était morte. Debout près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient, jusqu'à devenir une seule et même chose : moi, j'étais en vie et ma sœur jumelle, elle, était morte. Je me sentais coupable de rester plantée là tremblant comme une feuille, les yeux pleins de larmes impossibles à retenir, tandis que ma sœur serait immobile pour toujours, ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Alors, je courais jusqu'à l'armoire, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. J'y restais recroquevillée un long moment, jusqu'au moment où Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortais en trombe quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

6 commentaires:

Unknown a dit…

Moi, j'étais vivante, et Laurita était morte. Près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient jusqu'à devenir une seule et même chose, j'étais en vie et ma soeur jumelle était morte. Je me sentais coupable de rester debout, tremblante comme une feuille, les yeux emplis de larmes qu'ils pouvaient à peine contenir, pendant que ma soeur restait immobile pour toujours, avec ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Je courrais donc jusqu'à l'armoir, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. Je restais recroquevillée là pendant un long moment, jusqu'à ce que Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortait en furie quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

Tradabordo a dit…

Moi, j'étais vivante, et Laurita [« mi hermana » ?] était morte. [et « Parada » ?] Près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient [virgule] jusqu'à devenir une seule et même chose, [deux points ?] [« moi, »] j'étais en vie et ma soe[œ]ur jumelle [« , elle » ?] était morte. Je me sentais coupable de rester debout, tremblante [« tremblant »] comme une feuille, les yeux emplis [« pleins » ?] de larmes qu'ils pouvaient à peine contenir [naturel en français ?], pendant [ou « tandis » ?] que ma soe[œ]ur restait immobile pour toujours, avec [nécessaire ?] ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Je courrais donc [?] jusqu'à l'armoir [?], j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. Je restais recroquevillée là pendant [nécessaire ?] un long moment, jusqu'à [vous en avez déjà un au début ; un moyen de ne pas répéter ?] ce que Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortait [grammaire] en furie [naturel ?] quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

Unknown a dit…

Moi, j'étais vivante, et Laurita ma sœur était morte. Arrêtée près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient, jusqu'à devenir une seule et même chose : moi, j'étais en vie et ma soœur jumelle, elle était morte. Je me sentais coupable de rester debout, tremblant comme une feuille, les yeux pleins de larmes qu'ils pouvaient à peine retenir, tandis que ma sœur restait immobile pour toujours, ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Je courrais, alors, jusqu'à l'armoire, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. Je restais recroquevillée là un long moment, jusqu'au moment où Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortais en trombe quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

Tradabordo a dit…

J'ai publié vos microrécits dans « Lectures du Mexique 2 ».

Moi, j'étais vivante, et Laurita [virgule] ma sœur [virgule] était morte. Arrêtée [« Debout », pour éviter les contournements, plus ou moins artificiels de « rester »] près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient, jusqu'à devenir une seule et même chose : moi, j'étais en vie et ma soœur [relisez-vous] jumelle, elle était morte. Je me sentais coupable de rester debout [« là » / « plantée là » ?], tremblant comme une feuille, les yeux pleins de larmes qu'ils pouvaient à peine retenir [je ne crois pas qu'on le dirait comme ça… Pour le coup, ne traduisez pas, adaptez], tandis que ma sœur restait [« serait » ? Vous avez un « rester » dessous] immobile pour toujours, ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Je courrais, alors [mettez-le au début… Ça fluidifiera, quand même], jusqu'à l'armoire, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. Je restais recroquevillée là [supprimez et mettez un « y » à la place] un long moment, jusqu'au moment où Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortais en trombe quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

Unknown a dit…

D'accord, merci.

Moi, j'étais vivante, et Laurita, ma sœur, était morte. Debout près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient, jusqu'à devenir une seule et même chose : moi, j'étais en vie et ma sœur jumelle, elle, était morte. Je me sentais coupable de rester plantée là tremblant comme une feuille, les yeux pleins de larmes impossibles à retenir, tandis que ma sœur serait immobile pour toujours, ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Alors, je courais jusqu'à l'armoire, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. J'y restais recroquevillée un long moment, jusqu'au moment où Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortais en trombe quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

Tradabordo a dit…

Moi, j'étais vivante, et Laurita, ma sœur, était morte. Debout près du lit, la réalité et le jeu se mélangeaient, jusqu'à devenir une seule et même chose : moi, j'étais en vie et ma sœur jumelle, elle, était morte. Je me sentais coupable de rester plantée là, tremblant comme une feuille, les yeux pleins de larmes impossibles à retenir, tandis que ma sœur serait immobile pour toujours, ses chaussures aux pieds. C'était ça le pire, ses chaussures neuves qui ne s'useraient jamais. Alors, je courais jusqu'à l'armoire, j'ouvrais la porte et me cachais à l'intérieur. J'y restais recroquevillée un long moment, jusqu'au moment où Laurita commence à rire et à sauter sur le matelas, me criant que j'étais une idiote et une lâche, puis je prenais la mouche et sortais en trombe quand je n'en pouvais plus, les joues écarlates à cause du manque d'air.

OK.