samedi 25 juin 2016

Projet Hélène 5 – phrases 265-274

A él le había conmovido la alusión a Billie Holiday. Clyde hablaba cerrando los ojos y luego abriéndolos en forma desmesurada, mientras gesticulaba con la boca, con la nariz, y alzaba los brazos y se llevaba las inmensas manos hasta su rostro, como si necesitara limpiárselo, limpiar sus ideas y sus palabras, explicarse las cosas para entenderlas mejor. Su vehemencia era tal, que hacía pensar que en cualquier momento iba a dar una orden terrible o incongruente, de matar, de orar o, tal vez, de aplaudir. Cualquier cosa podía ocurrir. ¡Hay gente mala!, repitió en voz baja, esta vez mirándolo. ¿Por qué? ¿Qué quieren de nosotros? ¿Qué es lo que están buscando, que desatemos un nuevo Watts? ¿Un nuevo berenjenal? ¿Incendios en toda la ciudad, para que nos asen luego, como tantas veces?

Traduction temporaire :
L’allusion à Billie Holiday l’avait ému. Clyde parlait les yeux fermés, puis les écarquillait démesurément, tout en gesticulant [on le dit avec bouche et nez ? Vérifie, quand même // On le dit, mais il est plus courant en français dans cet ordre-là] avec le nez et la bouche ; il levait les bras et portait ses immenses mains à son visage, comme s’il devait le laver, décrasser ses idées et ses paroles, s’expliquer les choses pour mieux les comprendre. Sa véhémence était telle, qu’à tout moment il pouvait donner un ordre terrible ou incongru, tuer, prier ou peut-être applaudir. Tout pouvait arriver. Il y a des personnes malveillantes, répéta-t-il à voix basse, cette fois-ci en le regardant. Pourquoi ? Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous cherchez, que nous déclenchions un nouveau Watts ? Un autre bordel ? Des incendies partout dans la ville, pour qu’ensuite on nous grille, comme si souvent ?

5 commentaires:

Hélène a dit…

L’allusion à Billie Holiday l’avait ému. Clyde parlait les yeux fermés, puis les écarquillait démesurément tout en gesticulant avec la bouche, le nez ; il levait les bras et portait ses immenses mains au visage, comme s’il devait se le laver, décrasser ses idées et ses paroles, s’expliquer les choses pour mieux les comprendre. Sa véhémence était telle, qu’elle laissait penser qu’à tout moment il allait donner un ordre terrible ou incongru, de tuer, de prier ou peut-être d’applaudir. Tout pouvait arriver. Il y a des personnes malveillantes, répéta-t-il, cette fois-ci en le regardant. Pourquoi ? Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous cherchez, que nous déclenchions un nouveau Watts ? Un autre merdier ? Des incendies partout dans la ville, pour qu’ensuite on nous grille, comme souvent ?

Tradabordo a dit…

L’allusion à Billie Holiday l’avait ému. Clyde parlait les yeux fermés, puis les écarquillait démesurément [virgule] tout en gesticulant [on le dit avec bouche et nez ? Vérifie, quand même] avec la bouche, le nez ; il levait les bras et portait ses immenses mains au [je me demande s'il ne faut quand même pas mettre un deuxième possessif] visage, comme s’il devait se le [nécessaire ?] laver, décrasser ses idées et ses paroles, s’expliquer les choses pour mieux les comprendre. Sa véhémence était telle, qu’elle laissait penser qu’à tout moment il allait donner [ce petit fragment manque de fluidité / un peu lourd] un ordre terrible ou incongru, de [nécessaire ?] tuer, de [idem ?] prier ou peut-être d’[idem]applaudir. Tout pouvait arriver. Il y a des personnes malveillantes, répéta-t-il [« en voz baja »], cette fois-ci en le regardant. Pourquoi ? Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous cherchez, que nous déclenchions un nouveau Watts ? Un autre merdier [« bordel » ? Je ne sais pas…] ? Des incendies partout dans la ville, pour qu’ensuite on nous grille, comme [et le « tantas » ?] souvent ?

Hélène a dit…

L’allusion à Billie Holiday l’avait ému. Clyde parlait les yeux fermés, puis les écarquillait démesurément, tout en gesticulant [on le dit avec bouche et nez ? Vérifie, quand même // On le dit, mais il est plus courant en français dans cet ordre-là] avec le nez et la bouche ; il levait les bras et portait ses immenses mains à son visage, comme s’il devait le laver, décrasser ses idées et ses paroles, s’expliquer les choses pour mieux les comprendre. Sa véhémence était telle, qu’à tout moment il pouvait donner un ordre terrible ou incongru, tuer, prier ou peut-être applaudir. Tout pouvait arriver. Il y a des personnes malveillantes, répéta-t-il à voix basse, cette fois-ci en le regardant. Pourquoi ? Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous cherchez, que nous déclenchions un nouveau Watts ? Un autre bordel ? Des incendies partout dans la ville, pour qu’ensuite on nous grille, comme si souvent ?

On est en train de traduire le texte de Salomé Guadalupe Ingelmo avec Élodie et Danny. Je te le dis, car je vois que tu l'as donné à l'une de tes agrégatives. Aucun souci pour moi si on est plusieurs à le faire. Tiens-moi au courant. Bisesss

Tradabordo a dit…

Ah zut, je n'avais pas vu. Vous en êtes loin ? Pour savoir si je donne quelque chose d'autre à cette étudiante…

L’allusion à Billie Holiday l’avait ému. Clyde parlait les yeux fermés, puis les écarquillait démesurément, tout en gesticulant avec le nez et la bouche ; il levait les bras et portait ses immenses mains à son visage, comme s’il devait le laver, décrasser ses idées et ses paroles, s’expliquer les choses pour mieux les comprendre. Sa véhémence était telle, qu’à tout moment il pouvait donner un ordre terrible ou incongru, tuer, prier ou peut-être applaudir. Tout pouvait arriver. Il y a des personnes malveillantes, répéta-t-il à voix basse, cette fois-ci en le regardant. Pourquoi ? Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous cherchez, que nous déclenchions un nouveau Watts ? Un autre bordel ? Des incendies partout dans la ville, pour qu’ensuite on nous grille, comme si souvent ?

OK.

Hélène a dit…

Ouais, plus de la moitié du texte... On attend qu'Élodie soit dispo après son séjour à Madrid. On devrait s'y remettre cette semaine ou la suivante.