lundi 31 octobre 2016

Projet Morgane / Marie-G. 3 – phrases 203-212

Soledad ahora hace equilibrio peligrosamente acostada en el borde, con los brazos abiertos, tarareando un tema de cumbia. Ana trata de aguantarse pero no puede; tené cuidado querés, la reta. No se peleen, se divierte el comandante desde la cabinita. Creo que le caímos bien de entrada. Ya se reía mientras ayudaba a las chicas a embarcar, a medida que Fabi se iba despidiendo de cada una. Yo quedé para lo último, y cuando la abracé, fuerte, en la oscuridad pude ver que le brillaban los ojos. Creo que a mí también.
Gracias por todo, dije.
Y salté a la lancha.

Traduction temporaire :
Maintenant, Soledad fait l'équilibre, dangereusement allongée au bord, les bras écartés, fredonnant un air de cumbia. Ana essaie de se retenir, en vain ; sois prudente, tu veux ? lui ordonne-t-elle. Ne vous battez pas, lance en plaisantant le commandant depuis sa petite cabine. Il me semble que nous lui avons plu d'emblée. Il riait déjà en aidant les filles à monter à bord, alors que Fabi disait au revoir à chacune d'elles. Je suis restée en dernier et quand je l'ai enlacée, fort, dans l'obscurité, j'ai aperçu ses yeux briller. Je crois que les miens aussi. Merci pour tout, lui ai-je dit. Et j'ai sauté sur le bateau.

Projet Laëtitia / Michaël – phrases 10-11

La bala de cañón aguarda toda su vida para la brevedad de un estruendo, y lo asume con una rigidez que no admite pero ni vacilación. Cuando llega la hora, la bala de cañón cumple con estoicismo su destino sólo para ser olvidada, o para vivir en la triste memoria de aquellos que la recordarán con rencor; por eso no puede esconder nunca la pesadez de su existencia.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

dimanche 30 octobre 2016

Projet Morgane – micros série 1

*

Un rugido lo sacó de su letargo, no entendía que pasaba, el mundo era un caos, se acercó a la ventana: la celeste había llegado a cuartos de final.
Un rugissement l'arracha à sa léthargie, il ne comprenait pas ce qu'il se passait, le monde était plongé dans le chaos, il s'approcha de la fenêtre : la Celeste avait atteint les quarts de finale.

*

Cuando vio el balance anual tuvo un principio de infar-to, pero no se quiso ir. Se fue el sábado siguiente, gritando un gol en la hora.
Quand il vit le bilan annuel, il eut un début d'infarctus, mais il ne voulut pas partir. Il s'en alla le samedi suivant, en criant quand son équipe marqua un but.

*

Que lo primero de nuestro ajuar haya sido un matamos-cas, fue un mal presagio.
Que la première pièce de notre trousseau soit une tapette à mouches était un mauvais présage.

*

El vendedor de poses me ofreció las tres que quedaban: de hippie, de intelectual y de ratero. Me quedé con la última, saqué mi pistola y me quedé con su dinero.
Le vendeur de déguisements me proposa les trois qui lui restaient : le hippie, l'intellectuel et le voleur. Je choisis le dernier, sortis mon revolver et partis avec la caisse. 

*

Su manito me iba apretando más y más. Su mirada, fija y hacia delante. Al culminar la duna y ver el mar por pri-mera vez, todo él se soltó y creí que iba a volar.
Son pote s'approchait de plus en plus de moi. Son regard, fixe et droit devant. En haut de la dune, et devant la mer pour la première fois, il se relâcha complètement et je crus qu'il allait voler.

*

Comprende a las olas y al viento. Comprende al frío del mar. Pero al sucundum sucundum nunca lo entenderá.
Il comprend les vagues et le vent. Il comprend le froid de la mer. Mais le sucundum sucundum*, jamais il ne le comprendra.

*NDBP : ce terme n'a pas de traduction littéral. Il rend compte d'un swing, d'un rythme particulier.

*

En eso bajó volando un enmascarado con capa, que detuvo las balas y redujo a los maleantes. En agradecimiento él le dio dos pesos de propina.
C'est alors qu'un homme masqué avec une cape descendit en volant, arrêta les balles et maîtrisa les délinquants. En guise de remerciement, il lui donna deux pesos de pourboire.

*

Le mando un sms, no contesta. Le timbro, no me llama. ¿Se habrá dormido mi mamá que no me alcanza un vaso con agua a mi cuarto?
Je lui envoie un SMS, elle ne répond pas. Je lui téléphone, elle ne m'appelle pas. Ma mère, qui ne m'apporte pas mon verre d'eau dans ma chambre, se serait-elle endormie ?

*

Llovía en Sevilla, salimos, él no se fijó en mí. Tres noches más tarde le dije “hola, no te habrás equivocado de cuar-to?”. “No, la habitación es mixta...”
Il pleuvait à Séville. Nous sommes sortis. Il n'a pas fait attention à moi. Trois nuits plus tard, je lui ai demandé : « Salut, tu ne te serais pas trompé de chambre ? » « Non, c'est une chambre mixte... »

Projet Rachel – micros série 1

*

Demasiadas personas conocen el secreto, es necesario reformular los parámetros del éxito de manera urgente.
Trop de gens connaissent le secret. Il faut d'urgence changer les paramètres du succès.

*

Me di cuenta que el paco había pegado mal. Desde mi cabeza, que flota un paso delante de mi, mis ojos aterrorizados me miran pidiendo ayuda.
Je me suis rendu compte que la dope ne m'avait pas réussi du tout. Depuis ma tête, qui flotte un pas devant moi, mes yeux terrorisés me regardent en implorant de l'aide.

*

La bici le pesa más por el repecho y la lluvia que por sus 65 años. Aun le resuena el pito de la fábrica. Entra al bar y se toma una, mientras, juna la chiva.
Le vélo lui semble plus lourd à cause de la côte et de la pluie, pas de ses 65 ans. La sirène de l'usine résonne encore à ses oreilles. Il entre dans le bar et il s'en jette un, tout en observant son biclou.

*

Ni a Lovecraft ni a Quiroga se les ocurrió nunca ese tenebroso cuento que inventamos todos. Ese, el del pibe comiendo de la volqueta, como si nada.
Ni Lovecraft ni Quiroga n'ont jamais eu l'idée de ce conte ténébreux que nous inventons tous : celui du gamin en train de manger à même les poubelles, comme si de rien n'était.

*

Cuatro en torno a una mesa. Rrrr, click. Rrrr, click. Rrrr, click. ¡Rrrr, pum! Mala suerte... Ahora son tres. Rrrr, click. Rrrr, click...
Quatre autour d'une table. Rrrr, clic. Rrrr, clic. Rrrr, clic. Rrrr, pan ! Pas de chance…
Maintenant, ils sont trois. Rrrr, clic. Rrrr, clic…

*

Prediquemos la tolerancia mientras seamos minoría (no tenemos más remedio). Cuando lleguemos a ser mayoría ya nos podremos librar de esa carga.
Prônons la tolérance tant que nous sommes une minorité (nous n'avons pas le choix). Quand nous deviendrons une majorité, nous pourrons enfin nous libérer de ce poids.

*

¿Si lo amo me preguntas? Fíjate que es al único que le per-mito tocarme la cabeza cuando salgo de la peluquería.

Tu me demandes si je l'aime ? Il est quand même le seul à qui je permets de me toucher les cheveux quand je sors de chez le coiffeur.

samedi 29 octobre 2016

Projet Nathalie / Florence – phrases 93-99

Una jauría de perros callejeros desfiguró a diez vagabundos en Detroit. Los ataques se multiplicaron alrededor del mundo. Cuanto más intensa era su participación en los foros, menos dócil, más agresivo se volvía el animal. En un intento desesperado por preservar el funcionamiento de Animalia, cuya cotización en bolsa estaba en pleno ascenso hasta entonces, Svensson expulsó a Olaf y a una célula de agitadores, una decisión que no hizo más que empeorar la situación. Un grupo de cuatro pitbulls lo atacó en la puerta de su casa dos días después. Dicen los testigos que el hecho transcurrió en pocos segundos. Al momento de verlos, Svensson pareció entenderlo todo.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène 5 – phrases 335-342

Clyde le hizo una seña de que siguiera con su relato. Pertenecía a un grupo de abogados de derechos humanos que quería denunciar las matanzas. Fui para informarme sobre una masacre, una de las tantas. Cuenta, lo animó Clyde, ¿de qué masacre hablas? Un grupo de Sendero pasó la noche en una comunidad y obligó a los campesinos a darles alimentos. En los días siguientes vino el Ejército y mataron a todos, hombres y mujeres, viejos y niños. No perdonaron a nadie, para que sirviera de escarmiento a las otras comunidades. Después amontonaron los cadáveres en una gran fosa y los quemaron con gasolina y fósforo líquido.

Traduction temporaire :
Clyde lui fit signe de poursuivre son récit. J’appartenais à une association d’avocats des droits de l’Homme qui cherchait à dénoncer la tuerie. J’y suis allé pour me renseigner sur un massacre parmi tant d’autres. Raconte, l’encouragea Clyde. De quel massacre tu parles ? Un groupe de Sentier a passé la nuit dans une communauté, obligeant les habitants à leur donner de la nourriture. Dans les jours qui ont suivi, l’Armée est arrivée et a exécuté hommes, femmes et enfants. Ils n’ont épargné personne, pour que cela serve d’exemple aux autres communautés. Ensuite, ils ont entassé les cadavres dans une grande fosse et les ont brûlés avec de l’essence et du phosphore liquide.

Projet Sabrina – micros série 1

*

La directora miró fijo a los padres. Con una condición, dijo. No puedo dejar que me altere la clase. Tendrá que llevar las alas siempre plegadas bajo la túnica.
La directrice regarda les parents fixement. À une condition, lança-t-elle. Je ne peux pas le laisser perturber le cours. Il devra tenir ses ailes toujours repliées sous sa blouse.

*

Caperucita roja se compró un trajecito azul y nunca más supimos de ella.
Le Petit Chaperon rouge s'acheta un capuchon bleu et on n'entendit plus jamais parler d'elle.

*

Diga nombres, fechas. Tan solo con etc. no se salva un examen.
Citez des noms, des dates. Ça n'est pas avec « etc. » qu'on sauve un examen.

*

Sonó el silbato. Las caras pálidas del vagón me escudriñaban. Apreté los labios y me aferré al pañuelo encon-trado apenas unos minutos antes. El tren arrancó.
Le coup de sifflet retentit. Les visages pâles du wagon me scrutaient. Je pinçai les lèvres et me cramponnai au mouchoir trouvé à peine quelques minutes plus tôt. Le train démarra.

*

El príncipe quería nietos sanos. Ofreció la mano de su hija al caballero capaz de llegar a una hora exacta, guiado solamente por su reloj biológico.
Le prince voulait des petits-enfants en bonne santé. Il offrit la main de sa fille au chevalier capable d'arriver pile à l'heure, sans autre guide que son horloge biologique.

*

Inconmensurable es una palabra inconveniente para un concurso de cuentos de 160 caracteres, dijo el asesor literario. Le sugiero aborde otras temáticas.
Incommensurable est un mot inapproprié pour un concours de micro-récits à 160 caractères, remarqua le conseiller littéraire. Je vous suggère d'aborder d'autres sujets.

*

Ramiro Petramani boxea disculpándose por cada golpe y besa con fervor los destrozos faciales que provoca. Las madres lo adoran.
Ramiro Petramani boxe en s'excusant pour chaque coup porté et embrasse avec ferveur les lésions faciales causées. Les mères l'adorent.

*

Ayer vi Inter-Barça en vivo y en el tiro libre de Messi mi mujer pasa delante de la TV y me pierdo el gol. ¿Pueden creer que en la repetición pasa de vuelta?
Hier, j'ai regardé Inter-Barça en direct et sur le coup franc de Messi, ma femme passe devant la télé et je rate le but. Vous croyez qu'en replay, elle va encore passer ?

Projet Sabrina / Hadjer – phrases 233-236

De pronto el lugar se volvió siniestro y del librero emergió una criatura horrenda, de piel oscura similar a la brea. De su boca chorreaba una sustancia viscosa y su cuerpo era compacto y macizo. Sus dientes parecían colmillos filosos como agujas interminables, y sus ojos profundos y amarillos, tan brillantes que hacían imposible verlo de frente.
— Las luces de la muerte, exclamó David antes de cerrar los ojos.

Traduction temporaire :
Soudain, l’endroit devint sinistre et une créature horrible, à la peau sombre comme le brai, émergea de la bibliothèque. Une substance visqueuse dégoulinait de sa bouche et son corps était compact et massif. Ses dents ressemblaient à des canines aiguisées, telles d’interminables aiguilles, et ses yeux profonds et jaunes brillaient tant qu’il était impossible de la regarder en face.
— Les lumières de la mort ! s’exclama David avant de fermer les yeux.

Projet Chloé T. – micros série 1

*

“Einstein pensó su teoría a partir de la manzana que gol-peó a Newton, bajada de un flechazo por Tell del árbol del Edén, mientras Dios jugaba a los dados”.
« Einstein a échafaudé sa théorie à partir de la pomme qui a heurté Newton, tombée de l’arbre du jardin d’Eden à cause d’un tir de flèche de Tell, pendant que Dieu jouait aux dés ».

*

“Contame todo, le dije. Y me contó la historia del mundo como quien abre un pote de dulce de leche y comenta: “Está medio áspero, ¿no?”
Raconte-moi tout, lui demandai-je. Il me raconta l’histoire du monde comme quelqu’un ouvre un pot de confiture de lait et s’exclame : elle ne serait pas un peu aigre ?

*

“De todos los astros del cielo, ése es el más hermoso, decía el sabio dinosaurio señalando el asteroide, cada vez mayor”.
De tous les astres du ciel, celui-ci est le plus beau, disait le savant dinosaure en désignant l’astéroïde, de plus en plus grand.

*


La misma neblina matinal que entristece a Montevideo en pleno setiembre cubre tu pelo negro de una fina capa de destellos de luz. En fin, no hay mal que por bien no venga…
La brume matinale qui désole Montevideo courant septembre couvre tes cheveux noirs d’une fine couche d’étincelles de lumière. Enfin, à quelque chose malheur est bon…

*

Aladino cambió su lámpara por una de bajo consumo que le rinde 10 veces más. Ahora la gente le pide 30 deseos.
Aladin troqua sa lampe pour une lampe basse consommation 10 fois plus performante. Désormais, les gens lui demandent 30 vœux.

*

Su signo era de agua. Navegó en la ignorancia, se sumer-gió en la bebida y murió ahogado en llanto.
Elle était d’un signe d’eau. Elle navigua dans l’ignorance, s'immergea dans la boisson et mourut noyée dans des sanglots.

*


Ella piensa que no fue nada fácil subirse a un 183 en la previa de un partido de Peñarol, con un libro de Dostoievski en la mano.
Elle pense qu'il n’a vraiment pas été facile de monter dans un bus de la ligne 183 lors d’un avant-match du Peñarol, avec un livre de Dostoïevski à la main.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

jeudi 27 octobre 2016

Projet Hélène P. – titre + phrases 1-4

Cecilia Eudave (Mexique) 

Una noche de invierno es una casa

Para Almudena Mora

Al entrar se comprobó mi más triste sospecha: ahí hacía un frío de esos ancestrales, que me dobló la espina dorsal y me obligó a apoyarme sobre una de las desconchadas paredes. Aquel lugar era inmenso, sí, muy grande, pero inmundo, parecido a una piel que con el tiempo se desgaja y va dejando su rastro por cualquier parte. Y ese olor, que nunca logré erradicar, entre dulzón y amargo, parecido a la descomposición de una vaca que por el camino algún incauto golpeó y dejó morir. Esa casa agonizaba y necesitaba sangre fresca para seguir viviendo, ahora me parece más claro, pero en ese entonces...

Traduction temporaire :
Cecilia Eudave (México)

Une nuit d’hiver est une maison.

À Almudena Mora

En entrant, mon plus triste soupçon fut confirmé : il y faisait un froid ancestral qui me transperça la colonne vertébrale et m’obligea à m’appuyer contre l’un des murs décrépis. L'endroit était immense, très grand, oui, mais immonde, semblable à une peau qui tombe progressivement en lambeaux et laisse des traces partout. Et cette odeur, que je ne parvins jamais éradiquer, à la fois douceâtre et amère, semblable à celle d'une vache en décomposition, qu'une personne imprudente aurait frappée et laissée pour morte en chemin. Cette maison agonisait et avait besoin de sang frais pour continuer à vivre. Maintenant cela me semble plus clair, mais à ce moment-là…

Projet Sonita / Alexia – phrases 185-187

Por las madrugadas, un subgrupo de participantes empezó a desarrollar su propio evento, donde según ellos se abordaban temas que no eran considerados serios o importantes en el evento diurno, ideas y formas que se dejaban de lado. El subgrupo lo encabezaban autores (algunos de mis amigos) que decían sentirse censurados porque no los dejaban leer (o porque no los dejaban no leer), y tras ellos fueron otros cuya opinión era, básicamente, que el espacio diario del hangar se había acomodado en la normalidad freak, que ya no era suficientemente subversivo y radical: faltaban humores, blasfemias, esqueletos nuevos. Mientras tanto, un tercer subgrupo ojeroso y medio zombi empataba alegremente la madrugada con el día sin prestar atención al cisma (sin prestar atención a nada), o dividía el tiempo a su manera para poder tomar notas cuando fuera necesario.

Traduction temporaire :

À l’aube, un sous-groupe de participants a organisé son propre événement, où, d’après eux, on abordait des thèmes qui n’étaient pas considérés sérieux ou importants lors de l’événement qui se déroulait  durant les journées du Skate Fiction Days, ainsi que des idées et des formes qui étaient laissées de côté. Ledit sous-groupe était dirigé par des auteurs (certains étaient des amis à moi) qui disaient se sentir censurés parce qu’on ne les laissait pas lire (ou parce qu’on ne les laissait pas ne pas lire), d’autres les suivirent, estimant, fondamentalement, que l’espace quotidien du hangar s’était installé dans  la normalité freak, que ce n’était plus un événement assez subversif et radical : ça manquait d’extravagances, de blasphèmes et de nouveaux squelettes.
Dans l'intervalle, un troisième sous-groupe aux yeux cernés et à moitié zombie y restait jusqu'au petit matin sans remarquer le schisme (sans rien remarquer), ou divisait le temps à sa convenance, afin de pouvoir prendre des notes quand cela était nécessaire.

Projet Hélène / Audrey – phrases 101-103

Le expliqué mi teoría sobre el hada blanca que venía del mar y ella me contó la historia de unas flores que nunca se marchitaban y que crecían solamente al borde de los barrancos. Recuerdo que nos fuimos a clase caminando juntas, mientras yo pensaba en lo invencible que resultaba la pareja formada por Carlos Centella y el Hombre de Acero.
La niña polaca tenía libros de cuentos de todas partes del mundo y conocía otras muchísimas historias que podía narrar de memoria, sin omitir ningún detalle.

Traduction temporaire :
Je lui expliquai ma théorie sur la fée blanche issue de la mer, et elle, elle me raconta l’histoire de fleurs qui ne fanaient jamais et poussaient seulement au bord des ravins. Je me souviens que nous nous rendîmes à l’école l’une à côté de l’autre. Moi, j'avais en tête l’invincibilité du couple formé par Daisaku Kusama et Giant Robo.
La petite polonaise possédait des livres de contes provenant du monde entier et connaissait de nombreuses autres histoires qu’elle pouvait réciter par cœur, sans omettre aucun détail.

mercredi 26 octobre 2016

Projet Elena 13 – phrases 150-159

El interrogador me busca una vena y ahí va la spike, va, va, fue, y yo dejo de ser y cuando abro los ojos estoy tirada nel suelo y él ya no está, nadie más está en la celda, ni siquiera los ciempiés y las zhizus, ni siquiera el olor de la comida de papá, lánsès al horno con miel, corderos marinados en linde. Veintitrés horas. Veintitrés. Eso. Larga la espera hasta su regreso. Me daña cuando viene, más es peor cuando no.
En Jaelle probamos cosas alucinantes tu. Ah la maravilla de los colores dese planeta. Las dunas doradas, el amarillo incendiario de las hojas de los árboles. Un espectro de matices que hacían creer nuna perpetua explosión de otoño.

Traduction temporaire :
L'interrogateur cherche ma veine et voici mon spike, il circule, il circule, il s'est volatilisé, et moi, je cesse d'exister. Lorsque j'ouvre les yeux, je suis par terre et il n'est plus là, il n'y a personne d'autre dans ma cellule, pas même les millepattes ou les shizus, l'odeur de la nourriture de papa, des lánsès au four avec du miel, des agneaux marinés dans du linde. Vingt-trois heures. Vingt-trois. Voilà. Une longue attente jusqu'à son retour. Il me fait du mal quant il vient, plus encore quand il ne vient pas.
À Jaelle, nous avons aussi essayé des trucs hallucinatoires. Ah, quelle merveille, les couleurs de cette planète ! Les dunes dorées, le jaune incendiaire des feuilles des arbres. Un tel spectre de nuances, on aurait dit une perpétuelle explosion de l'automne.

Projet Nancy 5 – phrases 153-161

Por eso no tembló, sino que se enojaba, sencillamente, comprobando que una tos agria y áspera persistía tercamente y no se iba. —Ya se irá; como vino, se irá. Después de la tos, advirtió también un cierto cansancio muscular que agarrotaba sus brazos, o los anulaba en desganado abandono… Y sentía ganas simples de echarse a descansar apenas realizado cualquier mínimo esfuerzo. ¿Cómo podía ser así ahora, precisamente ahora? —¡Oh, no; no puede ser!… No es nada… Sin embargo… Como esa mañana los vecinos no la vieron cabe la batea, entraron en la pieza. 

Traduction temporaire :
Raison pour laquelle elle ne trembla pas ; elle se fâchait seulement en constatant qu'une toux sévère et violente persistait, opiniâtre. — Ça s'en ira comme c'est venu. Ça s'en ira. Outre la toux, elle remarqua une certaine fatigue musculaire qui lui engourdissait les bras, ou les annihilait dans un état d'abandon léthargique. Et après le moindre effort, elle n'avait qu'une seule envie : dormir. Comment en était-elle arrivée là maintenant, précisément maintenant ?
Oh, non, ce n'est pas possible ! … Ce n'est rien… Cependant… Comme ce matin-là, les voisins ne l'avaient pas vue près du bac à laver, ils entrèrent dans la pièce.

Projet Jennifer (AI) – phrases 19-23

Dirigió hacia allí su mirada. El vecino había interrumpido su lectura y en su rostro estaba dibujado un gesto que combinaba preocupación y sorpresa. De pie en el umbral de la puerta, detrás del respaldo del sillón verde, estaba otro hombre que no era el mayordomo, con la cara ensangrentada y con un puñal en la mano.
¡Por fin había llegado la inspiración! El escritor de las manos grandes no quiso ver más de aquella escena y comenzó a teclear en su máquina de escribir: "Había empezado a leer la novela unos días antes..."

Traduction temporaire :
Il dirigea son regard dans cette direction. Son voisin avait interrompu sa lecture et une expression qui combinait inquiétude et surprise se formait sur son visage. Debout sur le seuil de la porte, derrière le  dossier du fauteuil vert, se tenait un homme, qui n’était pas le majordome, le visage ensanglanté et un poignard à la main.
L’inspiration vint enfin ! L’écrivain aux grandes mains ne voulut pas voir la suite de cette scène et se mit à taper à la machine : « Quelques jours auparavant, il avait commencé à lire un roman… »

Projet Rachel / Sébastien – phrases 72-80

―No es incomprensible ―respondo―. Tenéis un diseño biológico que hace que desconfiéis de todo lo que es diferente a vosotros. Sabéis que vuestra naturaleza es radicalmente distinta a la nuestra; pero somos iguales en apariencia, y eso os desconcierta. Crea un conflicto interno. Una señal de alarma que os advierte de un inminente peligro. A un monstruo se le puede odiar siempre que sea monstruoso, pero si el monstruo es uno de los vuestros… bueno, eso complica mucho las cosas.
Danny se me queda mirando unos segundos, en actitud reflexiva. Le mantengo la mirada. Sé que no hubiera podido hacerlo con cualquiera de mis anteriores dueños, pero sí con él.

Traduction temporaire :
— Incompréhensible, non, rectifié-je. Vous présentez un schéma biologique qui vous rend méfiants vis-à-vis de ce qui est différent de vous. Vous savez que votre nature est radicalement distincte de la nôtre, mais nous sommes identiques en apparence et ça, ça vous déstabilise. En découle un conflit interne. Un signal d'alarme qui vous prévient d'un danger imminent. On peut haïr un monstre du moment qu'il est monstrueux… Seulement, si le monstre est l'un des vôtres… Bref, ça complique beaucoup les choses.
Danny m'observe quelques secondes, pensif. Je soutiens son regard. Je sais que je n'aurais pu le faire avec aucun de mes anciens propriétaires, or, avec lui, si.

dimanche 23 octobre 2016

Projet Nathalie / Florence – phrases 85-92

La lectura de Orwell –que fue ampliamente discutida en los foros– produjo efectos inmediatos en la conducta de las mascotas. Comenzó la guerrilla, silenciosa y desorganizada, que condujo con el tiempo a la toma definitiva del poder. Costó identificar los sutiles actos de resistencia iniciales. Los gatos rasguñaban por las noches a sus propietarios, cuando estaban jugando. Los perros mordían a sus amos más fuerte de lo habitual. Fue un período de gestos tibios, que apenas se notaban, y que duró hasta que Olaf escribió en los foros:
“Todo lo que camina en dos patas es enemigo”.
En Oslo, un rottweiler atacó a una familia entera.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Hélène / Audrey – phrases 95-100

Eso hice una mañana nublada: en vez de dirigirme derechito al colegio, seguí de largo y me distraje en mis ensoñaciones hasta llegar al pie de la huaca Pucllana, donde una voz dijo a mis espaldas: «¿Vienes a visitarme?». Al voltear, encontré al mendigo tan cerca de mí que no sé qué hubiera pasado si es que Rutka no tomaba mi mano en ese momento. ¿De dónde salió? Jamás lo supe; lo importante es que al verla el hombre retrocedió temblando y luego emprendió la carrera, como si en lugar de un par de crías tuviera frente a sí alguna visión salida del infierno. «¿Qué haces aquí?», me preguntó Rutka.

Traduction temporaire :
Je tentai ma chance un matin brumeux ; au lieu de filer tout droit vers l’école, je passai au large et me perdis en rêveries, jusqu’au pied de la huaca Pucllana, où une voix s’éleva dans mon dos : « tu viens me rendre visite ? » En me retournant, je me retrouvai si près du mendiant que je ne sais pas ce qui serait arrivé si Rutka ne m’avait pas attrapé la main à ce moment-là. D’où sortait-elle ? Je ne l’ai jamais su ; le plus important, c’est qu’en la voyant, l’homme recula, tremblant, puis se mit à courir, comme s’il avait eu en face de lui, non pas deux enfants, mais une vision venue de l'enfer. « Qu’est-ce que tu fabriques ici ? » me demanda Rutka.

Projet Rachel – phrases 42-48

Cambiaría todo con tal de escucharla otra vez. En las noches, cuando ya estoy en la cama con el ojo pelado por la preocupación, suenan en mi cabeza sus palabras como un caset descompuesto. ¿Sabe de qué me acuerdo mucho? De las veces en que él me contaba sus sueños. Me decía que, cuando se recibiera de maestro, iba a comprarse una casa grandota en la sierra y que la iba a llenar de animales: un gatito por aquí, un conejo por allá... ¡hasta un potrillo quería meter! A veces me achicopalo, ¿sabe usted? Y siento un vacío aquí, mire, aquí mero: en la boca del estómago.

Traduction temporaire :
Je donnerais tout pour l'entendre de nouveau. La nuit, quand je suis dans mon lit, les yeux grands ouverts à cause de l'inquiétude, ses mots tournent en boucle dans ma tête, comme un disque rayé. Vous savez ce dont je me souviens le plus ? Des moments où il me racontait ses rêves. Il me disait qu'une fois reçu maître d'école, il achèterait une grande maison dans la sierra et qu'il la remplirait d'animaux : un chaton par-ci, un lapin par-là… même un poulain ! Parfois, j'ai peur vous savez ? Et je sens un vide ici, regardez, juste ici, au creux de l'estomac.

Projet Pauline M. G. – phrases 105-109

Después caminó algunos pasos y tuvo ganas de largarse, pero de inmediato le asaltó la idea del troncho recién armado y dejó su dignidad a un lado por el asqueroso vicio. Total: se trataba de una chiquilla de mierda.
El Espantajo caminó por inercia pero estuvo dudando unos segundos mientras miraba los zapatos de charol rojo que llevaba la insoportable que estaba a su lado. Pensó que quizás se trataba de una chiquilla sacerdotisa de esa nueva religión que se había puesto de moda. O de una niña que veía demasiados dibujos animado evangelistas.

Traduction temporaire :
Après quelques pas, il eut envie de déguerpir, mais l'idée du pétard fraîchement roulé l'assaillit et il laissa sa dignité de côté pour cet horrible vice. Bref : c'était vraiment une sale gosse. L'Épouvantail avança machinalement. Alors qu'il regardait les chaussures vernies rouges de l'insupportable gamine à ses côtés, il hésita quelques secondes. Il se dit que c'était peut-être une fillette prêtresse de la nouvelle religion à la mode. Ou une enfant qui regardait trop de dessins animés évangélistes.

samedi 22 octobre 2016

Projet Justine / Elena – texte 53

El buen samaritano

Los que conocen la fábula, piensan: “zorra idiota”. Pero él no. Él dice: “pobrecita zorra: desea uvas, no las alcanza; finge que no las quiere”. Se apiada. Va al huerto, corta uvas. Camina hasta la guarida de la zorra. Sobre el pedregullo de la entrada, deja los racimos. Sus mejores racimos. Cuando él se marcha, la zorra sale de la cueva a buscar alimentos. Esquiva la fruta. Corre a través del monte. Llega a la casa de él. Llega antes. Observa que la casa está sola. Ataca el gallinero. Come a saciarse.

Traduction temporaire :

Le bon samaritain

Ceux qui connaissent la fable se disent « renarde idiote ». Mais pas lui. Lui, il songe : « pauvre petite renarde, elle veut du raisin, n'arrive pas à l'atteindre, feint de ne pas en vouloir ». Il a pitié. Va dans le verger, coupe du raisin. Marche jusqu'à la tanière de la renarde. Il dépose les grappes sur le gravier à l'entrée. Ses meilleures grappes. Quand il repart, la renarde sort de la grotte en quête de nourriture. Elle évite les fruits. Court à travers la forêt. Elle arrive chez lui. Avant lui. Elle vérifie que la maison est isolée. Attaque le poulailler. Mange à satiété.

Projet Justine / Elena – texte 52

Encuentro con el jefe de los lobos

Por completar unas planillas se me ha hecho tarde. Absurda imprudencia!
Me paro de un salto. Los papeles quedan como están. La lapicera en el suelo. No importa. Tomo el abrigo y la cartera. Salgo de la oficina. Forcejeo con la cerradura, el apuro entorpece mis manos, finalmente logro poner llave. Fingiendo tranquilidad comienzo a caminar. Me separan cinco cuadras del edificio donde vivo.
No los veo, pero sé que están ahí, al acecho.
Silencio. El hedor atraviesa la noche. Huelen a carroña.
El aire frío me lastima la cara. Ciño el sobretodo al cuerpo. Levanto las solapas. Apuro el paso.
Mis tacos retumban contra el asfalto. Todavía restan dos cuadras.
—Debería estar acostumbrada —pienso. Cuando cae el sol, las calles son de ellos. La Autoridad es impotente para controlarlos. Desde cuándo es así? No lo recuerdo. Desde ayer, desde hace un mes. Quizá llevemos así veinte años.
Comienza a lloviznar. Hay un farol en la esquina, las gotas brillan contra su luz. Debajo, una joven. Paso a su lado. Minifalda de cuero, botas altas, labios rojos.
Me sorprende su presencia. Debemos ser las dos únicas personas que están fuera a estas horas, supongo.
Supongo mal. Un auto se acerca, para y la levanta. La Autoridad está al volante. La chica señala con la cabeza al conductor y grita a través de la ventanilla: “Los lobos no tienen la culpa, cumplen órdenes”.
El coche se aleja.
No entendí el mensaje, no quiero entenderlo.
—Basta —digo—. Si sobrevivo a esta noche, mañana mismo abandono la ciudad.

Traduction temporaire :

Rencontre avec le chef des loups

Je suis en retard, à cause de quelques formulaires à compléter. Absurde imprudence ! Je m'arrête subitement. Laisse les papiers en plan. Le stylo atterrit par terre. Peu importe. Je prends mon manteau et mon sac. Je sors du bureau. Je me débats avec la serrure, la hâte paralyse mes mains. Je réussis finalement à y introduire la clé. Je commence à marcher en feignant d'être calme. Cinq pâtés de maisons me séparent de l'immeuble où je vis.
Je ne les vois pas, mais je sais qu'ils sont là, à l'affût. Silence. La puanteur traverse la nuit. Ils sentent la charogne. L'air froid me fouette le visage. Je serre mon imperméable contre mon corps. Je remonte les revers. Je presse le pas. Mes talons résonnent contre l'asphalte. Il me reste encore deux pâtes de maisons à parcourir.
— Je devrais être au lit, me dis-je. Quand le soleil se couche, les rues leur appartiennent. Les Autorités sont impuissantes et ne parviennent pas à les contrôler. Depuis quand c'est comme ça ? Je ne m'en souviens plus. Depuis hier, depuis un mois. Peut-être vingt ans déjà.
Il commence à bruiner. Il y a un lampadaire au coin de la rue, les gouttes brillent contre sa lumière. Dessous, une jeune fille. Je passe à côté d'elle. Mini-jupe en cuir, bottes montantes, lèvres rouges. Sa présence me surprend. On doit être les deux seules personnes dehors à une heure pareille, je suppose.
Je suppose mal. Une voiture s'approche, s'arrête et l'embarque. Les Autorités sont au volant. De la tête, la fille désigne le conducteur et crie à travers la vitre : « Ce n'est pas de la faute des loups, ils exécutent les ordres ».
La voiture s’éloigne.
Je n’ai pas compris le message, je ne veux pas le comprendre.
— Ça suffit ! m'écrié-je. Si je survis à cette nuit, je quitte la ville demain.

Projet Justine / Elena – texte 51

Mal menor

Creo que todo empezó cuando le regalé a Mónica el juego de dormitorio. Total, ¿para qué quería yo una cama de dos plazas? Claro, con el colchón y las sábanas, ¿qué esperabas que hiciera con las maderas solas la pobrecita? Las frazadas las llevé a Cáritas. Me acuerdo bien de ese día, diluviaba, y el paquete de colchas pesaba horriblemente. Volví empapada. Se ve que antes, al salir, había dejado abierta la puerta del placard, la que tiene el espejo. Me miré. Ahí estaba yo, chorreando agua en una enorme habitación vacía. Sola. Y la maldita alergia de siempre atormentándome. No lloraba. No se convulsionaba mi pecho ni se anudaba la garganta. Sin embargo brotaban lágrimas. Aquella tarde aprendí que se puede vivir sin cama. Y sin paraguas. Con los ojos secos, opté por la acción. Vacié todos los estantes, descolgué cada prenda. Por último cerré la alcoba. Desde entonces no la he vuelto a abrir. Al día siguiente observé el departamento con nuevos ojos. Sobre la pared, el cuadro del arlequín que vos elegiste, la guitarra —fuera de uso— y los estantes con los álbumes. Los álbumes repletos con las fotos de los dos. Y resolví desprenderme de cuanta cucharita inútil, cuaderno de primer grado, florero, y camisón encontré. Rigurosamente clasifiqué muebles y objetos, valor afectivo y económico. Nada fue destruido. Nada vendí. Entre parientes, amigos y necesitados, entregué todo. En esta tarea de despojarme, ocupé otoño e invierno. Me queda lo que ves, el diván, las estatuillas de ébano que coleccionaba mi viejo y los libros. Ahora estoy espléndida, pero te confieso que frente al vacío que vos me dejaste, el de las habitaciones es una pavada. Y ya que estoy sincerándome te digo que no se porqué, pero tu expresión de amigo preocupado, me molesta. Pensándolo bien, llevate los ébanos. Papá te quería como a un hijo.  

Traduction temporaire :
Moindre mal

Je crois que tout a commencé lorsque j'ai offert à Mónica mon mobilier de chambre à coucher. De toute manière, à quoi pouvait bien me servir un lit double ? Avec le matelas et les draps, bien sûr, sinon que veux-tu qu'elle fasse avec des lattes nues, la pauvre ? Les couvertures, je les ai portées chez Caritas. Je me rappelle parfaitement ce jour, il pleuvait des cordes et le paquet contenant les couvre-lits était horriblement lourd.Je suis rentrée trempée. En sortant, j'avais visiblement laissé la porte du placard ouverte, celle avec le miroir. Je me suis regardée. J'étais là, dégoulinante, dans une immense chambre vide. Seule. Et cette maudite allergie dont je souffrais depuis toujours qui me faisait des misères. Je ne pleurais pas. Ma poitrine ne convulsait pas, ma gorge ne se nouait pas. Pourtant, mes larmes jaillissaient. Cet après-midi-là, j'ai appris qu'on peut vivre sans lit. Et sans parapluie. Les yeux secs, j'ai choisi l'action. J'ai vidé toutes les étagères, décroché chaque vêtement. Pour finir, j'ai fermé la chambre. Je ne l'ai plus jamais ouverte depuis. Le lendemain, j'ai observé l'appartement d'un œil neuf. Au mur, le tableau de l’arlequin que tu as choisi, la guitare – hors d’usage – et les étagères avec les albums. Les albums remplis de photos de nous deux.
Et j’ai décidé de me débarrasser de tous ces machins inutiles, j’ai retrouvé un cahier de primaire, un vase et une chemise de nuit. J’ai rigoureusement classé les meubles et les objets en deux catégories : valeur affective et valeur marchande. Rien n’a été détruit. Je n’ai rien vendu. Que ce soit à la famille, aux amis ou aux nécessiteux, j’ai tout donné. J'ai passé l'automne et l'hiver à trier. Il me reste ce que tu vois : le divan, les statuettes d'ébène que collectionnait mon vieux et les livres. Je me sens merveilleusement bien désormais, mais je t'avoue que face au vide que tu as laissé, celui des chambres est dérisoire. Et puisque j'en suis aux confidences, je vais te dire que j'ignore pourquoi, mais ta mine d'ami inquiet me gêne. Tout bien considéré, emporte les statuettes d'ébène. Papa t'aimait comme un fils.

Projet Justine / Elena – texte 50

La balada del desarrollo

Hubo tiempos que la historia se niega a registrar. Durante esas épocas, en este planeta mandaban las hienas. Para evitar cualquier rebelión, controlaban los medios de comunicación, exhibían armamento pesado, torturaban. Arrodillándose ante la hiena reina, jirafas, cebras, gacelas, juraban fidelidad al régimen. Chacales y buitres colaboraban con la autoridad delatando a los perjuros. Los leones eran sus cautivos. Cazaban, es decir, trabajaban, para ellas. Leopardos, jaguares, panteras, fueron sistemáticamente perseguidos. En aquel orden no tenían cabida. Los elefantes eran libres pero vivían con miedo: “El poder de las hienas se extiende. Nosotros también seremos esclavizados” se decían unos a otros. Por causa de un malentendido cuyo origen se desconoce, vieron en el hombre un ser creado a semejanza de su propio dios. De modo que urdieron un plan, y a él acudieron rogando su ayuda. La humanidad —manada poco numerosa, débil e indisciplinada, pero astuta— supo aprovechar con creces el apoyo obtenido. A partir de entonces en este planeta mandan los seres humanos. Pocos notan el cambio.

Traduction temporaire :

La balade du développement

L'Histoire refuse de retenir certaines périodes. Pendant les périodes en question, les hyènes étaient au pouvoir sur cette planète. Pour éviter la moindre rébellion, elles contrôlaient les moyens de communication, exhibaient l'artillerie lourde, torturaient. S'agenouillant devant la reine des hyènes, les girafes, les zèbres, les gazelles juraient fidélité au régime. Les chacals et les vautours collaboraient avec les autorités en dénonçant les parjures. Les lions étaient leurs prisonniers. Ils chassaient, c'est-à-dire qu'ils travaillaient pour elles. Les léopards, les jaguars, les panthères furent systématiquement pourchassés. Ils n'avaient pas leur place dans ce nouvel ordre. Les éléphants étaient libres, mais vivaient dans la peur : « Le pouvoir des hyènes s'étend. Nous aussi, nous serons réduits en esclavage », s'affirmaient-ils les uns aux autres. À cause d'un malentendu dont on ignore l'origine, ils virent en l'homme un être créé à l'image de leur dieu. Si bien qu'ils échafaudèrent un plan et allèrent le voir pour implorer son aide. L'humanité – un petit troupeau, faible et indiscipliné, mais malin – sut largement tirer profit de l'appui obtenu. À partir de là, les êtres humains sont au pouvoir sur cette planète. Rares sont ceux qui remarquent le changement.

Projet Elsa 2 – phrases 51-53

Eso había sido antes de la guerra que había herido de muerte la vida fuera del Nexo, antes de que los genetistas los apostaran todo para salvar a las personas de la muerte, antes de que los hombres y mujeres se volviesen cascarones estériles que envejecían poco a poco sin llegar nunca a morir. Antes del Interregno.
El vehículo encajó con un chasquido en la plataforma de estacionamiento, y Leila se dirigió con pasos pesados hasta la entrada.

Traduction temporaire :
Cela s’était passé avant la guerre qui avait mortellement atteint la vie hors du Nexo, avant que les généticiens n’aient tout tenté pour sauver les gens de la mort, avant que les hommes et les femmes ne soient devenus des coquilles stériles qui vieillissaient petit à petit, sans jamais mourir. Avant l’Interrègne. Le véhicule s’emboîta avec un claquement sur la plateforme de stationnement, et Leila se dirigea à pas lourds vers l’entrée.

Projet Wendy / Magali 2 – titre + phrases 1-10

LA GALA DEL FIN DEL MUNDO
Con su tupé perfecto, con su sonrisa de anuncio, con su cuerpo de atleta, con su chaqueta de jugador de rugby. Le odia, fue uno de esos hijos de puta que le amargaron la existencia en el instituto. Jonathan aprieta los puños con fuerza, tensa la mandíbula y entorna los ojos. Sopesa el dirigirse a él y romperle su dentadura perfecta. Piensa que sería una buena manera de morir. Imagina su puño chocando contra los piños de Marcos y en ese momento, ¡Kaboooon! La Tierra explota. Todo en consonancia. Armonioso.

Traduction temporaire :

Avec sa mèche parfaite, son sourire de publicité, son corps d'athlète, sa veste de joueur de rugby, il le déteste. C’est l'un de ces fils de pute qui lui pourrirent l'existence au lycée. Jonathan serre les poings très fort, il a la mâchoire crispée et les yeux mi-clos. Il pèse le pour et le contre avant de se diriger vers lui pour lui démolir sa dentition parfaite. Il pense que ce serait une bonne façon de mourir. Il imagine son poing percutant les chicots de Marcos et à ce moment-là : Baaaang ! La Terre explose. Tout entre en résonance. Harmonieux.

mercredi 19 octobre 2016

Projet Hélène 5 – phrases 329-334

El saldo son miles y miles de muertos, no se sabe en realidad cuántos. En Lima, de donde vengo, la masacre no es muy visible, pero hay zonas de mi país que han sido asoladas, devastadas. ¿Has estado allí tú, has visto la guerra?, preguntó Clyde bruscamente, con la mirada encendida. El lo miró, miró a Clyde, a su público inmediato y vio que hasta los dos prisioneros lo escuchaban con interés. Sí, sí he estado, en la zona de Ayacucho, respondió. Soy abogado y he ido por razones profesionales. ¿Abogado?, dijo uno de los oyentes con tono burlón.

Traduction temporaire :
Le bilan s'élève à des milliers et des milliers de morts ; en réalité, on ne sait pas combien. À Lima, d’où je viens, le massacre n’est pas vraiment visible, mais il y a des zones de mon pays qui sont ravagées, dévastées. Tu as été là-bas, toi ? Tu as vu la guerre ? demanda Clyde à brûle-pourpoint, le regard enflammé. Ils se dévisagèrent, puis il contempla son public proche, et vit que même les deux prisonniers l’écoutaient attentivement. Oui, bien sûr, j’y suis allé, dans la zone d’Ayacucho, répondit-il. Je suis avocat, j'étais là pour des raisons professionnelles. Avocat ? lança l’un des participants, sur un ton goguenard.

Projet Elena 13 – phrases 137-149

Cuando lo sepas no te servirá de nada. El dragón es el dragón. Una droga líquida y muy rápida que se come tu piel y destroza tus huesos. Una droga que te come viva. Tendrás alucinaciones de terror y a pesar de eso querrás más.
Lo que quiero es spikes platinados. Cristales de Alba.
No es broma. Última chance. Confiesas, o el dragón.
No tengo nada que confesar. Y si hay que probar el dragon, quién dijo miedo. Nada que me haga alucinar me es ajeno.

Traduction temporaire :
Lorsque tu le sauras, ça ne t'avancera à rien. Le dragon est le dragon. Une drogue liquide et très rapide qui ronge ta peau et détruit tes os. Une drogue qui te dévore vivante. Tu auras des hallucinations effrayantes, et malgré ça, tu en voudras davantage. Moi, je ne veux que des spikes platinés. Des cristaux d'Alba. Je ne plaisante pas. Dernière chance. Soit tu avoues, soit du dragon. Je n'ai rien à avouer. Et s'il faut essayer le dragon, qui a dit que j'avais peur. Aucun produit pouvant me donner des hallucinations ne m'est inconnu.

Projet Fanny / Kaina / Hadia – phrases 48-54

Celos porque sé que otro más me disputa su corazón, su admiración, su imaginación: un insípido galán de telenovelas. Al parecer mi caída no tiene fin. Por otro lado, las únicas facultades humanas que son ya una realidad en mí, son esos engranajes afectivos y psíquicos que sólo sirven para hacer de la especie humana una masa canalizadora de emociones y sentimientos hipnóticos y negativos, «¡Homos trastornin, trastornin!». Que vergüenza siento de mí mismo. ¡Yo, un superhéroe, el caballero Glowfix! El supremo caballero de las futuras cruzadas cósmicas, ¡el elegido!... Con celos.

§

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

lundi 17 octobre 2016

Projet Justine / Elena – texte 49

Retrato de mujer con estrella

Una mujer de huesos apaleados transmutó en frío. Sin tristeza ni rencor, sólo cincuenta kilos de frío puertas adentro. Desde que sufrió tal cambio las únicas criaturas que le resultan afines son las nocturnas, de modo que es al amparo de la oscuridad cuando se permite abrir la casa. La novedad es que esta noche, además de las usuales cuchillas de obsidiana, única fauna del lugar, en su cuarto se ha colado una estrella. La mujer hecha frío, que antes de olvidarlo todo era instruida, intuye que está en presencia de un heraldo; intuye que podría, como quien se adorna con un colibrí, prenderse la estrella en el sitio que correspondía al corazón y aguardar el prodigio anunciado. La estrella gira a su alrededor y busca la salida. Aún está a tiempo, sin embargo.

Traduction temporaire :
Portrait de femme avec étoile

Une femme aux os roués de coups se transmuta en froid. Sans tristesse ni rancœur, juste cinquante kilos de froid en huis-clos. Depuis que ce changement est survenu, seules les créatures nocturnes lui sont devenues familières, si bien que, protégée par l'obscurité, elle s'octroie le droit d'ouvrir sa maison. La nouveauté, c'est que cette nuit, outre les habituelles lames d'obsidienne, unique faune du lieu, une étoile s'est glissée dans sa chambre. La femme transmutée en froid, qui avant de tout oublier était instruite, a l'intuition d'être en présence d'un héraut ; elle a l'intuition qu'elle pourrait, comme celui qui se pare d'un colibri, s'accrocher l'étoile à l'emplacement du cœur et attendre le prodige annoncé. L'étoile tourne autour d'elle et cherche la sortie. Il est encore temps, cependant.

Projet Justine / Yasmina – phrases 137-140

Así pase la tarde bebiendo en un parque brindando por mi destino, la suerte, los chinos, los amigos, las novias, los parientes, los chismes, los desengaños y la mierda. Al frente de la banca donde me encontraba, la voz de Héctor Lavoe, se dejaba retumbar desde un bar. Me pare casi por instinto y sentí que era una señal. Seque de un sorbo la última lata de cerveza y cruce la pista, dejándome arrastrar por el ritmo del sonero sin pensar en nada más.

Traduction temporaire :
Voilà comment je passai mon après-midi à boire dans un parc, portant un toast à mon destin, à la chance, aux Chinois, aux amis, aux fiancées, aux proches, aux ragots, aux désillusions et à la merde. Face au banc sur lequel j'étais, la voix d'Héctor Lavoe résonnait depuis un bar. Je m’immobilisai presque instinctivement et sentis qu'il y avait là un signe. Je vidai d'un trait la dernière canette de bière et traversai la route, me laissant entraîner par le rythme de la chanson, sans penser à rien d'autre.

Projet Sonita / Alexia – phrases 175-184

Otro día vino la policía y nos metieron presos a todos. Estuvimos en la cárcel solo unas horas. Alguien pagó o intercedió por nosotros. El guardia que nos abrió la puerta era un tipo amable y culto que había leído a Stephen King.
—Mañana estoy libre. ¿A qué hora empieza la actividad?
Hubo citas.
Exergos.
Desmayos.
Se presentaron y se vendieron libros que no estaban escritos.
Una editora argentina, entre un bostezo y otro, preparaba antologías.

Traduction temporaire :
Un autre jour, la police est venue et nous a tous conduits en taule. On y a passé que quelques heures. Quelqu’un a payé ou est intervenu en notre faveur. Le gardien qui nous a ouvert la porte était un gars sympathique et cultivé qui avait lu Stephen King.
— Demain, je suis libre. À quelle heure commencent les activités ?
Il y a eu des citations.
Des exergues.
Des évanouissements.
On y a présenté et vendu des livres qui n'étaient pas écrits. Entre deux bâillements, une éditrice argentine compilait des anthologies.

Projet Hélène / Audrey – phrases 92-94

Con el transcurrir de los meses volví a ir y regresar sola de la escuela, pues hacía tiempo que el mendigo que me acosaba había desaparecido, pero un día el horrible anciano se cruzó de nuevo en mi camino. La niebla siempre ha sido para mí una invitación a largos paseos, a disfrutar de las calles que, cubiertas por su delgado velo, se trasforman de pronto en lugares mágicos y nuevos. De niña imaginaba que la bruma era la cola desplegada del vestido de un hada y que si corría a través de ella lo suficientemente rápido, alguna vez podría alcanzarla.

Traduction temporaire :
Au fil des mois, je recommençai à aller et à rentrer seule de l’école, le clochard qui me harcelait ayant disparu depuis un bon moment. Sauf qu'un jour, mon chemin croisa de nouveau celui de l’horrible vieillard. Le brouillard a toujours été pour moi une invitation à de longues promenades, à profiter des rues, qui, recouvertes par son léger voile, se transforment soudain en lieux magiques et inconnus. Enfant, je m’imaginais que la brume était la traîne déployée de la robe d’une fée, et que si je courais dessus suffisamment vite, j’arriverais à l’atteindre, tôt ou tard.

samedi 15 octobre 2016

Projet Lauriane / Nassera / Sylvie – phrases 10-14

Mi Philip, todo sucedió tan rápido. Sin embargo, cuando pienso en ello, vuelvo a ver la precisión de los cortes, la sangre, lo correoso de la carne abierta. Todo regresa a mi memoria con espantosa pulcritud.
No era feliz, pero mis días por entonces eran tranquilos.
Mi marido se iba temprano por las mañanas y yo me pasaba las horas sentada en el porche mirando a los gatos con un libro sin abrir en el regazo. 

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Pauline M.G. 2 – phrases 92-104

—Eso no es problema. Vamos a caminar hacia la autopista, por ahí debe haber algo...
Los dos caminaron mientras Galaor correteaba alrededor de ellos.
— ¿Ya no me odias?— se animó a preguntar el muchacho.
—No te odio,  te desprecio... Eres un asesino de palomas. Ya todos te conocen por acá. Todos saben de tu calaña. Pero yo no puedo odiar, soy incapaz de hacerlo... Yo he nacido para amar,  eso me dice mi mamá siempre y ¿por qué no lo voy a creer? Lo que pasa es que tú no tienes quién te quiera. Debe ser muy triste llevar la vida que llevas.
El Espantajo se quedó mudo.

Traduction temporaire :
— C'est pas grave, ça. On va aller en direction de l'autoroute, là-bas on devrait trouver quelque chose… Ils marchèrent ensemble, avec Galaor qui gambadait autour d'eux. Alors tu ne me détestes plus ? risqua le garçon.
— Je ne te déteste pas, je te méprise… Tu es un tueur de colombes. Tu es connu par ici. Tout le monde sait de quel espèce tu es. Mais je ne peux pas détester, j'en suis incapable… Je suis née pour aimer, c'est ce que maman me répète tout le temps, alors pourquoi j'y croirais pas ? Le problème c'est que tu n'as personne pour t'aimer. Ça doit être très triste d'avoir la vie que tu mènes. L'Épouvantail resta silencieux.

vendredi 14 octobre 2016

Projet Rachel – phrases 31-41

La mera verdad, yo sí me arrepiento de haberle dado permiso, pero ¿cómo me iba a imaginar que pasaría esto? César me contaba que por estos lares la gente es muy buena y ya vi que sí es cierto. Todo mundo me ofrece su casa, me presta herramientas para que chambee yo. ¡Y habría usted de verlos en las mañanas! A las siete en puntito ya están tocándome la puerta: “¡Don Mario! Véngase a echarse un taco”. Bien buenas gentes, así como usted. Todo este cariño es como un bálsamo, una cobija para el frío de la ausencia.
Ahora nada más me la vivo pensando en el día que me regresen a mi niño —va usted a decir que soy un soñador—. Me imagino cómo lo voy a abrazar, a veces hasta me imagino su voz (tenía una voz muy bonita).

Traduction temporaire :
À la vérité, je regrette vraiment de lui avoir donné ma permission, mais comment je pouvais savoir ce qui arriverait, hein ? César me racontait que dans le coin, les gens sont très gentils et là, je me rends bien compte que oui. Tout le monde m'offre le gîte, me prête des outils pour que je bosse un peu. Et vous devriez les voir le matin ! À sept heures pile, ils sont déjà en train de toquer à ma porte : « Don Mario ! Venez donc avaler un taco. » Des gens vraiment adorables, exactement comme vous. Tant de gentillesse, ça me fait comme un baume, une couverture contre le froid de l'absence.
Maintenant, je vis au jour le jour, en pensant au moment où on me rendra mon enfant. Vous allez me dire que je suis un rêveur. Je m'imagine le serrer dans mes bras. Parfois, j'entends même sa voix (il avait une très jolie voix).

Projet Elena 13 – phrases 121-136

El interrogador se levanta, impaciente. Se acaba la hora. Con los ojos cerrados, puedo percibir sus movimientos.
De modo que no hablarás, dice.
Hablo y hablo, le digo. Es lo único que sé hacer.
Queremos una confesión, dice.
Den qué. Saldré libre.
Tú ya nunca más saldrás libre. A los traidores les espera la muerte.
Q’entre la muerte y coexista con la vida. Mas Xlött me protege y no moriré.
Es la hora del dragón, dice. No digas que no te lo advertí.
Q’es eso.

Traduction temporaire :
L'interrogateur se lève, impatient. L'heure touche à sa fin. Les yeux fermés, je peux percevoir ses mouvements.
Donc tu ne parleras pas, lance-t-il.
Mais si je parle, je parle, protesté-je. C'est tout ce que je sais faire.
Nous voulons des aveux, réplique-t-il.
Ensuite, quoi ? Je serai libre ?
Toi, tu ne seras jamais libre. La mort attend les traîtres.
Que la mort vienne et qu'elle coexiste avec la vie. Car Xlött me protège et je ne mourrai pas.
C'est l'heure du dragon, annonce-t-il. Dis pas que je ne t'ai pas prévenue.
De quoi ?

Projet Nathalie / Florence – phrases 79-84

Parecía, más bien, un adolescente extraviado, un aprendiz de brujo cuya ideología y objetivos no estaban claros ni siquiera para él mismo. Un sector de la prensa lo llamó “la liebre” por su contextura grácil, sus movimientos nerviosos y su cara ovalada, rematada por las orejas en punta y dos largos dientes blancos que sobresalían de los labios.
“Quise intervenir discursivamente en la comunicación entre los animales, que aprendían a leer al mismo tiempo que a escribir. ¿Serían capaces de interpretar un texto literario? Pensé que la discusión iba a limitarse a los foros. Que todo se haya ido de las manos, en última instancia, no es responsabilidad mía sino de Svensson y el equipo de Animalia”.

Traduction temporaire :
Il avait plutôt l'air d'un adolescent égaré, un apprenti sorcier dont l'idéologie et les objectifs n'étaient pas clairs, pas même pour lui. Une partie de la presse le surnomma « le lièvre », en raison de son physique gracile, de ses mouvements nerveux et de son visage ovale, qu'encadraient des oreilles en pointe et de deux longues dents blanches qui dépassaient de ses lèvres. « J'ai voulu intervenir de façon discursive dans la communication entre les animaux, qui apprenaient à lire et en même temps à écrire. Seraient-ils capables d'interpréter un texte littéraire ? J'ai pensé que la discussion allait se limiter à l'espace des forums. Enfin, que tout soit parti à vau l'eau, cela ne relève pas de ma responsabilité, mais de celle de Svensson et de l'équipe d'Animalia.

Projet Elsa 2 – phrases 48-50

Por encima de ella y más allá del horizonte, detrás del falso cielo azul celeste, se erigía la cúpula que separaba el edén del Nexo de la tierra muerta y devastada por la energía nuclear que se extendía sin límites más allá.
El Centro de Investigación y Desarrollo era el edificio más alto del Nexo, y alzaba su torre en espiral hasta casi tocar las nubes artificiales. Tiempo atrás, esa torre había simbolizado el desarrollo de la especie humana y su civilización, la eterna superación en espiral que había llevado al ser humano a tocar las estrellas.

Traduction temporaire :
Au-dessus d’elle et au-delà de l’horizon, derrière le faux ciel bleu azur, se dressait la coupole qui séparait l’éden du Nexo de la terre morte et dévastée par l’énergie nucléaire – une étendue sans limites, plus loin. Le Centre de Recherche et Développement était le plus haut bâtiment du Nexo, et sa tour en spirale touchait presque les nuages artificiels. Longtemps auparavant, elle avait symbolisé l’évolution de l’espèce humaine et de sa civilisation, l’éternelle progression en spirale qui avait permis à l’être humain d’atteindre les étoiles.

Projet Justine / Elena – texte 48

Retrato de mujer con enemigo

Cada noche, mi hombre sale a arrebatarle provecho al mar.
—Por los dos —dice, me mira a los ojos y se aleja.
Entonces yo hago lo que debo hacer, me tiendo en la arena y sueño que mi cuerpo es el lecho oceánico. Sueño que ni siquiera las tormentas más horribles me tocan.
Cuando amanece él regresa, seguro y hermoso, entonces comienza el ritual.
Primero llena sus bolsillos con los cristales marinos que ahora abundan sobre el suelo, luego besa mis párpados todavía cerrados y acaricia mis pechos, por último cura las heridas que dejaran en mi piel tanto caparazón de tortuga, tanto tentáculo de calamar, tanto diente de tiburón, tanto.

Traduction temporaire :
Portrait de femme avec ennemi
Chaque nuit, mon homme sort tirer profit de la mer.
— Pour nous deux, dit-il. Il me regarde dans les yeux, et s'éloigne.
Alors, je fais ce que je dois faire : je m'allonge sur le sable et je rêve que mon corps est le lit océanique. Je rêve que pas même les tempêtes les plus horribles ne m'atteignent.
Au lever du soleil, il revient, sûr de lui, beau. Là, le rituel commence.
D'abord, il emplit ses poches avec les cristaux marins qui abondent maintenant sur le sol, puis il baise mes paupières encore fermées et caresse mes seins, pour finir, il soigne les blessures laissées sur ma peau par toutes ces carapaces de tortue, ces tentacules de calamar, ces dents de requin, autant de choses.

Projet Justine / Elena – texte 47

Retrato de mujer con alegría

—¿Para qué te sirve el catalejo, abuela? —preguntan los pibes, por enésima vez, mientras señalan el rollo de cartón que la mendiga siempre tiene a mano.
—¿Qué es un catalejo? —reclama saber Luis, el chiquilín más pequeño del grupo.
—¡No se habla con la boca llena! —replican con impaciencia los mayores.
—El catalejo me servirá para encontrar mi casa —responde ella desde la ribera húmeda donde está sentada; la espalda, deforme, descansa contra el tronco de un sauce criollo que lame la corriente—. Una noche de luna gorda desenterró sus cimientos y se fue con el agua —las palabras con las que explica su situación nunca cambian.
—Tomá —ofrece Luis, de pronto, mientras pone entre las manos ajadas de la anciana la mojarra frita de la que él hasta hace unos instantes comía.
El brazo lento del río refleja al extraño dúo, pareja dispar en la que una figura menuda acepta el tesoro que ofrece un gigante.
El rostro de la agasajada se ilumina; palpa la carne untuosa, traga la saliva que anticipa el festín y ríe agradecida. Ríe con toda su risa.

Traduction temporaire :
Portrait de femme avec joie

— À quoi te sert cette longue-vue, grand-mère ? demandent pour la énième fois les gamins, en désignant le rouleau en carton que la mendiante a toujours à la main.
— C'est quoi une longue-vue ? veut savoir Luis, le plus jeune du groupe.
— On parle pas la bouche pleine ! répliquent les plus grands, impatients.
— La longue-vue me servira à trouver ma maison, répond-elle depuis la berge humide où elle est assise. Son dos déformé repose contre le tronc d'un saule de Humboldt qui lèche le courant.
Une nuit de pleine lune, les fondations ont été ébranlées et elle a été entraînée par l'eau. Les mots avec lesquels elle explique sa situation ne changent jamais.
— Prends, propose aussitôt Luis, en posant dans les mains ridées de la vieille femme la mojarra* frite qu'il était en train de manger quelques instants plus tôt.
Le bras lent du fleuve reflète l'étrange duo, couple disparate dans lequel une silhouette menue accepte le trésor que lui offre un géant.
Le visage de celle qui reçoit ce cadeau s'illumine ; elle palpe la chair onctueuse, avale sa salive en anticipant le festin et rit, reconnaissante. Elle rit à gorge déployée.

*mojarra : poisson d'eau douce ressemblant à l'Ablette

Projet Justine / Yasmina – phrases 133-136

Al día siguiente fui a visitar a mi madre para almorzar acompañado, estaban también mi abuela y mi tía sentadas en la mesa. Al terminar el almuerzo, las tres empezaron a conversar sobre el olor repugnante que habían tenido que soportar en el bus que tomaron regresando del centro de Lima.
-“Qué mala suerte tenemos, compartimos el carro con un hombre de mierda literalmente”
Al oírlas se me quito el apetito y tuve la necesidad de ir en busca de una cerveza, me despedí y me fui al parque a meditar sobre todos estos desencuentros.

Traduction temporaire :
Le lendemain, je rendis visite à ma mère pour avoir de la compagnie au déjeuner. Ma grand-mère et ma tante étaient là aussi, assises à table. Le repas terminé, elles se mirent toutes les trois à parler de l'odeur répugnante qu'elles avaient dû subir dans le bus qui les avait ramenées du centre de Lima.
— Quelle malchance que la nôtre ! Nous avons partagé les transports avec un homme en merde, littéralement.
Les entendre me coupa l'appétit et j'éprouvai soudain le besoin d'aller me chercher une bière. Je leur dis au revoir et partis au parc, méditer sur ces divergences.

Projet Morgane / Marie-G. 3 – phrases 199-202

***

Voy con la nuca en el aire, el pelo volando fuera de borda. La luna viaja a través de la noche clara, y una estela de planetas la siguen, como gansitos a una mamá gansa estelar. Vamos dejando un surco de espuma plateada, que mueve los juncos de la orilla. En silencio, y quizás sin saberlo, Ana, Soledad y yo estamos viviendo un momento íntimo, de conexión espiritual.

Traduction temporaire :

***
Ma nuque est à l'air libre, mes cheveux volent au vent. La lune voyage à travers la nuit claire, suivie par une traînée de planètes, tels des oisons courant après leur stellaire maman oie. Nous laissons un sillon d'écume argentée derrière nous, qui secoue les bateaux alentours. En silence, et probablement sans le savoir, Ana, Soledad et moi sommes en train de vivre un moment intime, de connexion spirituelle.

mercredi 12 octobre 2016

Projet Sabrina / Hadjer – phrases 224-232

—Está en lo cierto, soy un puto loco, dijo David, incorporándose del diván. Creo que es el fin, señaló.
Ramírez retrocedió, apretó mucho más sus manos. Era un reflejo de sobrevivencia. No se acerque, gritó.
— Tranquilo, señor Ramírez, dijo David. No seré yo quien lo mate. Recuerda que mencioné que en el tercer estante del librero están los monstruos y que dije que quien busca un mal mayor lo termina por encontrar. Pues yo encontré el mío, la noche que asesiné a su hijo, dijo David con el rostro desencajado.

Traduction temporaire :
— Ce n’est pas faux, je suis un putain de cinglé, admit David en se levant du divan. Je crois qu'on arrive au bout.
Ramírez recula et serra encore plus fort les poings.
— N’approchez pas ! cria-t-il.
— Calmez-vous, Monsieur Ramírez. Je ne vous tuerai pas, moi. Souvenez-vous que sur la troisième étagère de la bibliothèque, se trouvent les monstres et que celui qui cherche un plus grand mal finit par le trouver. Eh bien moi, j’ai trouvé le mien, la nuit où j’ai assassiné votre fils, affirma David, le visage décomposé.

Projet Sonita / Alexia – phrases 165-174

Conferencias.
Debates.
Recuerdo que alguien habló de Códigos de Acceso o algo así.
Alguien leyó una novela completa y compacta y cuando terminó le pegaron un tiro.
Sin que tuviera mucho que ver, un DJ ensayista o un ensayista VJ (no entendimos bien, no entendimos nada), dio a conocer su último estudio sobre la última literatura china. Planteaba que en lejanos supermercados lumínicos y pisos flotantes de rascacielos, en lejanas microsalas de cine y columnas de quiosco semanal, ya se estaban escribiendo y reescribiendo todo tipo de alimañas mecánicas, las cuales se disponían a invadir poco a poco el planeta tomando posesión de los cuerpos. Para finalizar, el estudioso se puso a leer textos breves de ficción en chino (o textos breves de ficción china). Gritamos que nadie entendía. Él dijo:
—Pobrecitos —y siguió leyendo.

Traduction temporaire :
Il y a eu des lectures.
Des conférences.
Des débats.
Je me rappelle que quelqu’un a parlé de Codes d’Accès, ou un truc comme ça.
Quelqu’un a lu un gros roman en entier. Lorsqu’il a fini, on lui a tiré dessus.
Sans que cela ait grand-chose à avoir, un DJ essayiste ou un essayiste VJ (on n’a pas bien compris, on n’a rien compris) a présenté sa dernière étude sur la littérature chinoise récente. Il expliquait que dans de lointains supermarchés lumineux et, dans des appartements flottants des gratte-ciel, dans des lointaines micro-salles de cinéma et dans les kiosques de presse hebdomadaire, on était déjà en train d’écrire ou de réécrire des créatures mécaniques en tout genre, qui s’apprêtaient à envahir toute la planète en prenant possession des corps.
Pour finir, le spécialiste a lu des textes brefs de fiction en chinois (ou des textes brefs de fiction chinoise). On a crié que personne ne comprenait rien. Il a rétorqué :
— Pauvres chéris, et a continué sa lecture.

Projet Chloé 12 – phrases 101-107

Dos cuadras después, el alumbrado público mejoró. Recién entonces reparamos en nuestras reales fachas: enlodados por del pecho a los pies, nuestra ropa negra llevaba una mancha por donde se colaba el frío; nuestros cabellos empapados hacía tiempo que habían perdido su espesor artificial.
—Pareces un chiwillo mojado, me dijo Fredy, cuando cruzamos Moquegua. Con razón tu amorcito se fue con el calancón.
—Tú pareces un murciélago gordo, le contesté.
— Tranquilos, gallinazos, dijo Rubén.
Nos reímos, empujándonos unos a otros.

Traduction temporaire :
Deux pâtés de maisons plus loin, l'éclairage public s'améliora. Là, nous nous détaillâmes nos états : boueux de la poitrine aux pieds, nos tenues noires avaient une tache mouillée par où le froid pénétrait, et nos cheveux trempés avaient perdu leur volume artificiel depuis longtemps.
— Tu ressembles à un chiwillo mouillé, me lança Fredy, alors que nous traversions Moquegua. Ta chérie a bien fait de partir avec le mal foutu.
— Toi, tu ressembles à une grosse chauve-souris !
— Du calme, bande de débauchés, s'exclama Rubén.
Nous rîmes, en nous poussant les uns les autres.

Projet Rachel / Sébastien – phrases 62-71

Está siendo sincero, lo sé. Pero también sé que Danny no es un humano al uso. He tenido otros dueños y aprecio la diferencia. La mayoría de ellos me trataban con distancia, con frialdad incluso. No me molestaba. No estoy programado para que ningún comportamiento humano me moleste. Pero mi software empático me permite percibir la diferencia. Y yo la registro. Registro esas pequeñas diferencias y aprendo de ellas. Si para algo he sido creado, es para aprender.

Traduction temporaire :
Il est sincère, je le sais. Mais je sais aussi que Danny n'est pas un humain ordinaire. J'ai eu d'autres propriétaires et je mesure l'écart qu'il y a. La majorité me traitait avec distance, voire avec froideur. Ça ne me gênait pas. Je ne suis pas programmé pour être dérangé par aucun comportement humain, quel qu'il soit. En revanche, mon software empathique me permet de percevoir la différence. Et moi, je l'enregistre. J'enregistre et j'apprends ; j'apprends de ces petites dissemblances. S'il y a bien une chose pour laquelle on m'a créé, c'est apprendre.

lundi 10 octobre 2016

Projet Laëtitia / Michaël – phrases 4-9

Alegoría del justo medio, la bala de cañón es noble en todos sus átomos de plomo. En gracia y altivez no tiene comparación. Ostenta siempre un color negro alegría que la vuelve inconfundible.
Sin embargo, a pesar de su equilibrio y perfección, la bala de cañón está condenada a perder la dirección de sus pasos. Su única posibilidad es la tragedia. Debe someterse a voluntades ajenas y malignas que la guiarán de manera inexorable.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Yasmina – phrases 128-132

Como estaba de buen humor por la travesura cometida en el bus, pensé llegar caminando hasta mi casa. De repente vi saliendo de una discoteca a mi ahora ex - novia, besándose con uno de mis mejores amigos, subiéndose a un taxi rumbo a su destino, muertos de risa. Trate de seguirlos para pedirles explicaciones pero tropecé con el borde de la acera con la punta del zapato izquierdo y fui rodando hasta un jardín, mientras el auto se perdía a la distancia. Me levante furioso, me quite los zapatos y los arroje en un cilindro de basura. Luego camine descalzo hasta llegar a mi destino, ahora preocupado con mi presente y esa manía de encontrar respuestas al paso. Al legar a la puerta de mi cuarto, me sentí aliviado, me bañe y me dormí.

Traduction temporaire :
Ma farce dans le bus m'ayant mis de bonne humeur, je pensai rentrer chez moi à pied. Soudain, j'aperçus celle qui est désormais mon ex-fiancée, sortir de boîte en embrassant un de mes meilleurs amis alors qu'ils montaient dans un taxi, en direction de leur destin, morts de rire. Je tentai de les suivre pour leur demander des explications, mais heurtai le bord du trottoir avec le bout de ma chaussure gauche, ce qui me valut de rouler jusqu'à un jardin, tandis que le taxi se perdait au loin. Je me relevai, furieux, enlevai mes chaussures et les jetai dans une poubelle. Ensuite, je marchai pieds nus pour rejoindre mon destin, inquiet pour mon présent et cette manie que j'ai de toujours vouloir trouver des réponses. Une fois devant la porte de ma salle de bain, je me sentis soulagé, me lavai et m'endormis.

Projet Émilie 9 – phrases 66-69

Ésa es de las que, débiles, ceden a la moral social como un perro a una mordaza, y se ha desbocado en ocasión única con toda la presión contenida durante una existencia. -¡Pues ya sos oportuno! -Casualidad, caer en el momento único. Las copas están vacías, ya no hay gente en el baño. Las mujeres se pasean, el cutis lustrado de gran aire salino, y se saludan o conversan con gestos de púdico recato.

Traduction temporaire :
Elle fait partie de celles, faibles, qui se soumettent à la morale sociale tel un chien à une muselière, et elle s’est emballée en une seule occasion, se libérant de toute la pression accumulée durant une existence entière.
— Eh bien, tu en as eu, de la chance !
— Le hasard, j’étais là au bon moment.
Les verres sont vides, il n’y a plus personne dans le bain. Les femmes se promènent, la peau lustrée par le grand air salin, et se saluent ou conversent en affichant une pudique réserve.

Projet Justine / Elena – texte 46

Retrato de mujer con rodocrosita

La gema se desprende de su soporte de plata y ella recuerda mal al artesano, compró el anillo pocas horas atrás. Se agacha, la toma con su mano derecha —sobre el cerámico gris del piso de la cocina el rosa de la gema se distingue con facilidad— y la deposita sobre la izquierda, mano que ahueca como ofreciendo un nido para recibirla. Aún en cuclillas, cree ver algo extraño.
La tarde invernal decrece, de modo que se pone de pie y, picada por la curiosidad, pronto acerca su nido improvisado a la última luz que filtra la ventana. Dentro del paisaje rosa hay un rostro. Su rostro. Es ella, sí, sin embargo, el gesto, el color artificioso de las mejillas y el peinado, indican una foto de otra época, quizá realizada para un guardapelo. Por absurdo y anacrónico que resulte, piensa en el período colonial, doscientos, trescientos años atrás. Piensa, pensó, pensaba, desconoce cuánto tiempo ha transcurrido, paralizada por la sorpresa y el espanto, con la mano hecha garra cerrada sobre el objeto de sus terrores. La oscuridad de la noche es perfecta.
—Velas, doñita. Velas. Velas, doñ… — desde la calle, la oferta del pregonero que se aleja.

Traduction temporaire :
Voyant la gemme se détacher de son support en argent, elle a une mauvaise image de l'artisan, à qui elle a acheté cette bague à peine quelques heures plus tôt.
Elle se penche, la prend dans sa main droite – sur le sol en céramique grise de la cuisine, la couleur rose de la gemme se distingue facilement – et la pose sur sa main gauche, creusée tel un nid offert pour la recevoir. Toujours accroupie, elle croit apercevoir quelque chose d'étrange.
Comme le soir d'hiver tombe, elle se lève et, piquée par la curiosité, approche aussitôt son nid improvisé vers le dernier rayon de lumière qui filtre par la fenêtre.Dans le paysage rose, il y a un visage. Son visage. C'est bien elle, oui. Cependant, l'expression, la couleur artificielle des joues et la coiffure indiquent qu'il s'agit d'une photo d'une autre époque, peut-être prise pour garnir un médaillon. Aussi absurde et anachronique que cela paraisse, elle pense à la période coloniale, deux cents, trois cents ans plus tôt. Elle pense, elle pensa, elle pensait, elle ignore combien de temps a passé, paralysée par la surprise et l'effroi, sa main formant une griffe repliée sur l'objet de ses terreurs. L'obscurité de la nuit est parfaite.
— Bougies, ma petite dame. Bougies ! Bougies, ma…
Depuis la rue, l'annonce du crieur public qui s'éloigne.

Projet Rachel – phrases 22-30

Un día de pronto llegó y me dijo: “¿Sabes qué, pa? Voy a ser maestro”. Y yo nada más me le quedé viendo y le dije: “Ay, mi’jo. Pero va a ser dinero gastado, ¿qué le voy a decir a tu tío?”. Hasta ahí se hubiera quedado, pero yo lo veía tan entusiasmado, tan llenito de esperanzas, que me ganó el cariño y terminé por decirle que sí, que si eso quería hacer, tenía todo mi apoyo. Y corriendito se puso a investigar sobre escuelas hasta que encontró Ayotzinapa. Luego se vino para acá desde Huamantla. ¡Imagínese! Todo porque no cobran nada y hasta les dan de comer a los muchachos.

Traduction temporaire :
Un matin, il est arrivé et m'a annoncé : « Tu sais quoi, 'pa ? Je vais devenir maître d'école ». Moi, illico, je l'ai regardé et je lui ai répondu : « Ouh là là, fiston ! Et l'argent dépensé, alors, qu'est-ce que je vais raconter à ton oncle ? » J'aurais pu en rester là, seulement, je le voyais si enthousiaste, si plein d'espoir, que je me suis laissé attendrir et ai fini par lui dire oui, que s'il voulait vraiment faire ça, je le soutenais à cent pour cent. Immédiatement, il s'est mis à la recherche d'une école, jusqu'à tomber sur celle d'Ayotzinapa. Ensuite, il est parti là-bas, depuis Huamantla. Vous vous rendez compte ! Tout ça, parce qu'elle est gratuite et que les étudiants y sont nourris.

Projet Nathalie / Florence – phrases 75-78

Aunque en un principio se lo acusó de ecoterrorista, Codesani desmintió rápidamente tales acusaciones, que tampoco pudieron ser confirmadas por la CIA. Era un personaje enigmático, aún para los investigadores acostumbrados a lidiar con los delincuentes más inverosímiles. Algunos medios lo comparaban con Ted Kaczynski, el Unabomber: misántropo, brillante, anarquista. Pero a diferencia del célebre terrorista norteamericano, que enviaba cartas bomba a universidades y aerolíneas en señal de protesta por el destino de la sociedad industrial, Codesani no contaba con un pasado de importantes logros académicos, ni era un hombre adulto, escéptico y con un historial de frustraciones a cuestas.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Justine / Yasmina – phrases 119-127

- Pues me gusta cocinar anticuchos y soy muy desordenado. Ahora amigo es momento que me dejes en soledad, espero haberte servido bien. “Hasta la vista baby”.
Me despedí más confundido que nunca y baje corriendo las escaleras hasta llegar a la calle y andaba tan distraído, que no me di cuenta de las inmensas tortas de estiércol, que estaban esparcidas en la vereda embarrándome ambos zapatos. Pero estaba tan abrumado que lo tome como una buena señal.
-“Dicen que esto es buena suerte”.
Decidí no limpiarme el regalo del destino, subí a la combi que estaba repleta y podía ver algunos rostros de personas asqueadas por el hedor. El olor era tan fuerte y nauseabundo que el cobrador me invito a bajarme del carro a la altura de la plaza San Martín.

Traduction temporaire :
— Eh bien, j'aime préparer des brochettes, et je suis très désordonné. Voilà, l'ami, l'heure est venue pour toi de me laisser seul. J'espère t'avoir été utile. Hasta la vista, baby.
Plus déconcerté que jamais, je pris congé et dévalai les escaliers en courant, jusqu'à me retrouver dans la rue. J'étais tellement distrait que je ne remarquai pas les énormes galettes de lisier répandues sur le trottoir et crottai mes chaussures. J'étais si troublé que j'y vis un bon signe.
— On dit que ça porte chance.
Je décidai de ne pas nettoyer ce cadeau du destin, montai dans le bus bondé, où je pouvais observer les visages de personnes dégoûtées par la puanteur. L'odeur était tellement forte et nauséabonde que le contrôleur m'invita à descendre à hauteur de la Plaza San Martín.

Projet Morgane / Marie-G. 3 – phrases 182-198

Viene y se desparrama a mis pies en el banco. Doblo las piernas para darle lugar, ella descansa un brazo sobre mis rodillas. Se inclina hacia atrás y suspira. Me estiro para tocarle el pelo, pero no llego. ¿Viste qué linda música?, le comento. Divina, dice, mirando el cielo. Aunque ella desafina un poco, apunta, moviendo una pierna al ritmo. Pero él tiene una voz preciosa, digo. Si, él tiene una voz preciosa, contesta, y vuelve a suspirar. Estamos en una película de Woody Allen, digo al rato, como pensando en voz alta. Fabi larga una carcajada y se levanta de golpe. Qué comentario más chongo, observa, se sigue riendo y me contagia. Después, me comunica que en realidad vino para preguntarme si estoy de acuerdo en llamar una lancha taxi para las once. Me parece perfecto. Muy bien, responde, con un saludo de marinero a capitán, y se va dando saltitos. Al rato vuelve a aparecer: me olvidé de pedirte los veinte pesos, tu parte de la cuenta. Veinte pesos, pienso, qué barato, y se los doy.

Traduction temporaire :
Elle s'approche et s'étale à mes pieds, sur le banc. Je plie mes jambes pour lui faire de la place, elle pose un bras sur mes genoux. Elle se penche en arrière et soupire. Je m'étire pour lui toucher les cheveux, mais n'y parviens pas. Tu as entendu cette super musique ? je lui demande. Divine, approuve-t-elle en regardant le ciel. Bien qu'elle chante un peu faux, précise-t-elle, bougeant son pied en rythme. Mais lui, il a une voix magnifique, et elle soupire de plus belle. On est dans un film de Woody Allen, j'ajoute, pensant à voix haute. Fabi éclate de rire et se lève d'un coup. C'est bas comme commentaire, observe-t-elle en continuant de rire, me transmettant alors son enjouement. Elle m'explique alors qu'en fait, elle est venue voir si j'étais d'accord pour commander un bateau-taxi à onze heures. Cela me semble parfait. Très bien, j'acquiesce, en faisant un salut de marin à son capitaine, et elle part en sautillant. Elle réapparaît soudain : j'ai oublié de te réclamer les vingt pesos, ta part pour l'addition. Vingt pesos, pas cher, je pense, et je les lui donne.

Projet Sabrina / Hadjer – phrases 216-223

Pero esa noche aún no había terminado, las voces seguían hablando a mi oído: “córtame, córtame, córtame”, decían. Mutilé el cuerpo de su hijo hasta hacerlo picadillo, pero las voces no dejaban de atormentarme. Me había convertido en el monstruo que tanto buscaba su hijo, pero mi monstruo personal sería peor.
Ramírez apretó sus manos, las venas de su cuello hervían.
—¿Y ahora qué? preguntó. ¿Vamos a forcejear hasta morir o hasta que venga la policía? Los dos sabemos cómo terminará todo esto. Vamos a matarnos, eso es lo que haremos, puto loco de mierda, concluyó.

Traduction temporaire :
Cette nuit-là, je n’en avais cependant pas encore terminé. Les voix ne se taisaient pas. « Taillade-moi, taillade-moi, taillade-moi » répétaient-elles. J’ai mutilé le corps de votre fils, jusqu’à en faire de la viande hachée. Les voix n'en continuaient pas moins à me tourmenter. J’étais devenu le monstre que recherchait désespérément votre fils, mais mon monstre personnel devait sûrement être pire.
Ramírez serra les poings ; les veines de son cou bouillaient.
— Et on fait quoi, maintenant ? demanda Ramírez. On va se battre à mort ou on ne s'arrêtera qu'à l'arrivée de la police ? Nous savons bien tous les deux comment cela va se finir. On va s'entretuer, c’est ça qui va se passer, putain de cinglé de merde, conclut-il.

Projet Laëtitia / Michaël – titre + phrases 1-3

Abraham Truxillo 

La bala de cañón
La bala de cañón es perfecta y desafía todos los órdenes conocidos. Su forma es garantía de justicia: no tiene adelante ni atrás, no tiene arriba ni abajo, no tiene un lado más grande que el otro, no tiene la belleza en el interior ni en el exterior. Su belleza está en la armonía de sus entrañas, en el equilibrio rotundo de su ser.

Traduction en cours d'élaboration dans les commentaires

Projet Marie / Sophie – fin du texte

Era  sólo un pequeño globo terráqueo de madera de la altura de un hombre, puesto en pie sobre una sencilla peana de madera sin tornear, y con los contornos de tierras vagamente reconocibles como única pretensión científica. Toda la corte, perpleja en su avidez de ojos muy abiertos, afrentada por la simplicidad de tal representación del mundo, miró al rey que, confundido y ultrajado, mandó a sus capitanes detener al cosmógrafo y ajusticiar con el rigor que merecía a quien se burlaba así de los deseos reales. El fraile no profirió queja alguna. Se  limitó a hacer girar suave y resignadamente la esfera y desapareció de la vista de todos, como llevado por la invisible fuerza centrípeta al interior del globo terráqueo, donde la madera no le vedó el paso. Se dijo que aquel día, hasta su declinación, obraron más extraños prodigios en la sala del trono: brisas del lejano sur soplaron sobre los tapices, se oyó al aire restallar en el gratil de unas velas, el ruido en sordina del oleaje, el trémolo metálico de un ancla; y después, con cada giro del globo, los aromas tomaron voz, y todos creyeron recibir en el salón real fragancias de las nueve partes del mundo, árboles de la pimienta, nueces de cayú, campos dilatados de espigas, incienso árabe, el olor meloso de calles entoldadas y el áspero de encuadernaciones de becerro en ciudades levíticas, piedras lavadas por las corrientes, flósculos de girasoles, marismas, parras y olivos, emanaciones telúricas de herrerías, barrunto de animales salvajes, violetas de presbiterio, hedor de miasmas. El rey y sus cortesanos imploraron el cese de las oleadas de esencias, de las infinitas figuraciones de vida que se expandían hacia ellos desde el cuerpo geométrico, alcanzándolos como una pleamar de veloces saetas, de afiladas crestas glaciales, de estrellas cayendo por el cielo hasta que, en su última vuelta, no quedó sobre la esfera terrestre más que una grata oscuridad sin dioses y la voz de un pájaro.

Traduction temporaire :
Ce n'était qu'un petit globe terrestre en bois, de la taille d'un homme, posé sur un simple socle en bois qui ne tournait pas, et dont l'unique prétention scientifique était qu'on reconnaissait vaguement les contours des terres. Perplexe, le regard avide, les yeux grand ouverts, offensée par la simplicité d'une telle représentation du monde, la cour se tourna vers le roi qui, confus et offusqué, ordonna à ses capitaines d'arrêter le cosmographe et de le châtier avec la rigueur que mérite celui qui se moque de la volonté royale. Le frère ne proféra aucune plainte. Il se contenta de faire tourner la sphère d'un geste calme et résigné, puis tous le virent disparaître, comme aspiré par l'invisible force centripète à l'intérieur du globe terrestre, le bois ne lui en interdisant pas l'entrée.

vendredi 7 octobre 2016

Projet Nathalie / Florence – phrases 70-74

La idea de una civilización regida por animales domésticos ya había sido explorada por la ciencia ficción, entre otros por el escritor norteamericano Clifford D. Simack en Ciudad, una novela que imagina un mundo donde los perros han tomado el control. Ésta y otras lecturas, como las fábulas de Esopo, Samaniego y Lafontaine, fueron esgrimidas por el ala blanda de la rebelión, comandada por un pomerania llamado Sirio, para intentar apaciguar los ánimos en las asambleas que se realizaban en los foros de Animalia. “La paloma”, tal como fue calificado Sirio por los partidarios de Olaf, era también un lector de Orwell, pero insistía en no soslayar el final sombrío de Rebelión en la granja. Su respuesta ante los comentarios despectivos no se hizo esperar: “Soy un humanista”, escribió.

Traduction temporaire :
L'idée d'une civilisation régie par des animaux domestiques avait déjà été explorée par la science-fiction, en particulier par l'écrivain nord-américain Clifford D.Simakdans, dans « Demain les chiens », un roman qui imagine un monde où les chiens ont pris le contrôle. Ce texte, et d'autres, comme les fables d'Esope, Samaniego et Lafontaine, furent brandis par la branche modérée de la révolte, dirigée par un spitz nain appelé Sirio, pour tenter de calmer les esprits dans les assemblées qui se tenaient sur les forums d'Animalia. « La colombe », comme fut baptisé Sirio par les partisans d'Olaf, avait beau lui aussi être un lecteur d'Orwell, il tenait à ne pas édulcorer le dénouement funeste de La ferme des animaux. Sa réponse aux commentaires méprisants ne se fit pas attendre : « Je suis un humaniste », écrivit-il.

Projet Pauline M.G. 2 – phrases 84-91

—Oye,  ven acá— le gritó el muchacho, la chicharrita estaba a punto de apagarse.
La niña vino corriendo alegre, acezando. Él le estiró la mano, ella cogió con suma destreza la chicharra y la absorbió en el aire hasta que no quedó ni el mínimo rastro de marihuana. Después sacó un verdadero troncho del bolsillo y lo estiró para que el Espantajo lo prenda.
—Sorry,  no tengo fósforos.
—Me hubieras dicho, lo hubiéramos prendido con eso— señalo con su dedo el último residuo de papel que permanecía hecho cenizas sobre la vereda— ¿Y ahora? No sabes lo tranca que es conseguir un fósforo por acá...

Traduction temporaire :
— Hé, viens voir ! lui cria le garçon.
Le joint était sur le point de s'éteindre.
La fillette arriva en courant, joyeuse et essoufflée. Il lui tendit la main, elle prit le joint avec une grande dextérité et tira dessus, jusqu'à ce qu'il ne reste plus la moindre trace de marijuana. Puis, elle sortit un gros pétard de sa poche et le lui donna pour que l'Épouvantail l'allume.
— Sorry, j'ai pas de feu.
— Tu me l'aurais dit, on l'aurait allumé avec ça, elle désigna le dernier résidu de papier qui se consumait au milieu des cendres, sur le sentier. Et maintenant ? Tu sais pas à quel point c'est compliqué de trouver une allumette dans le coin...

mercredi 5 octobre 2016

Projet Elena 13 – phrases 112-120

Un abrazo que hizo que me fuera en dung. Un abrazo que hizo que la sangre, mi sangre, dejara de circular por unos instantes. Un abrazo que me convirtió nuna estatua de sha. Podía luchar y las balas silbarían en torno a mí. Podía arrojarme contra riflarpones enemigos y la sangre no dejaría mi bodi. De modo que no hay tembleque ya. No me da más que levemente. Soy la primera en ofrecerme de voluntaria a la conquista dotros planetas, a la lucha contra seres que no son como nos, seres de seis extremidades que escupen fuego y tragan metales y llevan en su bodi mariposas gigantes que les salen por las orejas. Mas a mí no me salen mariposas gigantes. A mí se me entran las garrapatas. Los ciempiés.

Traduction temporaire :
Une étreinte qui m'a fait partir en dung. Une étreinte qui a interrompu la circulation du sang, mon sang, durant quelques instants.
Une étreinte qui m'a transformée en statue de sha. Je pouvais me battre, car les balles siffleraient en me contournant. Je pouvais me lancer contre les fusilharpons ennemis et le sang n'abandonnerait pas mon bodi. Je n'ai donc plus de tremblement. Il ne m'atteint que très légèrement. Je suis la première à me porter volontaire pour partir à la conquête d'autres planètes, lutter contre des êtres différents de nous, des êtres dont les extrémités crachent du feu, capables d'avaler des métaux et portant dans leur bodi des papillons géants qui sortent par leurs oreilles. Moi, c'est les tiques qui m'envahissent. Et les millepattes.

Projet Wendy / Magali – phrases 11-20

Todos están quietos, a oscuras. Jonathan mira la enorme pantalla de televisión de la discoteca. La gala hace rato que ha empezado. A decir verdad, no oye lo que los presentadores hablan porque la música está demasiado alta. Solo se deja bañar por la luz del aparato y lo mira hipnotizado. Piensa que la presentadora -¿quién es? ¿Paz Padilla?- tiene unas tetas bonitas. Operadas, pero bonitas. ¿y el presentador? Se parece un huevo a Joaquín Prats, quizá sea su hijo. En fin, que tras unos instantes de observar la gala mira de reojo el reloj de su muñeca y se percata de que queda poco tiempo, y él tiene que hablar con mucha gente todavía. Se gira y allí está Marcos.

Traduction temporaire :
Ils se tiennent tous tranquilles, dans l'obscurité. Jonathan regarde l'énorme écran de télévision de la boîte de nuit. Cela fait un moment que le gala a débuté. À vrai dire, la musique étant très forte, il n’entend pas ce que racontent les présentateurs. Il se laisse simplement baigner par la lumière de l'appareil et le regarde, hypnotisé. Il trouve que la présentatrice - qui est-ce ? Paz Padilla ? - a de beaux seins. Opérés, mais beaux. Et le présentateur ? Il ressemble comme deux gouttes d'eau à Joaquín Prats, c'est peut-être son fils. Finalement, après avoir observé le gala quelques instants, il regarde du coin de l'œil la montre à son poignet et se rend compte qu'il reste peu de temps, et qu'il doit encore parler avec beaucoup de personnes. Il se retourne et trouve Marcos.

lundi 3 octobre 2016

Projet Nathalie / Florence – phrases 60-69

3.

“Mi objeto de estudio es político y literario”, afirmó Codesani tras su detención. Lo cierto era que había pocos elementos para privarlo de su libertad. ¿Introducir un texto en un foro puede ser considerado un acto terrorista? La respuesta de las autoridades fue contundente: “sí, en este caso”.
Joseph McCann, columnista del Daily Mail, afirma:
“El propósito de Codesani era generar el caos en la red social Animalia. Si eso no es terrorismo, yo no sé cómo llamarlo. Es posible que no haya evaluado adecuadamente los riesgos. Él quería destruir Animalia. Lo que está destruyendo es a la civilización humana”.
Las palabras de McCann, si bien dramáticas, no carecían de sustento. 

Traduction temporaire :

3.

« Mon objet d‘étude est politique et littéraire », affirma Codesani, après son arrestation. Ce qui est sûr, c’est qu’il y avait très peu d’éléments pour le priver de sa liberté. Introduire un texte sur un forum peut-il être considéré comme un acte terroriste ? La réponse des autorités fut catégorique : « Dans ce cas-là, oui ».
Joseph McCann, chroniqueur au Daily Mail, affirme :
« Le but de Codesani est de provoquer le chaos sur le réseau social Animalia. Si ça, ce n’est pas du terrorisme, je ne sais pas comment ça s’appelle. Il est possible qu’il n’ait pas correctement évalué les risques. Il voulait détruire Animalia. Or, il est en train de détruire, la civilisation humaine ». Bien que dramatiques, les propos de McCann ne manquaient pas de fondement.