mardi 5 septembre 2017

Projet Justine / Elena – texte 126

Geranios bajo la ventana

Es peligroso abrir grietas en los afectos humanos.
No porque rompan mucho a lo largo y a lo ancho,
sino porque se cierran con mucha rapidez.
“Wakefield” cuento de Nathaniel Hawthorne.

En mi cerebro se activó una alarma. Ya es hora me dije. Hora de detener la huida, de ofrecer explicaciones, de rogar perdón. Y aquí estoy, regresando. Rápido el paso, no miro atrás. No quiero ver mi propia sombra.
¡Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.
Tenía miedo, por eso me fui. Once años atrás me juzgué, me hallé culpable, me condené al exilio. Un desterrado, eso he sido. Es triste descubrir que todos estos años de penuria no me han cambiado, conservo intacta la cobardía.
Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.
Desde la calle observo la casa que fue mía. Han quitado la verja y los ligustros que planté, en su lugar ahora hay una reja prolijamente pintada. El pasto recién cortado, geranios bajo la ventana. Nunca me gustó esa flor.
Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.
Subo a la vereda, tiemblo frente a la reja. Me tomo de los barrotes para no caer. Estiro el brazo, toco timbre.
Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.
Una joven sale a atenderme, pero no se acerca, permanece junto a la puerta que acaba de abrir, apoyada contra el marco. Su figura es ligera, graciosa. Me mira durante unos segundos.
Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro. Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?
Laurita gira, me da la espalda, entra en la casa. Antes de que cierre la puerta alcanzo a oír su respuesta indiferente, fastidiada quizá:
— Nadie mamá. Un pordiosero.

Traduction temporaire :

Géraniums sous la fenêtre

Il est périlleux de blesser les affections humaines.
Non que la plaie reste longtemps ouverte,
elle se referme au contraire promptement.

« Wakefield », nouvelle de Nathaniel Hawthorne.

 Dans mon cerveau, une alarme se déclencha. L'heure est venue, songeai-je. L'heure d'arrêter de prendre la fuite, de fournir des explications, de demander pardon. Et me voici de retour. D'un pas rapide, je ne regarde pas en arrière. Je ne veux pas voir mon ombre.
Revenir sous ce soleil ! Des torrents de lumière. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.
J'avais peur, voilà pourquoi je suis parti. Onze ans plus tôt, je me suis retrouvé coupable, me suis condamné à l'exil. J'ai été un banni. C'est triste de découvrir que toutes ces années de pénurie ne m'ont pas changé, ma lâcheté est intacte.
Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, vider les lieux de ma présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours. Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.
Depuis la rue, j'observe la maison qui fut jadis la mienne. On a enlevé la grille et les troènes que j'avais plantés. À leur place, il y a un grillage soigneusement peint. L'herbe fraîchement coupée, des géraniums sous la fenêtre. Je n'ai jamais aimé cette fleur.
Incroyable : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les sens. Mais elles, elles ne peuvent pas percevoir ma présence, j'ai perdu ce droit.
Je gravis le chemin, je tremble devant la grille. Je m'agrippe aux barreaux pour ne pas tomber. Je tends le bras. Je sonne.
Derrière la grille en fer, il y a le gazon, qui m'agace à être aussi vert, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.
Une jeune femme sort pour m'accueillir, mais elle ne s'approche pas. Appuyée contre le chambranle, elle reste près de la porte qu'elle vient d'ouvrir. Sa silhouette est élancée, gracieuse. L'espace de quelques secondes, elle me regarde.
Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.
Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », m'apprêté-je à lui répondre. De l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?
Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse, indifférente, sans doute lasse, me parvient :
— Personne, maman, un mendiant. 

106 commentaires:

Justine a dit…

Geranios bajo la ventana
Géraniums sous la fenêtre

Es peligroso abrir grietas en los afectos humanos.
No porque rompan mucho a lo largo y a lo ancho,
sino porque se cierran con mucha rapidez.
“Wakefield” cuento de Nathaniel Hawthorne.


Il est périlleux de blesser les affections humaines.
Non que la plaiee reste longtemps ouverte,
elle se referme au contraire promptement.
Wakefield, nouvelle de Nathaniel Hawthorne.

Traduction de Muriel Georges (2014), disponible sur Internet, mais apparemment pas la trad officielle. Je regarderai si je peux la trouver.

Tradabordo a dit…

OK. En attendant, je colle…, mais il ne faut pas oublier.

Elena a dit…

Voici la traduction de Spoll, mais je n'ai pas trouvé notre fragment. Justine, tu peux confirmer ?
https://fr.wikisource.org/wiki/M._Wakefield

Justine a dit…

En effet, il n'y a qu'un extrait apparemment, je ne pense pas que ce soit le texte entier car la nouvelle fait 44 pages, et notre fragment n'apparaît pas en entier, il y a juste le début : « Il est parfois dangereux de soumettre à de trop rudes épreuves les affections d’ici-bas. »,

Il y aurait une traduction française d'Hélène Frappat en 2012 aux éditions Allia, mais je ne la trouve pas.

Tradabordo a dit…

Dans ce cas, comparer la V.O. de l'anglais et la trad trouvée sur internet et voyez si ça tient la route – je suppose que vos connaissances de l'anglais vont jusque-là.

Elena a dit…

Ici, on a la trad de notre fragment en entier, mais je trouve que la version de Muriel Georges correspond mieux à notre extrait en espagnol :
https://books.google.fr/books?id=nyAWCwAAQBAJ&pg=PA221&lpg=PA221&dq=%C2%AB+Il+est+parfois+dangereux+de+soumettre+%C3%A0+de+trop+rudes+%C3%A9preuves+les+affections+d%E2%80%99ici-bas.+%C2%BB&source=bl&ots=G4FeG6EVoR&sig=Jk6Qj08uX8ohVPqNRCq-_LndBhg&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjZ-7Cs0pjWAhVjBcAKHdTcBIsQ6AEIJzAA#v=onepage&q=%C2%AB%20Il%20est%20parfois%20dangereux%20de%20soumettre%20%C3%A0%20de%20trop%20rudes%20%C3%A9preuves%20les%20affections%20d%E2%80%99ici-bas.%20%C2%BB&f=false

Tradabordo a dit…

Bon, bref, remette-moi l'ensemble avec la version que vous voulez.

Justine a dit…

Celle qui est collée reste la meilleure :

Geranios bajo la ventana
Géraniums sous la fenêtre

Es peligroso abrir grietas en los afectos humanos.
No porque rompan mucho a lo largo y a lo ancho,
sino porque se cierran con mucha rapidez.
“Wakefield” cuento de Nathaniel Hawthorne.


Il est périlleux de blesser les affections humaines.
Non que la plaiee reste longtemps ouverte,
elle se referme au contraire promptement.
Wakefield, nouvelle de Nathaniel Hawthorne.

Elena a dit…

*OK pour celle qui a été publiée :

Géraniums sous la fenêtre

Il est périlleux de blesser les affections humaines.
Non que la plaie reste longtemps ouverte,
elle se referme au contraire promptement.

« Wakefield », nouvelle de Nathaniel Hawthorne.

Tradabordo a dit…

Je colle donc ça :

Géraniums sous la fenêtre

Il est périlleux de blesser les affections humaines.
Non que la plaie reste longtemps ouverte,
elle se referme au contraire promptement.

« Wakefield », nouvelle de Nathaniel Hawthorne.

Justine a dit…

En mi cerebro se activó una alarma. Ya es hora me dije. Hora de detener la huida, de ofrecer explicaciones, de rogar perdón. Y aquí estoy, regresando. Rápido el paso, no miro atrás. No quiero ver mi propia sombra.

Dans mon cerveau, une alarme se déclencha. L'heure est venue, songeai-je. L'heure d'arrêter de fuir, de fournir des explications, de demander pardon. Et moi, je suis là, en train de revenir. D'un pas rapide, je ne regarde pas derrière. Je ne veux pas voir mon ombre.

Tradabordo a dit…

En mi cerebro se activó una alarma. Ya es hora me dije. Hora de detener la huida, de ofrecer explicaciones, de rogar perdón. Y aquí estoy, regresando. Rápido el paso, no miro atrás. No quiero ver mi propia sombra.

Dans mon cerveau, une alarme se déclencha. L'heure est venue, songeai-je. L'heure d'arrêter de fuir [pas moyen de rester plus près de la V.O. ? Ça va, hein, c'est juste pour savoir], de fournir des explications, de demander pardon. Et moi, je suis là, en train de revenir [« Et me voici de retour » ?]. D'un pas rapide, je ne regarde pas derrière [« en arrière » ?]. Je ne veux pas voir mon ombre.

Justine a dit…

En mi cerebro se activó una alarma. Ya es hora me dije. Hora de detener la huida, de ofrecer explicaciones, de rogar perdón. Y aquí estoy, regresando. Rápido el paso, no miro atrás. No quiero ver mi propia sombra.

Dans mon cerveau, une alarme se déclencha. L'heure est venue, songeai-je. L'heure d'arrêter de prendre la fuite, de fournir des explications, de demander pardon. Et me voici de retour. D'un pas rapide, je ne regarde pas en arrière. Je ne veux pas voir mon ombre.

Tradabordo a dit…

En mi cerebro se activó una alarma. Ya es hora me dije. Hora de detener la huida, de ofrecer explicaciones, de rogar perdón. Y aquí estoy, regresando. Rápido el paso, no miro atrás. No quiero ver mi propia sombra.

Dans mon cerveau, une alarme se déclencha. L'heure est venue, songeai-je. L'heure d'arrêter de prendre la fuite, de fournir des explications, de demander pardon. Et me voici de retour. D'un pas rapide, je ne regarde pas en arrière. Je ne veux pas voir mon ombre.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! Ces flots de lumière. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Autant de clarté fait mal.
J'ai peur.

Tradabordo a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! Ces flots de lumière [reviens + près de la V.O.]. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Autant de [« Une telle » ?] clarté fait mal.
J'ai peur.

Justine a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! Des torrents de lumière. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.

Tradabordo a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! Des torrents de lumière [plus près de la V.O.]. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.

Justine a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! De la lumière en abondance. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.

Tradabordo a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! De la lumière en abondance [« Des torrents de lumière »]. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.

Justine a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! Des torrents de lumière. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.

Tradabordo a dit…

Volver con este sol! Luz a torrentes. ¿Quién la necesita?. Después de tanto tiempo sólo se puede volver bajo la lluvia, de noche. Tanta claridad lastima.
Tengo miedo.

Revenir sous ce soleil ! Des torrents de lumière. Qui en a besoin ? Après tout ce temps, on ne peut revenir que sous la pluie, la nuit. Une telle clarté fait mal.
J'ai peur.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Tenía miedo, por eso me fui. Once años atrás me juzgué, me hallé culpable, me condené al exilio. Un desterrado, eso he sido. Es triste descubrir que todos estos años de penuria no me han cambiado, conservo intacta la cobardía.

J'avais peur, voilà pourquoi je suis parti. Onze ans plus tôt, je me suis senti coupable, me suis condamné à l'exil. J'ai été un banni. C'est triste de découvrir que toutes ces années de pénurie ne m'ont pas changé, ma lâcheté est intacte.

Tradabordo a dit…

Tenía miedo, por eso me fui. Once años atrás me juzgué, me hallé culpable, me condené al exilio. Un desterrado, eso he sido. Es triste descubrir que todos estos años de penuria no me han cambiado, conservo intacta la cobardía.

J'avais peur, voilà pourquoi je suis parti. Onze ans plus tôt, je me suis senti coupable [texte ?], me suis condamné à l'exil. J'ai été un banni [adj, mais substantivable ?]. C'est triste de découvrir que toutes ces années de pénurie ne m'ont pas changé, ma lâcheté est intacte.

Justine a dit…

Oui, « banni » est soit un participe passé, soit un adjectif, soit un substantif.

Tenía miedo, por eso me fui. Once años atrás me juzgué, me hallé culpable, me condené al exilio. Un desterrado, eso he sido. Es triste descubrir que todos estos años de penuria no me han cambiado, conservo intacta la cobardía.

J'avais peur, voilà pourquoi je suis parti. Onze ans plus tôt, je me suis retrouvé coupable, me suis condamné à l'exil. J'ai été un banni. C'est triste de découvrir que toutes ces années de pénurie ne m'ont pas changé, ma lâcheté est intacte.

Tradabordo a dit…

Tenía miedo, por eso me fui. Once años atrás me juzgué, me hallé culpable, me condené al exilio. Un desterrado, eso he sido. Es triste descubrir que todos estos años de penuria no me han cambiado, conservo intacta la cobardía.

J'avais peur, voilà pourquoi je suis parti. Onze ans plus tôt, je me suis retrouvé coupable, me suis condamné à l'exil. J'ai été un banni. C'est triste de découvrir que toutes ces années de pénurie ne m'ont pas changé, ma lâcheté est intacte.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'éloigner, ne plus déranger,faire disparaître sa présence de l'atmosphère, tel un mort qui se tait et se terre dans un trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Tradabordo a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'éloigner [ou « s'en aller » ? Ça dépend du reste, que j'ai complètement oublié – comme d'hab], ne plus déranger,[espace]faire disparaître sa présence de l'atmosphère [??????? Avancer Nasello, ne signifie pas se précipiter / ça n'est pas ça qui va nous faire gagner du temps, au contraire], tel un mort qui se tait et se terre dans un trou [pas ce que dit la V.O.], pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Justine a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, quitter son environnement, tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Tradabordo a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, quitter son environnement [CS], [on laisse le point de la V.O. ?] tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Justine a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, se débarrasser de sa propre présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Elena a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, débarrasser le plancher de sa présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

*** Je ne sais pas si le registre correspond...

Tradabordo a dit…

Le registre ne va pas, mais c'est bien l'idée. Justine, à toi…

Justine a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, débarrasser l'atmosphère de sa présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Tradabordo a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, débarrasser l'atmosphère [medio ne veut pas dire « atmosphère » / ne bloque plus là-dessus] de sa présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Elena a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, débarrasser les lieux de ma présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Tradabordo a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, débarrasser [« vider »] les lieux de ma présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Justine a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, vider les lieux de ma présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

Tradabordo a dit…

Claro que si lo pienso bien, también hace falta valor para alejarse, no molestar más, quitar del medio la propia presencia. Como un muerto, que se calla y se mete en su hueco para siempre.
Hoy, no sé por qué estoy permitiéndome resucitar.

Évidemment, si j'y réfléchis bien, il faut aussi du courage pour s'en aller, ne plus déranger, vider les lieux de ma présence. Tel un mort qui se tait et se met dans son trou, pour toujours.
Aujourd'hui, j'ignore pourquoi je me permets de ressusciter.

OK.

Justine a dit…

Desde la calle observo la casa que fue mía. Han quitado la verja y los ligustros que planté, en su lugar ahora hay una reja prolijamente pintada. El pasto recién cortado, geranios bajo la ventana. Nunca me gustó esa flor.

Depuis la rue, j'observe la maison qui fut la mienne. On a enlevé la grille et les troènes que j'avais planté. À leur place, un grillage soigneusement peint. L'herbe fraîchement coupée, des géraniums sous la fenêtre. Je n'ai jamais aimé cette fleur.

Tradabordo a dit…

Desde la calle observo la casa que fue mía. Han quitado la verja y los ligustros que planté, en su lugar ahora hay una reja prolijamente pintada. El pasto recién cortado, geranios bajo la ventana. Nunca me gustó esa flor.

Depuis la rue, j'observe la maison qui fut [ajout : « jadis » ou inutile ? Ou pas le ton ? Je vous laisse trancher…] la mienne. On a enlevé la grille et les troènes que j'avais planté [grammaire ?]. À leur place, [le verbe] un grillage soigneusement peint. L'herbe fraîchement coupée, des géraniums sous la fenêtre. Je n'ai jamais aimé cette fleur.

Justine a dit…

Desde la calle observo la casa que fue mía. Han quitado la verja y los ligustros que planté, en su lugar ahora hay una reja prolijamente pintada. El pasto recién cortado, geranios bajo la ventana. Nunca me gustó esa flor.

Depuis la rue, j'observe la maison qui fut jadis la mienne. On a enlevé la grille et les troènes que j'avais plantés. À leur place, il y a un grillage soigneusement peint. L'herbe fraîchement coupée, des géraniums sous la fenêtre. Je n'ai jamais aimé cette fleur.

Tradabordo a dit…

Desde la calle observo la casa que fue mía. Han quitado la verja y los ligustros que planté, en su lugar ahora hay una reja prolijamente pintada. El pasto recién cortado, geranios bajo la ventana. Nunca me gustó esa flor.

Depuis la rue, j'observe la maison qui fut jadis la mienne. On a enlevé la grille et les troènes que j'avais plantés. À leur place, il y a un grillage soigneusement peint. L'herbe fraîchement coupée, des géraniums sous la fenêtre. Je n'ai jamais aimé cette fleur.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Oui !

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.
Subo a la vereda, tiemblo frente a la reja. Me tomo de los barrotes para no caer. Estiro el brazo, toco timbre.

Cela ressemble à un mensonge : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les devine. Mais elles, elles ne peuvent pas soupçonner ma présence, j'ai perdu ce droit.
Je gravis le chemin, je tremble devant la grille. Je m'agrippe aux barreaux pour ne pas tomber. Je tends le bras. Je sonne.

Tradabordo a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.

Cela ressemble à un mensonge : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les devine [« sens » ? J'hésite ; je vous laisse trancher]. Mais elles, elles ne peuvent pas soupçonner [« percevoir »] ma présence, j'ai perdu ce droit.

Justine a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.

Cela ressemble à un mensonge : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les sens. Mais elles, elles ne peuvent pas percevoir ma présence, j'ai perdu ce droit.

Elena a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.

Cela ressemble à un mensonge [Dans le sens de "Incroyable"] : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les sens. Mais elles, elles ne peuvent pas percevoir ma présence, j'ai perdu ce droit.

Tradabordo a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.

Cela ressemble à un mensonge : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les sens. Mais elles, elles ne peuvent pas percevoir ma présence, j'ai perdu ce droit.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Je crois que nos commentaires ce sont croisés... Justine, regarde ma proposition pour le début.

Justine a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.

Incroyable : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les sens. Mais elles, elles ne peuvent pas percevoir ma présence, j'ai perdu ce droit.

Tradabordo a dit…

Parece mentira: mi esposa, mi hija y yo, fuimos felices allí. Mercedes, Laurita. Sé que están ahí, las adivino. Pero ellas no pueden presentirme, perdí ese derecho.

Incroyable : mon épouse, ma fille et moi, nous avions été heureux là-bas. Mercedes, Laurita. Je sais qu'elles sont là, je les sens. Mais elles, elles ne peuvent pas percevoir ma présence, j'ai perdu ce droit.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Subo a la vereda, tiemblo frente a la reja. Me tomo de los barrotes para no caer. Estiro el brazo, toco timbre.

Je gravis le chemin, je tremble devant la grille. Je m'agrippe aux barreaux pour ne pas tomber. Je tends le bras. Je sonne.

Tradabordo a dit…

Subo a la vereda, tiemblo frente a la reja. Me tomo de los barrotes para no caer. Estiro el brazo, toco timbre.

Je gravis le chemin, je tremble devant la grille. Je m'agrippe aux barreaux pour ne pas tomber. Je tends le bras. Je sonne.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Je gravis le chemin, je tremble devant la grille. Je m'agrippe aux barreaux pour ne pas tomber. Je tends le bras. Je sonne.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.

Derrière le fer, il y a le gazon, le voir tellement vert m'énerve, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Tradabordo a dit…

Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.

Derrière le fer [?], il y a le gazon, le voir tellement vert m'énerve [plus près de la V.O. ?], et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Justine a dit…

Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.

Derrière la grille en fer, il y a le gazon, tellement vert qu'il m'énerve, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Tradabordo a dit…

Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.

Derrière la grille en fer [« barreaux en fer », pour avoir la V.O. sans répéter ?], il y a le gazon, tellement vert qu'il m'énerve [littéral ?], et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Justine a dit…

Le problème, c'est qu'on a « barreaux » avant aussi…

Derrière le portail de fer, il y a le gazon, qui m'énerve à être aussi vert, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Tradabordo a dit…

Le problème, c'est qu'on a « barreaux » avant aussi…

Derrière le portail [oui, mais grille et portai / autant répéter « grille »l, pas nécessairement la même chose…] de fer, il y a le gazon, qui m'énerve [« m'agace »] à être aussi vert, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Justine a dit…

Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.

Derrière la grille en fer, il y a le gazon, qui m'agace à être aussi vert, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

Tradabordo a dit…

Tras el hierro está el césped, que de tan verde me irrita, y la puerta del frente, que ahora se abre.

Derrière la grille en fer, il y a le gazon, qui m'agace à être aussi vert, et la porte de devant, qui, à présent, s'ouvre.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Una joven sale a atenderme, pero no se acerca, permanece junto a la puerta que acaba de abrir, apoyada contra el marco. Su figura es ligera, graciosa. Me mira durante unos segundos.

Une jeune femme sort pour m'accueillir, mais elle ne s'approche pas, elle reste près de la porte qu'elle vient d'ouvrir, appuyée contre le chambranle. Sa silhouette est élancée, gracieuse. L'espace de quelques secondes, elle me regarde.

Tradabordo a dit…

Una joven sale a atenderme, pero no se acerca, permanece junto a la puerta que acaba de abrir, apoyada contra el marco. Su figura es ligera, graciosa. Me mira durante unos segundos.

Une jeune femme sort pour m'accueillir, mais elle ne s'approche pas, [point ? Comme tu veux] elle reste près de la porte qu'elle vient d'ouvrir, appuyée contre le chambranle [placée au début ?]. Sa silhouette est élancée, gracieuse. L'espace de quelques secondes, elle me regarde.

Justine a dit…

Una joven sale a atenderme, pero no se acerca, permanece junto a la puerta que acaba de abrir, apoyada contra el marco. Su figura es ligera, graciosa. Me mira durante unos segundos.

Une jeune femme sort pour m'accueillir, mais elle ne s'approche pas. Appuyée contre le chambranle, elle reste près de la porte qu'elle vient d'ouvrir. Sa silhouette est élancée, gracieuse. L'espace de quelques secondes, elle me regarde.

Tradabordo a dit…

Una joven sale a atenderme, pero no se acerca, permanece junto a la puerta que acaba de abrir, apoyada contra el marco. Su figura es ligera, graciosa. Me mira durante unos segundos.

Une jeune femme sort pour m'accueillir, mais elle ne s'approche pas. Appuyée contre le chambranle, elle reste près de la porte qu'elle vient d'ouvrir. Sa silhouette est élancée, gracieuse. L'espace de quelques secondes, elle me regarde.

OK.

Elena ?

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient pas dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. J'halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Tradabordo a dit…

Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient pas [« plus » ?] dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. J'halète [ortho ?] comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Justine a dit…

Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. J'halète [ortho ? / J'ai vérifié] comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Tradabordo a dit…

Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. J'halète [ortho ? / J'ai vérifié – mon ordi me le souligne ; pb d'accent ?] comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Justine a dit…

En fait, il n'y aurait pas d'apostrophe au présent, ce serait « je halète », ça fait bizarre à l'oreille, je trouve.

Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Tradabordo a dit…

Siento cómo el sudor me empapa la espalda, sin embargo tengo frío. El corazón no me cabe en el pecho, ni la lengua en la boca, ni los ojos en sus cuencas. Jadeo igual que un perro. Quiero llorar, quiero gritar “¡hija!”, pero ni siquiera respiro.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

OK.

Elena ? Chloé ?

Elena a dit…

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

OK.

Tradabordo a dit…

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Chloé ?

Justine a dit…

Caroline, Chloé n'est pas sur ce texte-là.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

OK.

Justine a dit…

Caroline, Chloé n'est pas sur ce texte-là.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

OK.

Elena a dit…

OK pour moi, on peut continuer.

Je sens la sueur tremper mon dos, pourtant j'ai froid. Mon cœur ne tient plus dans ma poitrine, pas plus que ma langue dans ma bouche ou mes yeux dans leurs orbites. Je halète comme un chien. J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier : « ma fille ! », mais je n'arrive même pas à respirer.

Justine a dit…

Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il-te plaît, allais-je lui répondre.
À l'intérieur, une voix se fait entendre. Cette voix que je reconnaîtrai entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

Tradabordo a dit…

Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il-[pourquoi le tiret ?]te plaît [fermer les guillemets], allais-[temps ?]je lui répondre.
À l'intérieur, une voix se fait entendre [naturel ? + texte ?]. Cette voix que je reconnaîtrai [grammaire] entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

Justine a dit…

Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », vais-je lui répondre.
À l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

Tradabordo a dit…

Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », vais-je lui [avec s'apprêter à ?] répondre.
À [« de » ?] l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

Justine a dit…

Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », m'apprêté-je à lui répondre.
De l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

Tradabordo a dit…

Me limito a esperar la pregunta “¿Qué desea?”. “Que me escuches”, “que me escuches por favor”, le voy a contestar.
Desde dentro se oye una voz. Esa voz, la que reconocería entre mil.
—¿Quién es Laura?

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », m'apprêté-je à lui répondre.
De l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

OK.

Elena ? Chloé ?

Elena a dit…

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », m'apprêté-je à lui répondre.
De l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

OK.

Tradabordo a dit…

Je me contente d'attendre sa question : « Que voulez-vous ? ». « Que tu m'écoutes », « que tu m'écoutes, s'il te plaît », m'apprêté-je à lui répondre.
De l'intérieur, on entend une voix. Cette voix que je reconnaîtrais entre mille.
— Qui est-ce, Laura ?

Chloé ?

Justine a dit…

Laurita gira, me da la espalda, entra en la casa. Antes de que cierre la puerta alcanzo a oír su respuesta indiferente, fastidiada quizá:
— Nadie mamá. Un pordiosero.

Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse parvient à mes oreilles :
— Personne, maman, un mendiant.

Justine a dit…

Laurita gira, me da la espalda, entra en la casa. Antes de que cierre la puerta alcanzo a oír su respuesta indiferente, fastidiada quizá:
— Nadie mamá. Un pordiosero.

Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse indifférente, lasse sans doute, parvient à mes oreilles :
— Personne, maman, un mendiant.

Tradabordo a dit…

Laurita gira, me da la espalda, entra en la casa. Antes de que cierre la puerta alcanzo a oír su respuesta indiferente, fastidiada quizá:
— Nadie mamá. Un pordiosero.

Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse [virgule ?] indifférente, lasse sans doute [en inversant ?], parvient à mes oreilles [« me parvient », juste ?] :
— Personne, maman, un mendiant.

Justine a dit…

Laurita gira, me da la espalda, entra en la casa. Antes de que cierre la puerta alcanzo a oír su respuesta indiferente, fastidiada quizá:
— Nadie mamá. Un pordiosero.

Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse, indifférente, sans doute lasse, me parvient :
— Personne, maman, un mendiant.

Tradabordo a dit…

Laurita gira, me da la espalda, entra en la casa. Antes de que cierre la puerta alcanzo a oír su respuesta indiferente, fastidiada quizá:
— Nadie mamá. Un pordiosero.

Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse, indifférente, sans doute lasse, me parvient :
— Personne, maman, un mendiant.

OK.

Elena ?

Elena a dit…

Laurita pivote, me tourne le dos, rentre dans la maison. Avant qu'elle ferme la porte, sa réponse, indifférente, sans doute lasse, me parvient :
— Personne, maman, un mendiant.

OK.

Tradabordo a dit…

VPC.

Justine a dit…

Texte terminé.